Afin de faciliter l’adoption du Superéthanol-E85, Flexfuel Energy Development (FFED) lance trois nouveaux services, dont la location avec option d’achat du boîtier de conversion.
De 25 à 50 euros le loyer mensuel
Dépendant du modèle de voiture, le prix du boîtier qui permet de rouler en toute sécurité au Superéthanol oscille entre 700 et 1 600 euros, installation comprise, chez FFED. S’il est possible de rentabiliser l’opération dès la première année pour les automobilistes qui roulent au-delà de 20 000 kilomètres par an, la dépense de départ relativement lourde peut constituer un frein.
C’est pourquoi l’entreprise spécialisée propose désormais une formule qui permet dès le premier plein d’effectuer des économies. Il s’agit d’une location avec option d’achat du boîtier au bout de 36 mois. Suivant le système d’injection du moteur, le loyer mensuel sera compris entre 25 et 50 euros.
Le moins cher s’applique à l’injection indirecte lorsque la pose est simple et réalisable en une heure. Dans les cas les plus complexes, ce temps peut grimper jusque trois heures, justifiant un versement un peu plus élevé de 30 euros. En reprenant ces deux scénarios, les mensualités seront de 39 ou 45 euros lorsque le bloc fonctionne avec une injection directe.
Les 50 euros en haut de la grille concerne un système bi-injection. Au bout des 36 mois, il est possible de conserver le boîtier en versant un tout dernier loyer du même montant.
Un loyer rentabilisé dès le premier plein
Selon les prix affichés à l’entrée des stations, avec une Renault Clio essence 0,9 l TCe équipée d’un réservoir de 45 litres, la différence à la pompe dépasse en général les 42 euros. Si l’on tient compte d’une surconsommation de 20 % avec l’éthanol, le gain réel est d’environ 35 euros.
Avec des voitures d’une cylindrée supérieure, l’économie est plus importante. Elle est ainsi de près de 40 euros avec une Renault Arkana 1,6 hybride E-Tech, un modèle qui rencontre un grand succès auprès des installeurs agréés FFED. C’est tout simplement le best-seller pour l’entreprise. Avec un Ford Kuga 2,5 Duratec, ce sont plus de 43 euros qui vont pouvoir servir à autre chose que de payer le carburant.
Mieux que tous ces résultats calculés sur un coin de table, à vous d’effectuer votre propre simulation en fonction de votre véhicule, de sa motorisation, et des prix de l’essence et de l’E85 dans la station-service que vous fréquentez le plus souvent. Avec votre consommation moyenne, vous serez alors en mesure d’estimer le gain au mois en faisant installer un boîtier FFED mis à disposition avec cette formule de leasing.
Garantie complémentaire
FFED garantit 5 ans ses boîtiers de conversion au superéthanol-E85. Par l’intermédiaire du spécialiste en garantie mécanique Eurola, l’entreprise vient également de lancer une formule en rapport avec la pause d’un de ses boîtiers.
Pour un coût annuel de 49,99 euros, avec un kilométrage ne dépassant pas 15 000 km, la couverture porte sur les 9 points suivants : sonde oxygène, capteur de rampe à carburant, catalyseur, injecteurs, ensemble culasse-pistons-soupapes, pompe à carburant, pompe à injection, filtre à particules et utilisation accidentelle d’un mauvais carburant, par exemple du gazole.
Ne sont pas compris l’usure normale, les petites fournitures, les durits et flexibles, les courroies, les câbles et les joints. Le plafond de remboursement est fixé à 3 000 euros TTC pièces et main d’œuvre, sans franchise ni application d’une vétusté. Cette garantie peut être demandée pour les citadines, compactes, berlines, coupés, breaks, monospaces, SUV, 4×4 et utilitaires légers d’au plus 10 ans d’ancienneté et 150 000 km.
Parmi les exigences formulées par Eurola : une dépollution du moteur préalable à la pose du boîtier FFED, la présence du certificat de conformité administrative, l’éligibilité du véhicule à la conversion, etc. Une liste qui ne doit pas effrayer, puisqu’elle respecte le cahier des charges établi par FFED et qui suppose des vérifications préalables de la part de l’installateur.
