Malgré les perspectives très prometteuses de l’électrique, de l’hybride rechargeable et des ambitions de certains constructeurs en faveur des piles à combustible, le potentiel de la technologie hybride classique reste élevé. Et ce, malgré les critiques dont cette technologie est régulièrement la cible…
I. Toyota seul face au reste du monde
Dans le monde de l’automobile, s’il y a bien un domaine dans lequel la concurrence peine à sortir de l’ombre du géant Toyota, c’est incontestablement celui de l’hybride. Malgré les tentatives initiées ici et là par plusieurs grands constructeurs, force est de constater que depuis plus de 15 ans maintenant, la situation se résume au constat suivant : Toyota face au reste du monde.
Avec plus de 8 millions de véhicules hybrides vendus à travers le monde, Toyota et sa filiale de luxe Lexus écrasent littéralement la concurrence. Des volumes qui lui permettent de proposer des produits à des prix compétitifs là où tous les autres constructeurs ou presque affichent des tarifs franchement dissuasifs eu égard aux économies de carburant que cette technologie permet réellement de faire.
Pour autant, dans la durée, les propriétaires de Toyota hybride confirment tous sans exception un coût à l’usage extrêmement faible, en grande partie due à la fiabilité des choix technologiques propres aux motorisations hybrides de la marque.
II. Une bonne solution pour améliorer la qualité de l’air en ville
Si l’hybride classique reste une technologie dépendante au pétrole, elle offre malgré tout un avantage majeur par rapport à un moteur thermique classique : elle permet une diminution significative des émissions de polluants en milieu urbain. Le monde continuant de s’urbaniser à toute vitesse, le potentiel de l’hybride n’a donc jamais été aussi élevé qu’actuellement pour réduire la pollution due au trafic automobile dans les villes.
Car dès que la vitesse tombe durablement sous 50 km/h, un véhicule hybride bien conçu offre un fonctionnement plus proche d’un pur VE que d’un thermique, fût-il équipé d’un dispositif stop & start.
III. Une solution adaptée à tous (ou presque)
Même dans un pays comme la France où plus de la moitié de la population vit en maison individuelle, il reste de nombreux ménages pour lesquels l’accès à une prise de courant adaptée à la recharge quotidienne d’un VE demeure compliqué voire impossible.
Pour tous ces ménages – la plupart d’entre eux habitent en ville – l’hybride est une solution hautement recommandable comparativement à n’importe quel modèle essence ou diesel condamné à brûler du pétrole même pour circuler à très faible allure.
Au final, il n’y a guère que les adeptes de l’attache remorque qui se voient parfois contraints d’opter pour autre chose qu’un modèle hybride.
IV. La concurrence toute relative de l’hybride rechargeable
Moins dépendante du pétrole que l’hybride classique, l’hybride rechargeable s’affiche de plus en plus comme une solution incontournable du futur proche. Mais à l’instar de l’électrique pur, encore faut-il avoir accès très facilement à une prise de courant pour recharger quotidiennement la batterie compte tenu de l’autonomie offerte. Cette nécessité de pouvoir recharger fréquemment la batterie est d’autant plus indispensable qu’une fois la batterie vide, les modèles hybrides rechargeables commercialisés à ce jour sont très loin de rivaliser avec la sobriété d’une Toyota Prius.
Autre problème : le prix. Entre l’hybride classique cher à Toyota (et désormais très disponible sur le marché de l’occasion) et l’hybride rechargeable, au prix actuel du carburant, le surcoût à l’achat est pratiquement impossible à rentabiliser.
V. Dans la course pour quelques années encore
Contrairement à ce qu’affirment certains, l’hybride classique devrait donc rester dans la course pour quelques années encore. Car même dans l’hypothèse d’une diminution significative du coût des batteries, une voiture hybride non rechargeable restera toujours moins chère qu’une version plug-in.
Souvenons-nous par exemple du prototype 208 HybridFE : si beaucoup d’éléments de ce prototype ont peu de chance d’être produits un jour en série, rien n’interdit en revanche d’imaginer que la partie électrique – un moteur de 30kW (100 kW en mode régénération) couplé à une batterie Li-ion de 0,56 kWh seulement – se retrouve un jour sous le capot d’une future petite Peugeot.
Car l’avantage d’une telle solution est bien connue des motoristes : une masse très réduite (32 kg seulement pour l’ensemble moteur + batterie) gage de sobriété, notamment dans le cas d’une utilisation urbaine.
Vive le futur sobre & intelligent !
