Certains pays commencent à réviser les aides accordées à l’achat de véhicules électriques et hybrides rechargeables. Motivés par la croissance importante des ventes et la nécessité de contrôler étroitement leurs dépenses publiques, ils réduisent des subventions pourtant indispensables à l’essor de ces véhicules.
Il y a désormais 2 millions de véhicules électriques dans le monde selon le dernier rapport de l’Agence Internationale de l’Énergie. C’est à la fois considérable et insignifiant. Considérable parce que les ventes ont explosées depuis l’apparition il y a quelques années des premiers modèles grand public, insignifiant parce-qu’elles sont noyées dans une masse de plus d’1,5 milliards de véhicules thermiques.
Le rythme d’accroissement du parc de véhicules électriques ne suit pas celui des impératifs environnementaux et sanitaires considérables qui s’imposent à l’humanité. Il suffit de regarder le graphique fourni avec le rapport de l’IEA pour s’apercevoir que les véhicules électriques et hybrides rechargeables ne se développent significativement que dans des pays développés qui proposent des incitatifs à l’achat.
La France s’interroge sur le coût des subventions
Ces pays pourront-ils maintenir indéfiniment des aides qui pèsent lourd sur leurs finances ? En France, le bonus de 6000 € accordé aux véhicules électriques et hybrides rechargeables devrait coûter 322 millions d’euros en 2017 selon la Cour des comptes. S’il n’est pour l’instant pas prévu de le modifier, l’organe de contrôle se « pose la question du maintien à moyen terme d’une aide ».
Croissance malgré la diminution des aides en Chine
En Chine, les subventions ont déjà été abaissées en début d’année. Le premier marché mondial de l’électrique a réduit ses aides gouvernementales de 20% et les autorités locales ont limités leurs incitatifs à 50% des aides nationales.
Des ajustements qui n’ont cependant pas ébranlé la forte croissance des ventes, toujours autour de +30% sur les premiers mois de 2017 par rapport à l’année dernière.
Le Danemark se rattrape après la pulvérisation des ventes
Surpris par l’effondrement brutal des ventes de véhicules électriques (-68% entre 2015 et 2016) consécutif à la suppression d’une exonération de taxes, le gouvernement danois va finalement réintégrer cette année un rabais proportionnel à la capacité des batteries.
En Hollande, les ventes d’hybrides rechargeables ont chuté de 50% entre 2015 et 2016 suite à un alignement de leur fiscalité sur celle des véhicules thermiques.
En Géorgie, le marché anéanti par la suppression des subventions
La chute la plus vertigineuse est celle des ventes de V.E et PHEV dans l’état de Géorgie aux États-Unis. Un mois après la suppression de l’aide locale de 5000$ à l’achat en 2015, elles ont baissé de 83%.
En proie à des difficultés budgétaires, l’état n’a toujours pas prévu de rétablir des incitatifs.
Le véhicule électrique insignifiant dans les pays sans aides publiques
Deux pays développés illustrent bien le lien étroit entre incitatifs gouvernementaux et croissance des ventes de véhicules électriques et hybrides rechargeables : l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Ces deux nations très motorisées (3,5 millions de véhicules pour 4,5 millions d’habitants en Nouvelle-Zélande) sont totalement dépourvues d’aides publiques à l’achat.
Résultat ? Le véhicule électrique est embryonnaire. En 2017, seulement 4420 V.E et PHEV circulent en Australie et 3576 en Nouvelle-Zélande. Le prix stable des hydrocarbures et l’absence de normes antipollution restrictives en Australie n’augure pas un changement immédiat de leur politique.
Les avantages de la technologie électrique plus séduisants que ses subventions ?
Même si les aides publiques commencent à être remises en cause, le nombre de véhicules électriques sur Terre continue d’augmenter. Il existe aussi des particularités locales rassurantes.
