L’UFC-Que Choisir vient de publier une étude consacrée aux bornes de recharge. Avec un titre accrocheur : “un déploiement du réseau à accélérer, des dérapages tarifaires à stopper”.
La première partie de l’étude publiée cette semaine par l’UFC-Que Choisir s’attarde sur le développement du réseau de bornes. L’association rappelle que si le cap symbolique des 100.000 points de charge sur le domaine public a été atteint cette année, c’est avec beaucoup de retard, puisque l’objectif initial était d’y arriver en 2020. A ce moment là, il y en avait un peu moins de 35.000.
L’association passe tout de même sous silence l’impact du Covid et de ses conséquences sur les années suivantes. Et elle alerte déjà sur le fait que la nouvelle promesse d’être à 400.000 bornes en 2030 ne sera pas atteinte. Pour le dire, elle se sert d’une projection basée sur la courbe des installations depuis 2021. Un peu léger quand même, car les officialisations d’installations massives se sont multipliées récemment. Ces derniers jours, les enseignes McDonald’s et Marie Blachère ont ainsi fait des annonces. La courbe des installations devrait donc se cabrer dans le bon sens.
L’UFC-Que Choisir met toutefois en garde sur deux aspects intéressants des soucis dans le réseau. Déjà, la crainte de la formation de zones blanches, où les bornes se font trop rares. L’association estime que “les schémas directeurs de développement des infrastructures de recharge de véhicules électriques ouvertes au public devraient être rendus obligatoires”.
Ensuite, l’UFC-Que Choisir alerte sur le manque de fiabilité des installations. Elle rappelle les chiffres de la dernière étude de l’Association Française pour l’Itinérance de la Recharge Électrique des Véhicules (AFIREV) : une part significative du parc de bornes, de l’ordre de 26 %, ne fonctionne pas en permanence. Cette part monte à 39 % dans le cas de la charge rapide. C’est fâcheux pour ces dernières car elles sont souvent sur des grands axes où les alternatives de recharge sont limitées.
À lire aussi Insolite : ce petit village de 70 habitants possède 33 bornes de recharge !La deuxième grande partie de l’étude porte sur la tarification alambiquée des bornes. Et là, difficile de contester les constats de l’association ! Si l’itinérance est obligatoire, c’est-à-dire qu’un automobiliste peut charger son véhicule sur n’importe quelle borne quel que soit son opérateur, la multiplication des acteurs sur ce marché sans règle fixée donne une multiplication des tarifications.
Les prix peuvent dépendre de la puissance de la borne, de sa localisation, de l’opérateur de mobilité ou encore du temps de stationnement. Des critères qui peuvent s’additionner ou non, avec des “poids” variables pour ces paramètres. Sans oublier l’éventuel coût de l’abonnement souscrit auprès de l’opérateur de mobilité ou d’un opérateur de cartes de recharge multi-opérateurs. L’UFC met aussi en exemple une même borne qui donne des prix différents du kWh selon la puissance de la prise utilisée.
Du côté du conducteur, il est donc compliqué de comparer les prix. Pour l’UFC-Que Choisir, cela facilite ainsi l’absence de mise en concurrence et les abus dans les tarifs. L’étude donne en exemple une recharge d’une e-208 à Lyon : elle coûterait entre 7,35 € et 68,77 € sur une borne lente, entre 7,19 € et 35,82 € sur une borne intermédiaire et entre 14,67 € et 36,9 € sur une borne ultrarapide !
L’association demande donc à l’Etat de mettre en place “un affichage obligatoire, harmonisé et accessible des tarifs de la recharge électrique pour l’ensemble des bornes publiques”.
Image choisie au hasard pour l’illustration du sujet bornes de recharge
Récent propriétaire d’une Tesla, mais sans recharge à domicile, j’ai étudié les solutions de recharge à proximité de chez moi.
Bilan : le kWh est facturé entre 22,5 cts à 1,2€… Quasiment du 1 à 5 ! C’est du délire.
Au final, avec des superchargeurs à 30cts, d’un usage facile, très répandus, et d’une fiabilité exemplaire, Tesla a encore une avance sur tous ses concurrents.
Freshmile commence à proposer des solutions raisonnables, en espérant qu’il ne fasse pas comme Lidl qui a bien augmenté ses prix.
“une même borne qui donne des prix différents du kWh selon la puissance de la prise utilisée” L’UFC ne mentionnant pas non plus que les prix varient en fonction des éventuels badges utilisés lesquels deviennent un moyen de paiement antédiluvien.