Et pour rester sur le sujet de la pertinence écologique des VHR :
Le seul élément de comparaison est bien le niveau de CO² / km rejeté par votre véhicule.
J’ai donc fait une rapide évaluation comparative, sur un petit véhicule du segment B de 2018 amorti sur 150 000km, et cela donne :
Par type d’usage du véhicule et de masse : en CO² ACV Fabrication + Conso
100% Elec à 53gCO²/kWh en VE de 1250kg: 31g + 9g = 40 gCO²/km
85% Elec + 15% SP95 en VHR de 1125kg: 34g + 18g = 52 gCO²/km
100% SP95 en VT de 975kg: 20g + 120g = 140 gCO²/km
Nous voyons bien que le VHR n’est pas si mal pour commencer une transition énergétique « douce », ne remettant pas en cause nos habitudes, le déploiement des sources de carburant, et la souplesse d’usages. Sur une autre étude en cours, j’évalue l’apogée des VEHR (environ 50% du parc) vers 2030 – 2040. Vers le milieu de ces dates, il restera encore 25% de VT(h) (faiblement hybridé essence/alcool/H²) et 25% de VE à batterie.
§
Oui, je vois !
Ce qui peut paraitre « loufoque » dans la RT2012 et ses 50 kWh / (m² x an) est de parler de « primaire » … aux compteurs de la maison (compteurs EDF, GDF ou celui du camion de fioul, voire celui du PV). Ce qu’elle consommerait en fait … à sa porte !
Sinon pour ce qui est « labellisation », il y a effectivement la notion d’étanchéité (la fameuse passoire, car on gonfle la maison pour voir par où cela fuit), et qui peut donner par une formule empirique, une idée de combien elle va consommer en équivalent énergie … des compteurs (locaux donc) ! Le « primaire » électrique est donc « final » pour EDF ! Comme pour les frigos, classe A, B, C … à la prise.
Il ne faut donc pas le mélanger aux sources primaires d’alimentation d’énergie d’un pays. Ex : énergétique primaire de la France consommée en 2013 : 263,9 Mtep.
§
Après un petit break, que de discours en mon absence !
Rickobotics a raison :
On parle soit en ACV_CO², soit en énergie amont ayant généré des GES en précisant bien la limite. Complètement « loufoque » de vouloir comparer en énergie primaire. C’est quoi le « primaire » dans un barrage, une éolienne, du PV, du charbon / pétrole, ou de U235 ? Parce qu’il faudrait normalement remonter jusqu’à la « source commune » de ces énergies pour vraiment comparer (et SVP, avec tous les rendements de conversion en série).
Moi, je ne vois que notre étoile comme mère nourricière ! Car en fait, il faut remonter jusqu’à l’énergie de l’atome d’hydrogène, fusionnant au centre de notre soleil, pour aboutir sur notre terre et faire :
_ Après plus de 8 min de trajet via les photons, de la chaleur, de l’évaporation d’eau, et du vent sur terre.
_ Après des centaines de millions d’années, de la végétation donnant aujourd’hui notre charbon / pétrole.
_ Après plus de 5 milliards d’années pour concentrer la radioactivité dans le minerai d’uranium.
Tout le « primaire » vient donc du soleil !
Alors pour être juste, il en faudrait combien de kWh équivalents en fusion d’H² solaire, pour avoir in fine, 1 kWh utilisable sur les roues de nos moyens de transport (tous confondus : VP et TC) ? Là, cela serait « scientifiquement » comparable, pour celui qui saurait faire l’étude …
CQFD
§
Décidément, les articles de Guillaume suscitent toujours autant le débat, ce qui est plutôt positif, sauf quand l’un manipule les réponses de l’autre afin de prouver la soi-disante supériorité de ses arguments avec toujours la volonté de dominer et de rabaisser celui qui n’est pas de son avis. Chez les psys, ça porte un nom que je préfère ne pas mentionner ici.
Pour en revenir à l’article, oui, l’hybride classique a encore des arguments pour quelques années, ne fut-ce que par la possibilité d’en trouver en occase à des prix raisonnables et par la garantie d’une excellente fiabilité. Pour les hybrides rechargeables, tout récents, cette dernière donnée n’est pas encore prouvée, excepté pour la Volt/Ampera, mais dont la fiabilité n’est pas encore au niveau d’une Prius (non-plug-in), sans compter en effet les problèmes liés à la recharge.
@G.Porcher: « Pourvu que l’usine de fab / recyclage réponde aux standards les + exigeants en vigueur ».
