Les constructeurs abordent ce deuxième confinement en France lié au Covid-19 avec une première expérience assez traumatisante pour la plupart. Renault y puise cependant un dynamisme nécessaire à une poursuite sereine de son activité.
Livraison possible
Directeur du commerce France de Renault, Ivan Segal se montre positif dans une interview accordée au Journal de l’Automobile. Son optimisme s’appuie déjà sur une distinction fondamentale entre les 2 périodes de confinement : la possibilité cette fois-ci de livrer les voitures à la clientèle.
Une différence essentielle pour maintenir, au moins temporairement, l’activité industrielle. Surtout que les carnets de commandes se sont remplis sous l’impulsion des aides à la relance de l’activité économique française. « Nous sommes ravis du dispositif de click and collect mis en place par le gouvernement », souligne Ivan Segal.
Click and collect
Entre la commande en ligne et la vente à emporter, le scénario du click and collect ne peut se réduire, s’agissant de l’achat d’une voiture, à commander des pizzas. Dans les 2 cas, le client choisit depuis chez lui ce qu’il souhaite obtenir et se rend sur place récupérer son achat au jour et à l’heure fixés entre le commerçant et lui.
Et pour le financement ? Renault propose de traiter ce point avec un commercial, par visioconférence. « Nous allons utiliser tous les outils de distanciation à notre disposition pour répondre aux prospects », assure Ivan Segal.
Ce qui passe par une présence toujours aussi importante dans les médias, mais avec un message différent. Il s’agit de faire un peu de pédagogie « pour leur rappeler qu’ils peuvent acheter des voitures ». Seule l’étape de l’essai, incontournable aux yeux de nombreux automobilistes, est à oublier en cette période de confinement.
Catalogue en ligne
Renault n’est pas le premier constructeur à proposer de configurer en ligne le modèle particulier qui répond le mieux aux désirs et besoins de chaque client.
Là où le Losange va plus loin, c’est en proposant, notamment pour ses ZOE et Twingo électriques, de découvrir si le modèle retenu est disponible et, surtout, dans le cas d’une location longue durée, de déterminer le montant des loyers à acquitter.
Sur le simulateur, plusieurs données peuvent être adaptées à sa propre situation : la durée de l’opération (25, 37, 49 et 61 mois), l’apport personnalisé (0, 1 075, 2 690 et 4 300 euros pour l’offre en cours jusqu’au 30/11/2020 sur la Zoé ; 235,50, 640,50, 735,50, 1 235,50, 1 735,50 et 2 038,50 euros pour la Twingo), et le kilométrage (de 7 500 à 62 500 km sur la période, par incrément de 2 500 km). Une fois le formulaire rempli, c’est un concessionnaire local qui rappellera le client pour finaliser la commande.
C’est un simulateur de vol :-) ?
De toutes façons, à quoi bon, les syndicats feront fermer l’usine pour vice de forme de procédure. Comme au printemps.
Hier j’ai loué un fourgon chez Leroy Merlin pour 17€de heure. Donc c’est possible !
Qu’est qui empercherait Renault de louer ces voitures de démonstration aux particuliers pour 1 heure ?
Avec éventuellement un remise du prix si achat d’un véhicule neuf dans les 3 mois.
Oh mais les digitales c’est hautement toxique, Renault ne le sait pas ?
Oui, les banques aussi se lancent dans la digitalisation, afin de nous faire obéir au doigt. Mais pas à l’œil!
On va même, parait-il, inventer l’empreinte digitale, c’est dire la modernité du mot.
Et au niveau des décorations officielles, il y aura bien sûr la digitalisation d’honneur!
Au fait, il existe des mots moins franglais: numérisation, informatisation…. Ou encore « méthode Tesla ».
« Digitalisation » ? Je ne vois pas le rapport avec le métier de la proctologie ou les joueurs de piano… mais soit
Acheter un voiture sans pouvoir la tester ou même pouvoir la négocier. Pas sûr que la clientèle moyenne soit prêt a ce lancer comme cela surtout pour une VE.
Pour la LLD, c’est quand même le minimum d’avoir un simulateur.
C’est ne pas en avoir qui était un vrai soucis. Et il ne s’agit pas que de Renault.
Le problème est qu’il y a une telle tradition de marchands de tapis dans l’automobile. S’il y a besoin de négocier, c’est que les prix ne sont pas justes et qu’ils prévoient une marge de négociation.
Renault met le doigt dans la digitalisation ?