Je me demande ce que fait l’Etat sur ce sujet, lui qui veut promouvoir la transition. Il devrait légiférer dès 2024 et commencer à fermer les bornes qui ne sont pas remises aux normes dans les 6 mois. Le panneau d’affichage obligatoire devra indiquer que le prix du kWh, de base en paiement CB sans contact. Pas d’obligation de scanner un QRcode pour s’en servir, les menus doivent être présentés sous forme littéraire trilingue en UE. Pour les utilisateurs de badges et abonnements divers, cela serait un delta fixé selon les opérateurs. La liste des operateurs acceptés par la borne sera affichée dans le menu principal d’accès, par défaut dans la langue du pays. Pour éviter la ventouse, une taxe à la minute progressive sera ajoutée dès la fin de charge. Un N° vert sera présent sur la borne pour signaler tous problèmes, y compris le squat par un véhicule non relié à la borne. Avec ces mesures, peut-être que les choses évolueront plus rapidement.
J’en ai fais l’expérience le weekend dernier sur un trajet Genève – Grenoble.
A l’aller : Aire du Granier sur l’ A43 : 19 euros pour 10,34 kWh consommé (E55C)
Au retour : Aire de St Nazaire les Eymes : A41 22 euros pour 35 kWh (Fastned – sans abonnement)
effectivement c’est la jungle essayons de favoriser les sociétés performantes en s’approvisionnant le plus possible chez celles ci.
tout utilisateur de VE ne pourra qu etre d accord avec la seconde partie de la conclusion d UFC .
les tarifs sont opaques , et mériteraient un gros coup de balais .
la quasi totalité des bornes ont un écran , pourquoi ne pas afficher le prix au kWh pour l operateur et le pris pour les itinérants …. au kWh bien sur
Arrêter la mascarade du paiement au temps ( bizarrement on est jamais a la vitesse de la borne quand c est le cas ) , mais je suis pour conserver la surtaxe post chargement , une place de recharge n est pas une place de stationnement .
pour la premiere partie ( nombre de points de charge ) , as t on pris en compte l article L113-13 ? ( qui prévois que tout parking dispose de 5% de place electrifiées au 1ier janvier 2025 ) ?
d ailleur si AP pouvais faire un article la dessus ….
Oui, c’est clairement la jungle…
Tarifs non indiqués
trop de badges différents
Téléchargement obligatoire d’une application sur smartphone
pas de paiement par CB possible
Tarifs qui vont du simple au quadruple (voir plus)
Borne forte puissance HS / encombrée / sur un parking fermé la nuit
Borne squattée
Zone blanche (sans borne)
Il est temps de réguler un peu !
Je ne vais pas revenir sur les commentaires précédents, vous avez raison : les IRVE, c’est la jungle.
Maintenant, il faudrait que des services de l’Etat mettent un terme à ces abus et incompétences.
Il y a 10 ans, personne ne croyait à l’expansion du VE sauf quelques fans dont je faisais partie, l’Etat et l’Europe faisaient semblant de s’intéresser aux problèmes.
Pourtant des associations de conducteurs bénévoles comme ACOZE FRANCE par exemple, ont essayé d’alerter et de proposer des solutions viables, mais la politique et l’argent a sapé toutes ces bonnes idées, certaines ont quand même été officialisées.
Maintenant, il faut virer toutes ces start up qui ne font que exploiter le client, car il n’ont aucune action tangible sur l’après vente, à savoir le respect d’une borne qui fonctionne, et elles s’engraissent là-dessus, heureusement certaines d’entre elles sont sérieuses, mais leur effectif se compte sur le doigt d’une seule main.
Seules doivent rester les sociétés qui gèrent de A jusqu’à Z l’IRVE proposée, comme TESLA, FASTNED, IONITY, etc… les sociétés pétrolières devraient se proposer aussi efficacement, mais elles sont encore trop timides, pourtant elles disposent déjà de l’infrastructure.
D’ailleurs, l’infrastructure est aussi le gros problème, une station IRVE doit être traversante (voire FASTNED), mais la disponibilité de terrain le permettant est très compliquée.
Les tarifs devraient en effet être gérés comme les carburants: “à la pompe”, mais chaque syndicat d’électricité de France a sa propre gestion tarifaire, c’est là où le bât blesse (en Allemagne , c’est pire !). Il faudrait qu’ENEDIS s’empare sérieusement du problème, car il n’ y a qu’eux qui peuvent sauver cette situation, et c’est faisable, il faut juste la volonté de “taper dans la fourmillière”.
