La future Alpine A110 électrique aura sa propre plateforme. Le constructeur français réagit après la séparation avec Lotus.
Début 2021, Alpine a officialisé le projet d’une remplaçante électrique à l’A110, fruit d’un accord avec Lotus. Ce qui laissait logiquement envisager une plateforme commune. Mais les deux constructeurs viennent d’annuler cette collaboration.
De fait, on se demandait quelle décision prendrait Alpine pour son A110 ‘zéro émission’. Plusieurs plateformes sont évidemment disponibles dans le groupe Renault, dont celle de la future R5 (cette dernière aura d’ailleurs droit à sa version Alpine), ou encore la CMF-EV, prévue pour le premier SUV Alpine.
Luca de Meo a tranché, et le directeur général du Groupe Renault a officialisé le développement d’une base spécifique à l’A110. « Nous avons eu une longue discussion et avons finalement décidé de construire notre propre plateforme », a-t-il déclaré.
L’ancien PDG de Seat a aussi précisé que la nouvelle plateforme pourrait servir pour plusieurs véhicules. On ne sait pas, en revanche, si cette base se cantonnera à des véhicules purement sportifs.
À lire aussi Calendrier des nouveautés – Toutes les futures Alpine électriques : A290, A110, SUV…On devrait en savoir plus lundi prochain, le 26 juin, lors de l’Investor Day d’Alpine. C’est durant cette journée, consacrée à la communication avec les actionnaires, que la marque dévoilera davantage de détails sur sa future gamme électrique.
Un retour avec Lotus n’est pas exclu
De Meo a également indiqué que la collaboration avec Lotus ne s’était pas terminée de manière négative. Ce partenariat avait vu le jour au début de l’année 2021, les deux marques prévoyant des sportives électriques dans leur gamme.
Mais la situation des deux firmes et le contexte économique ont visiblement pesé sur ce projet. De Meo confirme toutefois qu’aucune des deux entreprises n’a définitivement fermé la porte à l’autre. « Il n’y a pas eu de frictions parce que tout le monde pensait que c’était la meilleure chose à faire. Cela ne veut pas dire que nous n’aurons pas l’occasion de retravailler ensemble. »
Le fait de multiplier les modèles sur la plateforme permettra évidemment de la rentabiliser. Enfin, l’Italien n’a pas exclu la possibilité de voir Alpine développer une hypercar électrique. Interrogé sur cette éventualité, De Meo a joué la carte du suspense : « Vous ne me connaissez pas ! »
Un nouvel épisode de la très longue histoire, elle remonte au début des années 1960, des relations tumultueuse entre les deux marques artisanales (à lépoque) et fondues de compétition. Les échanges de pièces et de bons procédés furent alors la norme entre les grands Colin Chapman et Jean Redélé.
Du côté de Norwich, on signale que le plan de charge produit est devenu très lourd. Les offres plate-forme, une approche d’ingénièrie complète, ne sont plus d’actualité.
Dieppe, dopée par les ambitions de sa maison mère se doit maintenant de faire cavalier seul, exactement comme pour la nouvelle A110 il a quelques années (avec Caterham).
J’espère que Lotus n’est pas au bout du rouleau.
Et pourquoi pas une berline ultra efficience (legerte de la plateforme, batterie ultra dense énergétiquement et pas trop grosses) aéro très poussée un design à tomber et forcément un prix à la Haye ur