Le gouvernement japonais va offrir une énorme subvention à Toyota pour ses batteries. Le pays veut contester la suprématie à venir des constructeurs chinois en matière de voiture électrique.
Le Japon ne veut pas perdre ses constructeurs et leur production locale de voitures électriques. Avec l’avènement des constructeurs chinois, les difficultés des marques japonaises se font plus nombreuses.
En Chine, les voitures électriques venant du Pays du Soleil Levant subissent un désamour du public local. Désormais, le défi du Japon est de ne pas subir de défaite commerciale sur ses propres terres face aux constructeurs chinois.
Pour cela, le gouvernement japonais a promis de financer à hauteur de 118 milliards de yens un projet autour de Toyota. Le constructeur et ses partenaires bénéficieront de cette somme, équivalente à 765 millions d’euros, pour produire de batteries de voitures électriques sur le sol japonais.
Le gouvernement local veut museler les ventes de voitures chinoises en réduisant ses coûts. Pour y parvenir, produire les batteries dans le pays est essentiel, ce qui réduira les coûts, et donc le prix final.
« J’espère que de larges investissements par Toyota et d’autres vont renforcer de manière significative la chaîne d’approvisionnement dans les batteries de notre pays », a déclaré Yasutoshi Nishimura, le ministre de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie du Japon.
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S’affranchir d’une production à l’étranger et ne pas sous-traiter permet ainsi de relocaliser la chaîne d’approvisionnement. Cela présente deux avantages : le risque de pénurie de batteries et semi-conducteurs est moins important, tandis que le coût de production des composants, et donc des voitures, est revu à la baisse.
De plus, cette politique permet aussi de ne pas affaiblir l’économie du pays et son industrie automobile. Car comme tous les pays, le Japon subit la pression de la Chine sur les véhicules ‘zéro émission’.
On savait déjà que les États-Unis s’inquiétaient de la menace de son nouveau rival, bien mieux placé sur les prix. Joe Biden avait ainsi proclamé l’Inflation Reduction Act, visant à favoriser la production de voitures aux États-Unis.
En France, Emmanuel Macron a, lui aussi, annoncé le mois dernier une aide du même type. Le bonus écologique ne s’appliquera ainsi qu’aux véhicules produits en France et en Europe. Et le fait de contrer l’offensive chinoise sur le marché n’avait pas été caché par le Président de la République.
Toyota a pris des cours de mendicité aux subventions chez Stellantis…
Je ne suis pas certain que la pression de la Chine subit par le Japon, soit la même que pour les autres pays. En tout cas, sur leur propre territoire. Ils ont une concurrence forte à l’étranger, mais au Japon, c’est une autre histoire. La chine et les chinois restent mal vu par les japonais (relire ses cours d’histoire pour comprendre).
Enfin les pays comprennent que cette dépendance au tout chinois est une hérésie : environnementale d’abord, mais aussi économique et sociétale.
Bravo aux japonais….. Espérons qu’en Europe on soit moins idiots que les japonais et les américains et que l’on investisse dans la même direction…. Ça a commencé mais croisons les doigts pour que le soufflet ne retombe pas avant même d’être cuit !!!!
Le protectionnisme est la seule alternative pour l’avenir…. Il faut arrêter de faire n’importe quoi…. Le prix ne fait pas tout….
Les consommateurs ont aussi une grande responsabilité sur le devenir de chacun.
Comme disait notre illustre Coluche : « dire qu’il suffirait de ne pas acheter pour que ça ne se vende pas » !!!!! Il avait anticipé cette folie du tout chinois….
Surprenant car le Japon n’est pas un débutant en production de batterie
Panasonic cela vous parle ?
et aesc ?