En Chine on peut rever longtemps…
Donc soyons respectueux des sensibilités : le chargement assez propre des batteries peut se faire par « Renouvelables »… ou nucléaire. Pour optimiser la decarbonation et libérer les fonds urgents sur chauffage, transports et industrie.
Jp
je propose de clore ici ce fil de discussion en retenant que :
– l’hybride reste une solution technologique intéressante pour toutes celles et ceux qui n’ont pas accès facilement à une prise pour mettre des kWh renouvelables dans la batterie d’un plug-in, d’un VE + REx ou d’une pur VE.
– que s’agissant des débats sans fin sur hybride vs VE (+REx), il est clair que dans 99% des cas de figure, i.e. pour des trajets < 250 km, 1 VE + REx du type BMW i3 est énergétiquement parlant bcp plus intéressant qu'un hybride classique dès lors que, comme déjà dit précédemment, son proprio peut tout à fait faire le choix de l'électricité renouvelable façon Enercoop, ce que ne peut hélas jamais faire le proprio d'hybride condamné à rouler au pétrole sale importé (pétrole non conventionnel = 20 à 25% de l'appro mondial. en progression constante) - que s'agissant du lieu de fabrication du véhicule, c'est certes mieux si c'est produit en France pour être acheté en France, mais surtout d'un point de vue économique. D'un point de vue écologique et environnemental, dès lors que l'on a faire à des produits supposés durer au moins 15 ans (sinon +), le lieu de fab n'a que peu d'importance sur le bilan écologique global du véhicule. Pourvu que l'usine de fab / recyclage réponde aux standards les + exigeants en vigueur. Ce constat est évidemment TRES DIFFERENT pour tous les biens de conso courants - alimentation en tête - pour lesquels le bon sens paysan et l'énergie durable n'auraient jamais du aboutir à en faire des biens commerçables comme les autres (on parle ici des produits "frais" : fruits, légumes, produits laitiers, viande, oeufs, etc...). Sur ce point, l'Europe a failli. Pire elle a complétement échouée en continuant à proner la libre circulation des marchandises, y compris des produits alimentaires quel qu'ils soient, et dans le même temps, elle fait la guerre aux migrants qui n'ont rien. Minable, honteux, affligeant... Bonnes vacances à ceux qui y sont! Bon courage aux autres... :/
Je pense effectivement qu’il vaut mieux consommer moins de CO2 quitte à consommer davantage d’energie nucleaire decarbonée. C’est plus réaliste…
Pourquoi ne differencie-t-on pas le CO2 min si on produit la batterie en France à 96,9 % decarbonée (avant la LTE) voire meme un jour sans importer en recyclant le Lithium, avec des batteries produites à 5% decarboné ?
@Christophe et @Rickobotics,
désolé d’avoir été le catalyseur de votre duel avec mes données sur la i3 Rex.
mais à vous lire, je n’y comprends pas grand chose, et il y a certainement des erreurs de raisonnement qui se sont glissées.
j’ai peur que des conducteurs lambda (avec auto à pétrole, bien sûr) à vous lire soient effrayés : » quoi, c’est ça, le VE ? des comptes d’apothicaire ? au moins avec ma voiture, je sais que je consomme x litres de diesel au 100 qui me coûtent tant, et basta ! je garde mon diesel. »
par contre, j’aimerais démontrer autre chose.
mon i3 Rex est une voiture de fonction qui succède à un C4 Picasso. programme : 30000 km/an.
mon C4 tourne autour de 8 litres au 100. donc sur une base de 25000 km, je reprends les résultats de CO2 que tu as developpé : 398 litres donnent 943 kg de CO2.
regle de 3 : (25000×8/100) x (943/398)= 4738 kg de CO2
d’un coté, en voiture à pétrole, pour le même parcours, j’émets 4,7 tonnes de Co2
de l’autre, en i3 Rex, pour le même parcours, j’émets 4 fois moins, soit 1,2 tonnes.
maintenant, tu reprends les objectifs de la future COP21 à Paris concernant la diminution des Gaz à Effet de Serre. et tu compares entre mes 2 véhicules !!!
est-ce que j’ai atteins cet objectif ?
PS : mon calcul ci dessus est entaché d’au moins un biais.
PS: lorsque vous devez faire, en France, 400 km dans une journée de travail (12 h en comptant déplacement et activité) et que vous voulez rouler en électrique au maximum (réponse Tesla exclue…) quelle solution ???