Quand je planifie mon trajet avant un long voyage, je suis toujours frustré de ne pas avoir une estimation du coût de mon trajet, autrement dit que l’appli (ABRP en l’occurrence) ne permette pas de choisir un itinéraire en fonction du coût des recharges. En même temps je les comprends, avec la jungle des tarifs (en fonction du temps passé, de l’opérateur, du badge utilisé, des modifications tarifaires, etc) c’est juste impossible à intégrer cela à une appli (à moins d’utiliser de l’Ai, mais qui va s’amuser à cela pour un marché qui reste encore très minoritaire ?)
Et oui c’est un sujet majeur à ameliorer. Pour l’instant les operateurs se basent quand meme beaucoup sur le fait que la majorité des gens passant a l’electrique sont des classes sociales superieures vu le prix des voitures. Ils se permettent donc de facturer des prix exhorbitants voire de ne meme pas afficher les prix au prealable. Si on est connecté ça va encore car le prix est verifiable sur internet ou sur des applis pour la plupart des fournisseurs. Les bornes affichent souvent le prix egalement.
Le vrai probleme selon moi est plutot l’absence de concurrence. Quand vous arrivez sur une aire d’autoroute et qu’il n’y a les bornes que d’un seul operateur….peu importe le prix il faudra le payer. Pareil pour les bornes appartenant au departement, elle sont installées et ne font pas face à la concurrence d’installateurs privés. Donc je pense que chaque aire d’autoroute devrait proposer au moins 3 operateurs differents.
Mais meme là pas sur que ca fonctionne car le moins cher sera plebiscité et les bornes ne seront jamais disponibles. Pour recharger on sera donc obligé de se rabattre sur l’autre operateur qui est plus cher. La question du prix et de la concurrence va donc etre un vrai casse tete a partir du moment où l’emplacement de la borne et sa disponibilité prennent autant d’importance. Ca met les operateurs bien placés en position de force et ne les poussera pas a baisser leurs prix. Pareil sur autoroute. Si y’a pas assez de borne pour chaque operateur, ils pourront tous garder des prix élevés car le conducteur sera face à un non choix : se brancher ou attendre 20-30-40 minutes (voire plus) pour le faire. Et ça c’est LE vrai probleme des bornes publiques. A partir du moment où tout le monde roulera en electrique….les bornes seront tellement peu disponibles que les gens n’auront pas le choix, ce qui favorisera le maintien de prix élevés. C’est un vrai probleme et je vois vraiment pas comment le regler celui là.
En même temps, qui’accepterait dans la vraie vie d’aller faire le plein de sa voiture et découvrir plus tard au travers d’une appli où de sa banque combien il a payé… Je ne pense même pas que ce soit très légal tout ça.
Sortir Chargemap ou Chargeprice pour vérifier le tarif opérateurs de charge, opérateurs de badges, l’heure de charge pour le hc hp, ceux qui facturent à la min, au kWh, en mix kWh plus min avec un truc dégressif pendant 15 mi comme je l’ai vu hier, faut vraiment siffler la fin de la partie messieurs les politiques.
Si tout les freins au passage au VE ne sont pas éliminés les uns après les autres, ça laisse trop d’arguments aux anti et sur ce point impossible de leur donner tort.
Je roule en VE depuis plus de 10 ans, il n’y avait aucune borne publique au début, et la complexification des tarifs s’est amplifiée avec l’extension des réseaux.
On en arrive à avoir des opérateurs de charge 22kW parfois plus chers que des recharges 150 ou 350kW! Déjà regarder les conditions d’appels d’offre des régions pour installer des bornes serait à cadrer.
Depuis trois ans que j’ai découvert la jungle des tarifs je ne peux qu’applaudir et souhaiter que nos élus légifèrent. (Heureux) locataire d’une model Y depuis 3 semaines et déjà 7000km en Espagne et sud france pour mon travail. J’ai pris pour habitude de n’utiliser presque plus que le réseau Tesla : 0,3€ /Kwh à 0,4€ en moyenne, très proche des sorties autoroutes et à côté de services restauration, plug and play sans badges… bref c’est l’expérience ultime. Ma dernière déconvenue tarifaire : dans un parking Qpark de Chambéry je me dis « tiens pendant mon rendez-vous je vais reprendre 22Kwh (borne de 11kwh) je badge avec Izivia qui était donnée comme la moins chère parmi les 5 cartes que je possède…. Et à la fin la voiture avait chargé 8kwh donc à 4kwh… et avec la tarification à 0.04€/ minute les 1h50 de charge m’ont coûté 6€ !!!! Pour 8kwh !!!! C’est du vol manifeste. Désormais je ne charge plus sur ces réseaux à la c… aux tarifs a géométrie variable et qui plus est ne respectent pas les puissances données .
