Lors du Festival de vitesse de Goodwood, le constructeur a indiqué que le lieu de la production de la future Mini électrique sera annoncé fin septembre.

Attendue en 2019, la future Mini électrique cherche toujours son site de production. A l’occasion du Festival de vitesse de Goodwood, Ian Robertson, directeur international des ventes, a annoncé que la marque, propriété du BMW, annoncera sa décision d’ici à la fin du mois de septembre.

Conséquences du Brexit

Si la plupart des Mini sont aujourd’hui à 70 % produites au Royaume-Uni,q ui assure 70 % e la production, le nombreuses inconnues quant à l’issue du Brexit pousse le constructeur à changer son fusil d’épaule pour envisager deux autres sites de production, tous deux situés en Allemagne. Le premier est l’usine Regensburg , où certaines Mini sont d’ores et déjà produits, et le second est celle de Leipzig qui assure aujourd’hui l’assemblage de la BMW i3.

Pour le constructeur, la décision n’est pas simple et dépendra de l’évolution du Brexit, notamment au niveau des tarifs douaniers. Sur ce point, la mécanique n’est pas évidente, d’autant qu’on ne sait pas vers quoi vont aboutir les discussions entre le Royaume-Uni et l’Europe. « Si vous produisez le moteur en Allemagne, que vous assemblez la voiture dans une usine britannique et que vous vendez cette voiture sur le marché allemand, les tarifs douaniers pourraient être remboursés » a estimé le responsable du groupe, précisant avoir déjà renocntré à plusieurs reprises le ministe de l’industrie britannique, Greg Cack. Objectif : avoir un soutien et des garanties si le constructeur décide de conserver sa production outre-manche. Car si les négociations du Brexit tournent mal, Mini a beaucoup à perdre sur ses véhicules vendus à l’export. Le gouvernement britannique devra donc mettre la main à la poche pour convaincre son constructeur national d’industrialiser sa voiture électrique sur son territoire.

Renaissance

Si l’électrique n’a jamais fait officiellement partie du catalogue du constructeur britannique, quelques centaines de prototypes, dont une cinquantaine en France, avaient été testé dans le cadre du projet i à partir de 2008. Piloté par BMW, ce programme comprenait également les tests de l’ActiveE et visait à “préparer” l’offre électrique du constructeur. Une expérimentation grandeur nature qui a abouti au lancement commercial de la BMW i3 en 2013. Baptisé Mini E, le prototype de l’époque de l’époque avait condamné ses places arrières pour y loger un pack batteries de 35 kWh autorisant 240 kilomètres d’autonomie ce qui était énorme pour l’époque.

Reste maintenant à connaitre les caractéristiques de cette future Mini électrique. Compte tenu qu’elle n’arrivera pas avant 2019 en concessions, un pack batterie de 40 kWh serait un strict minimum… Peut-être aurons nous droit à un premier proto mi-septembre à Francfort…

Source : Reuters