Ainsi, en dépit de la baisse de moitié des subventions accordées aux hybrides rechargeables en Suède, les ventes ont poursuivi leur hausse (+83% entre 2015 et 2016) grâce aux flottes d’entreprises séduites par les avantages propres à cette technologie. Le économies de carburant et d’entretien réalisées sur des véhicules PHEV utilisés intensivement leur permettent de compenser un prix d’achat élevé.
Pas de véhicule électrique sans subventions selon Carlos Ghosn
Pour Carlos Ghosn, le patron de Renault-Nissan, le marché du véhicule électrique et hybride rechargeable doit encore être maintenu sous perfusion « pas pour une période illimitée mais juste pour être sûr d’impulser les ventes ». Dans une entrevue accordée aux médias la semaine dernière, il explique qu’« il est très difficile de rendre attractif l’achat de véhicules électriques sans subventions gouvernementales ».
« La technologie des batteries n’est pas encore à un niveau qui permet aux acheteurs de véhicules bon marché de s’en préoccuper » assure Carlos Ghosn. Selon lui, l’intérêt principal des véhicules électriques réside dans le faible nombre de pièces en mouvement par rapport aux véhicules thermiques, qui offrirait « de grands potentiels de profit pour les constructeurs automobiles ».
« Les voitures électriques sont par définition plus simples à assembler, il n’y a rien de coûteux dans [leur] technologie, [elles] peuvent être très compétitives. Mais tant que les véhicules électriques représenteront moins d’un demi-pour cent de toute l’industrie, ça sera difficile pour elles d’être compétitives face aux 99,5% […] de moteurs à combustion interne » explique le dirigeant.
Les modèles électriques toujours deux fois plus chers que les versions thermiques
Des arguments étonnants qui contrastent avec les prix de vente toujours très élevés des véhicules électriques. Comment une technologie alors peu coûteuse peut elle aboutir à commercialiser des modèles électriques deux fois plus chers que leur version thermique ? Qu’est ce qui justifie les 29 700 € hors bonus de la Renault Zoé 40 vendue sans même sa batterie ? Pourquoi une Volkswagen Golf essence coûte ainsi 19 060 € et son équivalent électrique 39 350 € hors bonus ?
L’effort doit probablement être partagé entre les constructeurs et les subventions publiques pour soutenir la croissance des véhicules électriques et hybrides rechargeables. Les gouvernements ne pourront peut-être pas indéfiniment maintenir de coûteuses subventions en leur faveur.
Eh oui, le VE (de masse) n’étant pas encore tout-à-fait au niveau du thermique (côté batterie), il a besoin de subvention. Il faut encore attendre la sortie des nouvelles techno-batteries vers 2020-2025 pour vraiment lancer le VE sur le marché aussi concurrentiel du VP. Quant-aux constructeurs traditionnels, ils savent très bien que le point faible est la batterie, mais ils ne le disent pas pour ne pas brider le marché trop tôt, car il faut quand-même commencer à en vendre pour amortir les coûts R&D en cours de développement (c’est pour cela que c’est encore apparemment cher, même sans la batterie). Le moteur de la ZOE coûte autant qu’un petit thermique pour l’instant …
Pour eux, le « break-event » se situe vers 2025, et croyez-le ou non, ce n’est pas l’entretien mécanique le frein majeur au VE, mais bien le fait que faire un VE devient maintenant possible pour des « petites entreprises » qui achètent tout le kit de motorisation clé-en-main aux équipementiers, et que, pour garder un peu la main, il faut que les traditionnels fassent eux même la motorisation + transmission (ex : moteur Renault = copie relookée du Continental). Et c’est vrai que de ce côté-là, Tesla a compris tout de suite l’affaire mais leur moteur n’est pas au top niveau efficience, avis d’un pro …
Donc, tout-çà pour dire que oui, il faut aider le départ de ces nouvelles technologies, du moins jusqu’en 2020, le temps des amortissements en fait !
§
Pour moi le calcul est vite fait!
Je dois remplacer un vieux diesel de 96 me servant de deuxieme vehicule familial et de vehicule de livraison ; environ 25000kms par an.