Démarches administratives
La pose d’un boîtier E85 impose de demander la modification du certificat d’immatriculation. L’installateur fournit pour cela tous les documents nécessaires. Mais c’est au client d’effectuer les démarches, soit directement auprès de l’ANTS, soit en passant par un intermédiaire.
Le taux d’automobilistes qui zappent cette étape est cependant très important. Souvent parce qu’elle est perçue comme fastidieuse et pas prioritaire. Elle tombe alors dans l’oubli au bon d’un moment.
FFED a noué un partenariat avec Certimat qui peut se charger de cette formalité pour 39,90 euros. Après accord du client, l’installateur s’occupera alors de fournir les documents exigés à ce professionnel de l’automobile habilité et agréé par le ministère de l’Intérieur.
Quelque chose me chagrine : sachant que l’installation légale d’un boitier E85 sous-entend la modification je crois irreversible de la carte grise, comment peux-t-on prendre le-dit boitier en LOA ? J’ai dû passer à côté de quelque chose… Merci de m’éclaircir
Encore une idée pour se faire des sous.
Déjà le coût intrinsèque du boitier revient à moins de 80€, le montage et sa garantie, plus les formalités du changement de carte grise sont facturées autour des 800€ en général. C’est 3x plus cher que ce que cela coûterait, si le constructeur des VT prévoyait déjà le flexi-fuel de base. Alors, faire une LOA qui rajoute encore 225€ c’est vraiment ne plus savoir compter.
Sachant que l’état nous impose déjà 5-10% d’éthanol dans les carburants vendus en France, qu’est-ce qui m’empêche d’en mettre un peu plus.
Il me semble qu’il existe pas mal de voitures qui peuvent rouler à l’éthanol sans allumer les voyants, donc quelle est la limite ? La seule question est de savoir si le système de dépollution est capable de faire le boulot correctement quand la proportion d’éthanol augmente et si oui, jusqu’à quel pourcentage.
Une conversion ethanol suppose un changement de carte grise, la pose d’une plaque signalétique sur la carrosserie, une déclaration administrative … tout cela doit être intégré dans la prestation de l’installateur.
Sans cela les risques sont les suivants :
.non conformité du véhicule
.interdiction de circuler sur route ouverte
.impossibilité de passer un contrôle technique
.refus de prise en charge de l’assurance.
Un boitier, son installation et la paperasse coûte 1000 – 1500 €, ce qui comprend une garantie mécanique. Si on les a pas, on les emprunte ou on ne fait pas. Vouloir faire ça en location ressemble furieusement à une entourloupe qui aboutira à avoir des voitures non-homologuées sur la route, des imbroglios administratifs, etc.
Et encore un abonnement mensuel calibré pour tondre un peu plus ceux qui sont déjà juste en budget.
Mouais ! Sachant qu’il y a plus de boitiers non homologués en circulation et qui coûtent ~100€ pour un 3 ou 4 cylindres (injection indirecte), celui qui veut faire des économies avec une voiture essence moyennement âgée…le choix est vite fait.
37 loyers identiques, un contrat non résiliable (ou en s’acquittant de la totalité) pour à la fin être propriétaire, j’appelle ça un crédit.
j’ai quelques réticences à passer au E85. Quid des soupapes et des durites ?
Pouvez-vous m’éclairer ?
Un petit point sur la disponibilité de la ressource “éthanol” serait bien aussi… J’ai du mal à croire que la France pourra en produire assez si une grosse partie des VT sont convertis… Et si au final, on l’importe du Brésil… comment dire… c’est quand même très bête ! On nous bassine régulièrement sur le manque supposé de lithium, alors qu’il y en a partout et qu’il n’est pas brulé par le moteur, contrairement à l’alcool de betterave… Bref, pour moi, on met la charrue avant les boeufs en voulant démocratiser le E85.
Dubitatif sur un article qui « prêche »pour des économies à la pompe alors que l’essence (jeu de mot) même d’automobile propre est de promouvoir et informer sur les énergies « propre »;
j’ai dû avaler un clown aujourd’hui 😔😔