@Christophe,
en tant que consommateur lambda, je ne vais pas chercher la nuance entre les différentes énergies, primaire, secondaire ou finale. (que d’ailleurs, c’est quoi ???,) je ne me préoccupe pas non plus du mix énergétique.
tes calculs sont peut être juste.
par contre, l’indicateur qui me permet de comparer les véhicules entre eux, est le taux de CO2 au km.
J’ai fait l’effort d’aller chercher ce taux pour les véhicules hybrides du palmarès du 1° semestre 2015.
la golf GTE est à 35g
l’Outlander est à 44g
l’Ampéra est à 27g
l’Auris est au delà de 80g !!!
et la i3 est à 13g
evidemment, ces indicateurs ne doivent pas traduire la réalité quotidienne. mais les véhicules sont tous étudiés selon la même norme. cet indicateur introduit la notion de comparabilité sous le critère environnemental pour les véhicules.
et donc pourquoi irais-je rejeter 80g au lieu de 13g de Co2 ?
dire que la i3 et sa technologie est excessivement chère à l’acquisition, c’est vrai. 50% de + sur le prix de base par rapport à l’Auris hybride. je paye le luxe du logo à l’hélice. (la raison sera peut être le propos d’un post ultérieur)
en 2003, Renault a présenté un Kangoo Elect’Road avec la même technologie que la i3. moteur électrique pour la mobilité et petit moteur thermique pour la recharge de la batterie. et un Kangoo est abordable question prix.et il s’en vend 12 000 par an.
pourquoi ne pas avoir fait jouer les économies d’echelle sur cette technologie ?
pourquoi avoir jeté l’éponge au bout de 500 exemplaires ?
ah, et si j’habitais en ville et que mon travail serait dans la même ville, le mode de déplacement le + efficace serait (pour moi) le partage/mutualisation d’un véhicule de 1500 kg et le recours le + fréquent à la bicyclette. vélo électrique et débridé, bien sûr.
@Christophe,
« Cela nous donne donc une conso. finale de 25,3 kWh/100 km et primaire de 12740 kWh soit 51 kWh/100 km soit l’équivalent d’un véhicule consommant 4,4 l / 100 km de SP95. »
j’ai appelé mon concessionnaire avec lequel j’entretiens d’excellents rapports. (bizarre de conserver des liens avec un vendeur de voiture, bien après la vente conclue !!! ce doit être l’effet VE….) je lui soumis que d’après des vérifications, l’ordinateur de bord de mon VE se planterait de presque 50% sur la consommation moyenne ( 17 x 1,48 = 25,3). il a été incrédule. si, si…
il m’a demandé si mon GPS était aussi erratique. Est-ce quand je lui demande une adresse à Bordeaux, il m’oriente vers le cours Mirabeau à Aix en Provence ?
je lui ai répondu que je n’avais jamais essayé.
le service technique va me fixer un rdv pour une mise à jour des logiciels de mon ordinateur de bord. mais à mon retour de vacances, bien sûr….
Christophe, je vous remercie de me mettre en garde contre les données farfelues que m’affiche mon VE.
Ouf
https://investirpourlemploi.wordpress.com/exclusif-question-reponse-sur-la-nouvelle-competitivite-du-pvev-par-rapport-au-diesel/
L’hybride plugin au prix du diesel en 2018…
Oui, encore du potentiel à cours terme, mais effectivement dans la vraie-vie, pas tant de gain en conso que celle de la « publicité » NEDC. La conso est bien-sûr tributaire de la densité du trafic et du type de conduite. Avec une 208 -1.2L PureTech récente, vous faites sagement en moyenne, disons 6.1L/100 en yoyo dans les bouchons, mais si vous arrivez à maintenir les 53km/h constants en 5ième (environ 1500rpm) sur une route dégagée et plate, vous descendez entre 2.7 et 3.0L/100. C’est « magique », faites l’essai, vous comprendrez le pourquoi des écarts entre utilisateurs. En gros, vous divisez par deux la conso, selon la densité de circulation !
Bientôt, avec le même type de véhicule hybridé en version rechargeable, les gains en conso seront bien meilleurs, surtout en milieu urbain. Traverser la ville en ZED, mais aussi pouvoir faire les 300km en 2H30, serait sûrement très « attractif » pour les écolos mono-véhiculés, cherchant à concilier l’écologie de tous les jours, avec un relatif faible impact CO² occasionnel lors des escapades inopinées du week-end à la mer.