Avec le système de subventions en place, je touche :
10000€ de superbonus
2000€ de prime haute normandie pour l’acquisition d’un VE + 30% de prise en charge de la prise.
0€ de TVS
0€ de CG
119€ de location mensuelle dont je récupère environ 20€ de TVA.
En gros la zoé modèle intens me revient à l’achat (car je l’achète) après négo à environ 11000€, soit moins qu’une clio essence d’entrée de gamme, me coutera 50€ de révision annuelle, la consommation électrique (négligeable car imputée sur facture globale de mon entreprise). La location mensuelle de la batterie me revient moins cher que la consommation mensuelle d’essence ou de diesel d’une clio pour mon utilisation.
Sachant que je garde mes véhicules le plus longtemps possible, qu’un moteur électrique peut faire des centaines de milliers de kms, et que le contrat de location prévoit un remplacement des batteries si leurs capacités se dégradent trop (en gros tous les 6-7 ans avec mon utilisation), J’ai sauté le pas!
J’oubliais également les retombés en terme d’image pour mon entreprise.
Sans les subventions, c’était une clio diesel.
Hugo et Michaël font un amalgamme entre deux mesures qui n’ont rien à voir entre elles.
Il y a, d’une part, le bonus/malus qui, normalement, ne coûte rien au contribuable : il suffit de modifier le barème du malus pour compenser le montant du bonus.
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2015/06/03/20002-20150603ARTFIG00143-l-etat-fait-des-benefices-sur-le-bonus-malus.php
Il y a, d’autre part, la prime à la casse (appelée improprement « superbonus »), qui, elle, est à la charge intégrale du contribuable.
Pas de chance, sur ce poste, les résultats ont dépassé les espérances (et les budgets prévus).
Il n’y a donc, amha, pas lieu de susciter une psychose sur la suppression du bonus.
La diminution, voire la suppression, de la prime à la casse est, par contre probable.
Les constructeurs européens sont en position d’oligopole et feront le maximum pour puiser dans les caisses de l’Etat, même si ce dernier est actionnaire du constructeur !
La seule bonne nouvelle est l’offensive du modèle économique de Tesla, qui obligera les constructeurs historiques à sortir de leur rente des VT.
Je verrais même après les modèles SEXY, un modèle ultra accessible type Dacia Electrique pour conquérir le marché Indien, Chinois, Américain du sud et Africain…et sans compter sur des subventions !
Goshn le dit ouvertement: le VE ne rapporte plus rien à terme à cause d’un entretien quasi nul, et il faut alors de grosses subventions pour masquer le prix exorbitant du prix de vente ! Il va falloir changer de modèle économique. Et en effet le VE ne permettra plus d’empocher des milliards (bénéfices records pour le groupe) en entretien comme aujourd’hui. Ne pas oublier que la marge sur la vente d’un VT est quasi nulle aujourd’hui et qu’ils se rattrapent largement plus tard ! Avec le VE il va falloir trouver de nouvelles équations, synergies avec la production d’énergie, stockage, recharge, conduite autonome, flotte de VE partagés, etc … Les constructeurs historiques semblent encore bien encrés ds leur modèle actuel et il sera quasiment impossible de changer un esprit d’entreprise à tous les échelons (regardez les commerciaux !).
Le bonus de 6000€ n’est que pour les véhicules 100% électriques. Pour les hybrides (même rechargeable) c’est 1000€. Et tant mieux, car ils produisent autant de CO2 qu’un diesel !
Ca fait deux billets sur le même sujet en une semaine, je me demande ou on veut en venir, ou plutôt ou veulent en venir ceux qui distillent ce genre d’idées (les subventions pèsent lourd sur leurs finances)
Ce qui est complètement faux chaque euro investi dans le VE en fait économiser des centaines, par ailleurs.
N’y aurait-il pas du lobbying pétrolier caché la dessous?
