Disponible à la commande depuis quelques jours, le Tesla Cybertruck dispose d’une belle gamme d’accessoires. Il est notamment possible d’acheter en complément du pick-up électrique le « Basecamp » pour se préparer à l’aventure. Ou encore de choisir le « Color point film ». Attention, le budget peut rapidement exploser.
Le Basecamp : pour transformer le Cybertruck en van d’aventure
Qui dit véhicule exceptionnel, dit forcément accessoires exceptionnels. Pour équiper et habiller son Cybertruck, Tesla se devait de proposer des gadgets hors du commun. C’est précisément ce que la marque a décidé de faire. À l’occasion du lancement du pick-up 100 % électrique, nous avons découvert les accessoires qui permettent de pimper le Cybertruck. Trois retiennent tout particulièrement notre attention : le Basecamp, le Color paint film et la rampe de hayon. Depuis sa conception jusqu’à sa sortie officielle il y a quelques jours, le Tesla Cybertruck a toujours été pensé comme un véhicule d’aventure.
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Highlights/Prices:
• Basecamp: $2,975
• Cybertruck color paint film (matte black or matte white): $6,500
• Cybertruck clear satin film: $5,000
• Tailgate ramp: $400
• Crossbar: $800
• Vault cargo divider:… pic.twitter.com/SDzowbGyS4— Sawyer Merritt (@SawyerMerritt) November 30, 2023
Pour offrir une telle expérience à ses clients, le constructeur américain a voulu mettre le paquet sur la tente de toit. Le Basecamp a été pensé spécifiquement pour se fondre avec le design du Cybertruck. Dotée d’une armature ultra-légère, cette tente « peut être gonflée en quelques minutes à l’aide d’une pompe manuelle, sans qu’il soit nécessaire d’utiliser des arceaux de structure », précise Tesla. Avec cet accessoire, vous pouvez transformer le Cybertruck en un van d’aventure. Le Basecamp est doté d’un matelas qui permet aux utilisateurs de dormir à l’arrière du camion.
À lire aussi Le Tesla Cybertruck est enfin là, mais la réalité n’est pas à la hauteur des promessesSelon la marque, la tente est équipée d’une coque extérieure résistante aux intempéries, avec un auvent extensible qui offre une protection supplémentaire. Pas besoin de structure pour faire tenir la tente, les habitués du camping connaissent déjà cette technique. Le pack se plie et se range au-dessus de la caisse du pick-up électrique, ce qui permet de conserver tout l’espace de rangement. Enfin, il est possible d’activer le mode Basecamp sur l’écran du véhicule pour « une expérience de camping améliorée ». Un accessoire qui donne un bon aperçu des possibilités offertes par le Cybertruck. Son prix : 2 975 dollars (ou 2 700 euros).
Avec le Color paint film, Tesla se passe de cabine de peinture
Avec sa carrosserie en acier inoxydable, le pick-up électrique est proposé de base sans peinture. Il n’en a pas besoin pour être protégé des chocs. Son armure métallique se suffit à elle-même. Il est toutefois possible de choisir l’option « Color paint film » pour différencier votre modèle. Deux couleurs sont disponibles : un noir satin ou un blanc satin. Un film de « qualité supérieure » à base d’uréthane et « auto-réparateur » selon la marque. Il serait aussi plus respectueux de l’environnement que les revêtements en vinyle traditionnels.
À lire aussi La production du Cybertruck peut-elle causer la perte financière de Tesla ?Le constructeur promet qu’il couvre « toutes les surfaces extérieures en acier inoxydable ». En revanche, ce n’est pas donné. Il faudra débourser 6 500 dollars pour s’offrir cette option (6 000 euros). Le prix comprend (heureusement) le film et la pose. Début novembre, un Cybertruck noir a justement été aperçu en Californie. À son bord, Franz von Holzhausen, le designer en chef de Tesla. Le film noir de son modèle était particulièrement mal posé. Ce n’était pas le cas des véhicules présentés à l’occasion de l’événement de lancement du 30 novembre. Tesla a fait des efforts, ce qui est plutôt rassurant pour les futurs modèles de série.
La rampe de hayon : l’accessoire idéal pour les professionnels
Enfin, Tesla propose à ses clients d’équiper leur Cybertruck avec une rampe de hayon. Un élément intéressant pour les professionnels qui vont devoir charger et décharger du matériel lourd à bord du pick-up électrique. Mais aussi très pratique pour les particuliers qui souhaitent installer une moto dans le coffre du véhicule. Une rampe légère et facile à installer. Avec deux rampes comme celle-ci, il est aussi possible de charger des véhicules à quatre roues, comme un quad.
Tesla précise que la rampe peut être facilement rangée dans le coffre à bagages lorsqu’elle n’est pas utilisée. Elle est fabriquée en aluminium. Limite de charge : 350 kg par rampe. La rampe pliable est livrée avec une sangle à cliquet équipée d’un crochet. Son prix : 400 dollars (ou 370 euros). Avec toute cette gamme d’accessoires, Tesla fait de son Cybertruck un véhicule multi-usages. Il permet autant de partir à l’aventure un week-end, que de servir sur un chantier du bâtiment. Malin !
Et sinon on sait si les ventes se passent bien ?
Accessoires plus ou moins utile histoire de noyer le poisson car rien concernant le pack batterie supplémentaire qui est censé augmenter l’autonomie.
Autant je comprends les articles sur les voitures chinoises, car elles arrivent (ou sont déjà arrivées) en Europe.
Autant parler d’un véhicule qui s’écoulera à moins d’exemplaires qu’une Citroën e-Méhari, qui est conçu pour les fermiers américains, j’ai de la peine à y voir un intérêt.Les États-Unis c’est un peu les insulaires de l’automobile dans l’origine des espèces de Darwin: ils font des voitures qui sont strictement adaptées à leur marché. Ces mêmes voitures, à de rares exceptions près comme la Model 3, font des bides à l’exportation.
Par contre les entrants, qu’ils soient japonais ou européens, n’ont aucune difficulté à prendre des parts de marché aux États-Unis car justement ils sont mieux adaptés (sélection naturelle sur les marchés compétitifs en Europe et en Asie) et prennent facilement le dessus sur les espèces locales.
C’est ce qui pourrait être la malédiction de Tesla: un centre de décision aux États-Unis, là précisément où l’industrie et le marché automobile sont les plus en retard. Ils ont fortement intérêt à faire comme Ford à une époque: faire concevoir leurs véhicules par des européens ou des asiatiques.
Il y a d’ailleurs la critique qui est souvent soumise à l’encontre de Tesla peut être généralisée à tous les constructeurs américains: l’approche toute américaine sur le niveau de finition des véhicules. On est sur du “ça suffira bien comme ça” dans les bureaux d’étude américains, alors qu’en Europe et en Asie la finition est un aspect pris très au sérieux.
Si la – peut-être un jour – future Model 2 bénéficie de la moitié du buzz du cybertruck, ce sera un succès planétaire. Vivement que ça se termine.
C’est sympa la société de consommation.
Voilà un machin coûteux à l’utilité contestable qui n’est même pas fabriqué que l’on peu déjà commander des accessoire tout aussi inutiles.
Et l’on veut nous faire croire que le patron de cette entreprise œuvre pour l’avenir de notre planète….
Je m’interroge sur la pertinence de cet article, sachant que le cybertruck ne sera pas vendu en France…
Parler de la sortie du véhicule pourquoi pas même si on ne le verra jamais chez nous, mais de là à montrer les accessoires ça devient un peu ridicule.