Et pour ceux qui croient encore que les batteries vont bientôt pouvoir faire la même chose, ils peuvent rêver jusqu’à 2025 minimum ! Dixit, le milieu automobile … L’hybridation a encore de beaux jours devant elle !
C’est comme pour l’alcool, l’intelligence est de savoir être sobre pour profiter du plaisir induit.
Selon la pensée de Guillaume …
§
Pour que le marché des voitures électriques décolle il faudrait un plan marshal et des crédits gratuit pour multiplier les équipements de recharge dans toutes les zones géographiques d’Europe. Un beau projet mais y a-t-il réellement une volonté politique ?
Je précise que le moteur que j’ai est reconnu comme le moteur le plus sobre actuellement.
Maintenant pour réaliser mes 3,3 l/100km j’ai une conduite très cool et je peux me le permettre car je roule souvent en période creuse niveau circulation, où je ne gène personne. De plus je fais très peu de ville…
Acheter une hybride doit aussi être un minimum rentable financièrement parlant hors on en est loin …
3,3 l/100km en Diesel soit (en Belgique) 3,63€/100km ou 544,5€/15000km
4,8 l/100km en Essence soit 7,44€/100km ou 1116€/15000km
Déjà on paye plus cher pour une version hybride mais en plus elle coute deux fois plus cher à l’usage …
Maintenant si les gouvernements mettaient les mêmes nivaux d’accises sur l’essence et le diesel, ce dernier serait d’office plus cher (coutant plus cher à la production) et donc l’hybride rivaliserait sans problème…
L’hybride est bien sur les terrains plat, la nouvelle 208 1.6 hdi 75ch est meilleure que la yaris niveau conso sans oublier qu’un plein coute moins chère vu qu’on y met du diesel et pas de l’essence.
En fiabilité par contre la yaris est bien au dessus de la 208 c’est sur.
Bonjour à tous,
je suis étonné qu’une Prius puisse consommer autant de pétrole.
je ne pense pas que l’hybride (moteur thermique secondé par un électrique) soit une solution optimale, si on se place d’un point de vue environnemental. et l’un des arguments en faveur des VE et hybrides est d’être des véhicules + propres.
la moyenne d’un européen est de 60-65 km parcourus par jour. me basant sur ma propre pratique, je roule à une vitesse moyenne de 56km/heure. ceci est ce que m’indique l’ordinateur de bord de mon VE. si je géneralise (avec toutes les incertitudes que vous pourrez relever…), un véhicule est donc à l’arrêt au moins 22 à 23 heures par jour.
durant ce temps de parking extrêmement long, à quelle distance, en mètre linéaire, se trouve la première prise électrique ? évidemment, la prise en question est à l’intérieur d’un bâtiment, et pas sur la voie publique.
je crois donc plutôt que l’effort pour développer le VE n’est pas du coté des constructeurs auto, mais des propriétaires des bâtiments (d’habitation, commerciaux, industriels, tertiaires, etc…).
comme il y a des lampadaires sur la voie publique (à énergie électrique….), qu’est-ce qui empêcherait de tirer des lignes électriques (220v, 10-16A, 2-3Kwh) devant les places de stationnement ??
le problème du VE n’est pas son autonomie, mais les points de recharge.
si on regarde bien, le véhicule particulier est majoritairement à l’arrêt durant la partie de son cycle de vie qu’est la phase d’utilisation.
Le diesel euro6 devrait émettre moins de particules. Il demeure que le pot d’échappement de mon auto à essence est couleur chrome après 100000km. Or, le diesel euro6 de mon voisin qui a moins de 10000km est déjà très sale. Quand il laisse son engin au ralentis pendant des plombes (pour ne pas l’abimer, dis-t-il), ça sent diablement mauvais.
Autre argument: d’après l’expérience de mon entourage, une Toyota hybride est très fiable, ce qui ne semble pas être le cas des diesels modernes a système de dépollution de type usine à gaz.
« Une bonne solution pour améliorer la qualité de l’air en ville »
Faux ! Je possède une Auris Hybrid, et la capacité de la batterie n’est pas du tout adaptée aux arrêts réguliers en ville (feux tricolores, stop, etc.), encore moins aux bouchons. Dans ces conditions, la batterie se vide très rapidement (et j’ai le pieds léger). A noter qu’il est très difficile voire impossible de faire du pulse & glide.
Bref, une fois la batterie déchargée, que se passe-t-il ? Le moteur essence, en plus de fournir la traction nécessaire, recharge la batterie, et la consommation instantanée affiche en pique un beau 40L/100km lors d’un départ arrêté.