Il n’est pas impossible qu’ils commencent sérieusement à s’inquiéter de la monté en puissance du VE, ils doivent avoir des projections à moyen terme qui les font flipper, et c’est tant mieux.
Je pense que AP devrait arrêter de se faire le relaie de ces désinformations.
Le constructeurs se goinfrent (29700€SANS batterie), avec un prix de locabat qui a augmenté alors que le prix de batterie négociés par les constructeurs auto auprès des fabricants est passé de 800 $ à 150$ cherchez l’erreur …
Tant que la concurrence (chinoise, coréenne, tesla voir indienne), ne sera pas massivement présente, les constructeurs « traditionnalistes » se gaveront sue les ve, et continueront à demander des aides , et continueront le plus longtemps possible leur commerce et aprés vente de thermiques (hybridées ou pas), particulièrement juteux.
La solution que je propose est d’indexer l’aide financière à la capacité batterie 1000€ pour 10 kWh, 2000€ pour 20 kWh etc avec plafond à 6000€, évidemment réservé aux véhicules pouvant rouler exclusivement qu’à l’électricité (pour éviter les effets d’aubaine).
S’ils veulent une vrais solution elle est tres simple. Prendre l’interdiction de la commercialisation des véhicules thermique (ce que certains pays on déjà annoncer eux) dans ce cas plus besoin de bonus.
Mais attention cette interdiction va avoir une conséquence énorme d’excédent financier pour la France une économie de plus de 20 milliard d’€ par an en produits pétrolier et les hôpitaux auront beaucoup de mourant à s’occuper plus 48000 par an et cela va générer une économie en frais de santé de plus d’un milliard par an selon le rapport de la commission sénatoriale qui s’est pencher sur le problème. C’est cela le probleme.😤
Carlos est pour le maintien ..
évidement la location a vie sa rapporte .
« » La technologie des batteries n’est pas encore à un niveau qui permet aux acheteurs de véhicules bon marché de s’en préoccuper » assure Carlos Ghosn »
Pourtant les besoins sont couvert largement quand on connais le kilométrage journalier moyen …..c’est quand même incroyable d entendre ca de la part d’un grand patron…….
« il n’y a rien de coûteux dans [leur] technologie, [elles] peuvent être très compétitives. »
une vérité enfin dit…C’est déjà ca …
« , l’intérêt principal des véhicules électriques réside dans le faible nombre de pièces en mouvement par rapport aux véhicules thermiques, qui offrirait « de grands potentiels de profit pour les constructeurs automobiles ». »
ils gagnerait plus que le cout du SAV ?? un doute quand même …sur la durée de vie complète d’un véhicule ….et toute les pieces d’usures a changer..
Depuis la sortie de la Leaf et de la Zoé, le kWh est passé de ~800$ à ~150$.
Je comprends que les aides de 6.000€ ou plus quand le kWh était à ~800$, mais maintenant que le kWh est négociable à 150$, je trouve anormale que les voitures embarquant 25kWh reçoivent 6.000€.
J’ai toujours défendu l’aide au kWh, et peut importe si c’est une hybride, une hybride rechargeable ou une voiture électrique.
Avec une aide de 100€ par kWh, une hybride avec 3kWh peut prétendre à 300€ d’aide.
Et une hybride rechargeable avec 8kWh recevra une aide de 800€.
Une BMW i3 30kWh avec ou sans REX recevra 3.000€ d’aide.
Bien sûr Tesla recevrait 7.500€ ou 10.000€ d’aide, mais on cape les aides à 6.000€ et pour des prix de voitures qui ne dépassent pas une certaine limite.
Et pour réviser le montant des aides, on peut jouer sur les aides au kWh. On peut le passer à 75€/kWh.
Quant aux prix élevés des voitures électriques, je suis sûr qu’une Zoé 40 ne coûte pas plus de 22.000€ TTC sortie d’usine et doit pouvoir être vendu à 25.000€ TTC dans les concessions hors bonus.