Il y a tellement d’offres tarifaires disponibles (avec ou sans abonnement, avec ou sans carte de recharge propriétaire etc…) sur la même borne de recharge que les panneaux d’affichages vont avoir la taille des panneaux publicitaires. Il faut dans un premier temps harmoniser le système de facturation au kWh, à la minute ou un mixte des deux.
mais c’est bien la jungle et sans application de comparaison des prix c’est impossible de s’y retrouver.
Comment l’épidémie de Covid, qui a frappé la France en février 2020, a-t-elle pu empêcher d’atteindre l’objectif fixé pour 2020 ? Devait-il être atteint les six derniers mois, à marche forcée ?
Je vous trouve un peu dur sur ce que vous rapportez du point sur le développement du réseau de bornes.
Le rapport propose en page 8 un graphique avec trois projections qui indiquent qu’il pourrait y avoir entre 250 000 et 340 000 bornes déployées en 2030 “selon la tendance de déploiement observée en 2021 ou en 2022” en précisant pour la 3e projection (qui dépasse légèrement les 400 000) “Seule la prolongation de la tendance atteinte aux deux premiers trimestres 2023 permettrait d’atteindre l’objectif fixé. Les efforts de déploiement doivent donc être intensifiés par rapport aux années passées pour que l’objectif de déploiement de points de recharge accessibles au public soit atteint ” ; ce que vous semblez reprendre dans vos arguments : “La courbe des installations devrait donc se cabrer dans le bon sens.”
D’accord avec le constat, l’affichage des prix , mais comment faire simple
Si on prends en compte tous ces aspects, je ne vois pas comment avoir un système simple comme une station service
Je suis contrarié que les pouvoirs publics n’aient pas encore imposé l’affichage des tarifs sur les bornes,
Pour prendre de l’essence, c’est carte bleu et on sait combien on va payer AVANT !
On change d’énergie et c’est open bar pour les opérateurs ; un vrai scandale.
Pour moi, obligation d’affichage et paiement par carte bleue pour toutes les bornes.
Maintenant, si les opérateurs veulent vendre du kW moins cher pour leurs abonnés, qu’ils se défoulent.
Comment ça se passe pour les automobilistes en thermique ?
Et bien je vais vous le dire:
L’affichage du prix des carburants doit respecter une règlementation stricte qui impose notamment aux distributeurs et points de vente :
Certaines précisions viennent d’être ajoutées concernant la taille des caractères figurant sur les appareils de distribution. Celle-ci doit désormais être d’au moins 1 cm de hauteur (au lieu de 2 cm au préalable) et être inscrite en caractères indélébiles très apparents.
Enfin, notez que cette disposition est applicable depuis le 1er janvier 2022.
C’est simple, le gouvernement fait un copié-collé comme je viens de le faire à l’intention des distributeurs de kilowatts et l’affaire est réglée.
Les raiseaux ayant les tarifs les plus élevé racheterons les autres et augmenteront les tarifs.
Les bornes lentes devraient etre soit reglementés soit apartenir au service publique.
J’ai lu. En même temps ca tient sur une page à peine si on enlève les photos et espaces.
C’est plus des totems qu’il va falloir mettre sur les stations mais des écrans de cinéma géant étant donne le nombre d’acteurs sur ce marché et la multiplication des tarifs.
L’énergie n’a jamais été aussi fructueuse au Point que ce même journal fait la promotion d’un grand groupe britannique qui fait aussi dans la fourniture d’Energie pour la mobilité électrique.
Difficile de faire confiance ces derniers temps tant les fournisseurs sont nombreux et inconnus.
Bientôt un 2eme article mettant comme sauveur les électromobilistes avec Octupus Electroverse ?
Bonjour à toutes et tous,
Je pense que cette base de données légale
https://www.data.gouv.fr/fr/datasets/fichier-consolide-des-bornes-de-recharge-pour-vehicules-electriques/
peut donner beaucoup d’informations, sauf les prix évidement.
Par exemple, pour kiwi35 à Longwy il semble que ça ne soit pas le résultat espéré:
https://explore.data.gouv.fr/tableau/?url=https%3A%2F%2Fwww.data.gouv.fr%2Ffr%2Fdatasets%2Fr%2F8d9398ae-3037-48b2-be19-412c24561fbb&adresse_station__contains=Longwy
Le gag c’est qu’il faut connnaitre le code Insee de la commune ou bien une recherche plus complexe.