Je comprends mieux comment la mère d’un collègue fait du 7L/100km avec sa Prius …
Bref, au final je suis à 4,7L/100km l’été, 4,9 l’hiver, mais je n’ai quasiment pas de bouchon et je traverse peu souvent la ville.
L’hybride, ce n’est pas fait pour la ville !
Oui c’est claire le diesel va avoir de plus en plus de mal a s’imposer sur nos automobile malgres les progrès realisé.
L’hybride oui mais les batteries étant de moins en moins cher et de capacité croissante. Hybride simple semble lui aussi se rapprocher d’une technologie prochainement dépasser aussi.
Alors certe l’accès aux rechargements étant très problématique en France, l’ hybride a encore sa place quelques années encore. De plus les véhicules hybrides rechargables étant très cher comme les véhicules électrique. Mais pour combien de temps encore.
Le véhicule électrique va très rapidement devenir très compétitif et bien moins cher que sont équivalent thermique. Le véhicule électrique avec des batteries a prix compétitif et une belle autonomie va rendre le véhicule thermique beaucoup plus cher en fonctionnement. Dans moins de 5 ans l’affaire va être plier. Qu’elle constructeur dépensera des sommes importante pour développer un véhicule thermique qui sera interdit de circuler dans de nombreux pays où villes? exemple la Chine.
Alors d’ici là, il y a encore une place pour l’hybride évidement mais pour combien de temps encore? Deux ans trois ans et après là descente au enfers commencera.
La révolution est déjà en marche.
Part des véhicules rechargables a fin juin 2015
1. Norvège – 23,22% (14,49% il ya un an)
2. Pays-Bas – 5,94% (4,58%)
3. Hong Kong – 2,58% (0,46%)
4. Suède – 2,16% (1,52%)
5. Islande – 2,04% (2,71%)
6. Suisse – 1,42% (0,75%)
7. Danemark – 1,24% (0,88%)
8. France – 1,19% (0,91%)
9. Royaume-Uni – 1,01% (0,56%)
Outre cela, les actions EV sont en hausse en Allemagne (0,60% vs 0,44%), la Belgique (0,73% vs 0,44%), ainsi qu’en Irlande (0,47% vs 0,27%) et le Portugal (0,35% vs 0,25 %).
Pour les véhicules légers (c’est-à-dire dont la masse est inférieure à 2.610 kg), les résultats du programme de mesure des particules (PMP) auquel participaient l’Allemagne, la Coré, la France, la Grèce, le Japon, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse étaient cohérents avec ceux obtenus aux Etats-Unis. Les véhicules à moteur diesel équipés d’un filtre à particules émettaient de l’ordre de 1011 (en français : cent milliards de) particules par km, tout comme les voitures à moteur essence conventionnel (avec injection en amont des soupapes). Les véhicules à moteur essence à injection directe dans la chambre de combustion (en cours de généralisation depuis plusieurs années) émettaient de 1012 à 1013 particules/km (mille à dix mille milliards), proches en cela des véhicules à moteur diesel non équipés de filtre à particules (5 1013 particules/km)
http://www.sante-environnement.be/spip.php?article635
Avec ma précédente Toyota Auris Hybride, je consommais 4,5 l/100km en faisant vraiment attention et plutot 5 l/100km dans les trajets quotidiens.
Avec ma nouvelle Peugeot 208 Diesel (Euro6), je ne consomme que 3,3 l/100km.
En terme de pollution et de rejets de CO2, le calcul est vite fait, sachant que la Peugeot ne rejette pas plus de particule ni de NOx qu’une essence classique et 10x moins qu’une essence injection directe.
Je me demande donc, à quoi sert l’hybride ?
Je suis assez d’accord avec cette analyse, en effet le système hybride de la 208 HyFe ferait merveille sur une 208 de base essence sans trop l’alourdir.
La consommation en ville diminuerait beaucoup (au moins 30 %).
La consommation sur route n’augmenterait pas du fait du surpoids, elle diminuerait même du fait de l’assistance apportée par le moteur thermique lors des charges (une capacité de 500 Wh me semblant suffisante, d’autant plus si le moteur est puissant en regénération).
On aurait ainsi une 208 essence capable d’une consommation de l’ordre de 4 l/100 km en usage extra-urbain.
Un modèle de ce style permettrait aux loueurs de remplir leurs objectifs.
D’ailleurs le team Europcar a utilisé des Prius + sur le Tour de France.