Malgré la crise du Covid-19, le groupe américain a réalisé de nouveaux bénéfices au second trimestre 2020.
Une fois de plus, Tesla est parvenu à surprendre les investisseurs. Alors que beaucoup s’attendaient à le voir passer dans le rouge en raison de l’épidémie de coronavirus, le constructeur a finalement annoncé des résultats au-delà des attentes.
Au total, le groupe américain a généré un peu plus de 6 milliards de dollars de chiffre d’affaires au deuxième trimestre 2020. C’est environ un milliard de dollars de plus que les prévisions et seulement 5 % de moins qu’il y a un an. En matière de résultat, Tesla reste dans le vert pour le quatrième trimestre consécutif et annonce un bénéfice net de 104 millions de dollars.
« Notre résultat opérationnel s’est amélioré au T2 malgré des circonstances difficiles » résume le constructeur dans un communiqué. En pratique, la baisse des coûts d’exploitation liée à la réduction temporaire des charges de rémunération des employés a permis de compenser les coûts importants liés aux fermetures d’usines. Mais ce qui a surtout « sauvé » le trimestre de Tesla, ce sont les émissions de crédits réglementaires. Sur la période, le constructeur a enregistré 428 millions de dollars de revenus grâce à ces « crédits zéro-émission » vendus à d’autres constructeurs qui en ont besoin pour éviter les pénalités gouvernementales.
Plus de 90.000 véhicules livrés
Pour Tesla, ces résultats financiers font écho aux chiffres de ventes annoncés en début de mois. Sur la période, le constructeur a livré 90.650 véhicules, dont 80.000 Model 3/Model Y . Parvenant à maintenir ses livraisons grâce à des mesures spécifiques de distanciation, le constructeur est parvenu à limiter la casse, accusant une baisse de l’ordre de 5 % par rapport à l’an dernier là où la plupart des constructeurs enregistraient des chutes de plus de 25 % en raison des fermetures de concessions.
Pour plus d’information, retrouvez ci-dessous l’intégralité du rapport du constructeur.
L’article pourrait être un peu plus approfondi. Premièrement, le montant de 428 millions pour les quotas CO2 ne peut pas être un chiffre trimestriel, le volume de vente et le montant des amendes n’étant pas assez élevés (et de loin). A ma connaissance, ce système n’est en place qu’en Europe. Donc c’est au mieux un montant annuel. Passer cette rentrée d’argent exceptionnelle sur le bilan du trimestre permet de passer artificiellement le trimestre en positif (ce qui se fait couramment, pour diverses raisons). En l’occurrence, il y a des rumeurs de passage de Tesla au SP 500, pour lequel il est nécessaire de justifier de 4 trimestres positifs consécutifs. Donc ce trimestre ne présage en rien du bilan annuel, vu que Tesla a grillé son joker. Quant aux investissements dans de nouvelles usines, quelle est leur place dans ce bilan ? Sachant que Tesla procédé a une augmentation de capital (de 3 milliards, si je me souviens bien), justement pour avoir de l’argent frais à investir, ils ne devraient pas y apparaître.
J’avoue que depuis juin, je vois beaucoup plus de Tesla qu’avant. Je ne sais pas si il y a eu un boom des livraisons mais on en voit beaucoup plus sur les routes.
Excusez ma naïveté, mais quand je lis ceci : « Mais ce qui a surtout « sauvé » le trimestre de Tesla, ce sont les émissions de crédits réglementaires. Sur la période, le constructeur a enregistré 428 millions de dollars de revenus grâce à ces « crédits zéro-émission » vendus à d’autres constructeurs qui en ont besoin pour éviter les pénalités gouvernementales. », je pense qu’il y a un sérieux problème de réglementation : il devrait tout simplement être interdit par les lois de tous les Etats de la planète d’autoriser « les autres » à polluer contre de l’argent. Tout le monde est d’accord pour limiter autant que possible les émissions de CO2, mais en fait personne ne fait rien, on laisse faire. Le fric, le fric, le fric. La planète est foutue de toute façon, reste à savoir quand ? Au 23ième siècle ? au 24ième ? au 25ième ? Mes enfants ne seront pas concernés, ni mes petits-enfants, mais au-delà ?
C’est le minimum qu’on peut attendre d’une entreprise qui se veut écologique : rester dans le vert.
104/6036 = 1.7%
La marge est très loin de ce qui se fait chez les constructeurs généraliste.
Et encore c’est grace à la vente de leur droit à polluer.
Cela veut dire que la branche automobile perd toujours du fric et cela depuis bientot 15 ans…..
N’importe quel autre boite aurait fait faillite dans les même conditions.
Ils sont ou, tout ceux qui disent que Tesla fait une marge ENORME sur ses véhicules.