La suite de votre contenu après cette annonce
Les nouveaux droits de douane posent de sérieux problèmes aux marques automobiles. Volvo ne s’en cache pas : les nouveaux ES90 et EX90 sont sous pression. Leur rentabilité pourrait même être affectée par la situation géopolitique actuelle.
La montée des tensions commerciales entre la Chine, l’Europe et les États-Unis fragilise le modèle économique des constructeurs automobiles. Volvo, une marque détenue par le groupe chinois Geely, doit désormais composer avec des barrières douanières renforcées qui impactent directement ses véhicules électriques.
Le constructeur suédois vient ainsi d’annoncer une charge exceptionnelle de 11,4 milliards de couronnes suédoises (environ 1 milliard d’euros) dans ses comptes du deuxième trimestre. En clair, la rentabilité espérée pour les EX90 et ES90 ne sera pas au rendez-vous, malgré des volumes de production rehaussés et de jolis progrès techniques.
À lire aussiAux États-Unis, la berline Volvo ES90 ne peut carrément plus être commercialisée de manière rentable. En Europe, la situation n’est pas beaucoup mieux car les marges sont étouffées par le coût des droits de douane. L’EX90, quant à lui, pâtit encore des retards accumulés dans son développement, qui ont engendré des surcoûts.
Pour autant, Volvo persiste dans sa stratégie d’électrification. La firme de Göteborg reste persuadée que « les bases technologiques développées pour ces modèles serviront à la prochaine génération ». Notamment à l’EX60 attendu en 2026. Mais en attendant, la marque devra naviguer dans un contexte international de plus en plus incertain.
La suite de votre contenu après cette annonce
Le meilleur d'Automobile Propre, dans votre boite mail !
Découvrez nos thématiques voiture électrique, voiture hybride, équipements & services et bien d’autres
S'inscrire gratuitement