Eh oui, c’est ce que l’on remarque autour de nous. C’est une des raisons à la méfiance des gens pour le passage au pur électrique. D’ailleurs les gens doivent le savoir, car cela fait maintenant plus de 3 mois que l’Intermarché du coin a installé des bornes PowerDot, avec depuis, personne qui se branche dessus. Aucun affichage du prix, pas de CB, juste un QRcode et débrouillez-vous. Le Carrefour Market lui faisant concurrence un peu plus loin, lui n’a toujours pas installé de bornes, vu l’investissement à faire et le peu d’usager pour rentabiliser la chose. Je comprends donc les seniors qui gardent leur thermique pour voir venir.
En plus de l’éventuel abonnement, on peut dire qu’en général le tarif s’écrit:
A + B*e + C*t + D*t’
Où A est une taxe fixe à la connexion, B est le tarif du kWh, C le tarif de la minute pendant la charge et D le tarif de la minute après la fin de charge ou après “un certain temps”.
Certains de ces 4 facteurs peuvent être nuls et par ailleurs ils varient en fonction du badge employé.
C’est simple en fait :-)
Et cela se complique encore lorsque le prix de la borne comprend (sans le dire explicitement) une part au temps pendant et après la charge, qui ressemble à un droit de stationnement, ce qui n’est pas idiot en zone urbaine dense.
C’est en réalité extrêmement simple . Il suffit d’afficher le prix comme on le fait pour un litre de carburant. Et c’est tout.
A partir de ce moment là, exit les petits calculs d’apothicaires et exit ceux qui charognent sur la bête en vendant des pseudos services d’unification qui ne font qu’alourdir la facture (les multiples cartes)
La solution est : on arrive , on a un (ou 3 prix différents, comme c’est le cas pour 3 carburants différents avec des differences pour la puissance fournie par exemple) et c’est tout.
Carte bleue, on paye, point barre.
On ne peux qu’être d’accord avec UFC Que Choisir, le bazar (et encore je reste “polis”) des badges a la ***, les tarifs au pif, et aussi le paiement à la minute de certains réseaux/opérateur de roaming est scandaleux.
Avoir besoin d’un abonnement pour avoir des tarifs “normaux” est anormal.
Et aussi le fait que souvent des bornes sont HS avec zero humain pour les remettre en état.
Il y a aussi les bornes décoratives, qui sont installées mais dont PERSONNE ne sais sur quel réseau de bornes elles sont. Deux exemple : celles de la Mairie de Longwy, et celle de la Piscine de la Communauté de Longwy… Personne, absolument personne ne sais sur quel réseau elle sont connectées….
Il y a aussi les bornes public, mais ouvertes aux heures d’ouverture du magasin…
A part la projection sur 2030, on ne peut qu’être d’accord avec cette étude.
C’est un vrai repoussoir pour beaucoup.
Un surcout maximum de 10%, voire de 5%, par rapport à un prix affiché devrait être imposé.
On rappelle une fois de plus qu’on est dans la plupart des cas en infraction avec le code du commerce.
Si l’obligation de la carte bleue va bientôt être d’application pour les bornes de plus de 50kW (j’ignore si l’obligation s’applique aux bornes de 50kW, le diable est dans les détails), il n’en va pas de même pour les bornes AC.
A ce sujet, le réseau e-born, dans le sud-est, me parait exemplaire : tarif non-abonné, tarif réduit abonné à la carte (13€/an), tarif abonné au forfait (47€/mois pour 250kWh).
Surcout à la minute après charge complète la journée uniquement.
Voilà qui a été pensé pour des électromobilistes sans accès à une recharge à domicile, probablement par des électromobilistes.
Il ne faut pas faire une grande étude pour ce rendre compte que les Superchargeurs Tesla sont de très loin le meilleur réseau de recharge rapide significatif et le moins cher en plus de sa viabilité et rapidité légendaire.
Les ventes de Tesla ne sont pas prêt de s’arrêter…
On ne peut qu’être d’accord avec le besoin impérieux d’harmonisation et d’obligation de l’affichage. Je pense même que c’est illégal de ne pas afficher un prix…
Afficher les prix ne va pas être simple, vu le nombre d’opérateurs permettant le paiement.
Exemple d’une borne 7 kW à Paris :
18 opérateurs, certains avec et sans abonnement. Les tarifs pour 49 kWh s’échelonnent de 19,79€ pour le moins cher, à 106,80€ pour le plus cher (très bien connu ici).
Peut-on parler d’abus ou qu’est-ce qui explique cette différence ?