Maintenant que Renault et Nissan peuvent avoir deux plateformes pour les voitures électriques, ils faut que Renault-Nissan arrivent à baisser le prix d’entrée, soit en activant Dacia, soit en passant le relais des prix élevés vers leurs marques Genesis ou Alpine.
D’ailleurs Nissan aurait dû faire une Genesis électrique avec 75kWh de batterie et la vendre à 75.000€ pour aller concurrencer les Audi A4. Et à ce moment là la Marque Genesis aurait pris une dimension supérieur en Europe. Dommage de rater le coche.
les premiers arrivants ont toujours financés l’outil industriel.
pour le moment, les usines commencent à faire « des » lignes au lieu d’une seule … et les usines de cellules … ne sont pas encore sorties de terre pour la demande de demain (2020).
donc, les industries maintiennent les prix hauts pour ne pas être bloquées par le client « qui en veut ».
si 1 client veut à 40 000 euros … imaginez à 20 000 euros.
au moins 5.
c’est l’effet exponentiel d’une solution rentable dés l’achat.
Finalement c’est peut être comme l’aide au logement qui fait augmenter les loyers.
Est ce que les constructeurs ne se font pas de La marge à bon compte sur le dos de l’état.
Et en même temps recule le moment douloureux pour les garagistes. Moins d’entretiens. Tout le business modèle remis en cause.
La batterie coûte cher encore Mais le double Du prix d’un VT pour un VE est un pire scandale.
Il faut réduire les autorisations de circuler et nettement favoriser les VE.
Sans compter les aides fiscales que reçoivent les sociétés pétrolières pour explorer de nouveaux gisements et autres, il seraient peut-être intéressant pour les États, si près de leur sous, d’arrêter de subventionner le diesel, et dans une moindre mesure l’essence, avec des économies bien plus importantes que toutes les aides aux voitures électriques!
Le cas du Danemark est criant, puisque non seulement ils ont retiré les exemptions de taxes d’importations dont bénéficiaient les EV, mais en plus ils ont transféré ces exemptions pour des voitures diesels pour entreprise (du coup, des flottes qui commençaient à passer à l’électrique en sont revenues aux polluants diesel! Au bénéfice des constructeurs auto du voisin Allemand qui se sont frottés les mains lors des élections de 2015 qui a mis au pouvoir ce gouvernement de droite appuyé par ces constructeurs…)!
A Hong-Kong, ce scénario risque de se répéter puisque ces mêmes types d’exemptions existaient pour les VE et viennent d’être supprimer le 1 Avril dernier (non, ce n’était pas un poisson…). Ce « nivellement » des taxes a été fortement « demandé » (pour ne pas dire exigé) par Mercedes, Audi et BMW, qui voyaient les ventes de leurs chères haut de gammes diesel phagocytées par la vente des Tesla! Tesla avait conquit plus de 80% du marché des électriques tout simplement. Les constructeurs allemands n’ayant pas investit dans l’électrique à temps et donc n’ayant pas de voiture capable de concurrencer la Tesla ont préféré faire pression sur le gouvernement de Hong-Kong pour qu’il muselle Tesla.
Franchement, quand ces marchants de morts à petit feu que sont ces constructeurs Allemands de diesel devront payés à chaque voiture vendue pour les vrais méfaits de leur incurie, le jeu sera vraiment enfin nivelé!
29000 euros hors batterie, c’est juste une grosse arnaque.
oui il.faut que les prix des véhicules baissent.D’un autre côté cela ne me semble pas insupportable. Mais les constructeurs ne vont probablement pas jouer le jeu.
Les évolutions technologisues vont améliorer la rentabilité de ces modèles mais est-ce que cela va augmenter de la même façon que les aides baissent ?
Facile … y’a qu’à essayer
1/ supprimer les aides
2/ ajouter 0,15€ /kWh de TICPE sur le carburant électrique, TVA en sus évidemment, comme pour le carburant liquide (bon en fait c’est le prix du courant en Allemagne à 0,27€/kWh … le double de la France)
Prévision des ventes = ???