Opérateur de bornes, d’infrastructures de recharge, de badge ou de mobilité ? Quel bazar ! Il n’est pas toujours facile de comprendre le mille-feuille d’entreprises et systèmes qui permet de recharger sur les bornes publiques. Automobile Propre vous aide à y voir plus clair sur cet écosystème indispensable à la voiture électrique.
La mécanique de la recharge sur bornes publiques paraît être une usine à gaz au premier abord. Ce n’est pas si compliqué en réalité et chaque acteur représente un maillon de la chaîne qui vous permet de faire le plein de votre voiture électrique en toute simplicité. Avant tout, il faut connaître les différences entre un « opérateur de bornes » et un « opérateur de mobilité ».
Opérateur de bornes ou opérateur de mobilité ?
Un opérateur de bornes installe et gère les stations de recharge. Aussi appelé « opérateur d’infrastructures de recharge », il s’agit des réseaux tels que Ionity, Total, Fastned ou encore Izivia. En parallèle, un opérateur de mobilité est chargé de gérer l’accès à la recharge. Il fournit badge et/ou appli pour que l’utilisateur puisse activer et payer son plein d’électricité sur les différents réseaux de bornes. Chargemap, Freshmile, KiWhipass, Shell ou encore Plugsurfing sont autant d’opérateurs de mobilité. Ces sociétés peuvent également fournir des outils très pratiques aux utilisateurs, comme la carte de localisation de bornes et le planificateur d’itinéraire proposé par Chargemap. Ils assurent également une assistance permanente aux clients en cas de problème, via une ligne téléphonique par exemple.
Pour mieux comprendre, il faut jeter un œil à votre boulangerie. Vous achetez votre baguette au boulanger, qui est l’équivalent de l’opérateur de bornes et payez avec votre carte bancaire, votre banque étant l’équivalent de l’opérateur de mobilité.
Mais attention, dans l’univers du véhicule électrique, le boulanger peut aussi être banquier ! En effet, certains opérateurs de bornes sont également opérateurs de mobilité. C’est notamment le cas d’Izivia qui possède son propre réseau de bornes et propose un badge pour accéder aux bornes d’autres réseaux que le sien.
Les moyens de paiement
Les opérateurs de bornes et de mobilité proposent différents moyens d’activer et payer sa recharge sur une borne publique.
• L’application smartphone. La plupart des opérateurs de bornes proposent une application ou un mini-site internet permettant de payer par carte bancaire, de la même façon qu’un achat en ligne. C’est la seule solution pour recharger lorsqu’on ne dispose pas de badge.
• Le badge de recharge. Il s’agit d’une simple carte RFID à scanner sur la borne, fournie par un opérateur de mobilité. En un geste, elle donne accès à des dizaines de milliers de bornes de différents réseaux à travers plusieurs pays. Cette solution est la plus pratique, mais peut parfois être plus coûteuse que le paiement par carte bancaire.
• Le paiement direct par carte bancaire. Comme pour un achat au supermarché, quelques rares bornes proposent de régler votre recharge via un terminal de paiement par carte bancaire. Si ce mode de paiement est très pratique, moins de 5 % des bornes le proposent actuellement en France. C’est une contrainte technique et un coût supplémentaire pour l’opérateur de la borne : il doit obligatoirement y intégrer un système de reçu papier ou numérique et payer des commissions à chaque recharge. Une grande partie des bornes publiques devrait donc rester dépourvue de terminaux de paiement par CB.
• Le Plug & Charge. Dernier-né, ce système permet de payer sa recharge sans aucun badge ni carte bancaire. Il suffit de brancher sa voiture et la borne identifie automatiquement l’utilisateur, qui doit être préalablement inscrit au service. Déjà exploité par Tesla sur ses superchargeurs, le Plug & Charge est progressivement déployé par les opérateurs de bornes. Les réseaux Fastned et Ionity sont les premiers, hors Tesla, à le proposer en France.
Le Plug and Charge, c’est le plus pratique et efficace : plus besoin de carte du réseau de charge local, chargemap ou autres, pas besoin de carte bancaire…
comme l’article est un copié collé d’un article paru il y a 11 jours, je fais un copié collé de mon commentaire d’il y a 11 jours.
Au passage, c’est une technique low cost pour faire croire à du contenu nouveau sur le site internet en faisant une resucée intégrale d’un article qui date de moins de 2 semaines…
Pas très pro….
Voici donc mon commentaire :
Il est bon de rappeler que la carte chargemap faire surpayer puisqu’il n’est qu’un intermédiaire qui ne fournit aucune valeur ajoutée. Et qu’à terme , il devrait disparaitre . On a pas besoin d’une carte d’une société tierce pour faire le plein d’essence. Chargemap ne fournit pas la borne, pas l’électricité de la borne non plus . en fait chargemap existe encore parce que les gestionnaires de bornes pensent qu’il faut sous-traiter. Un peu comme les constructeurs automobiles du siècle dernier qui étaient persuader jusqu’à il y a quelques années que le modèle c’était de sous traiter au maximum.
Bon, le moins que l’on puisse dire , c’est que la logique de la sous traitante à tout va à du plomb dans l’aile aujourd’hui. La tendance c’est plutôt intégration et verticalisation. Comme …Tesla évidemment.
Bon à savoir aussi : le créateur de ce service chargemap qui ajoute un intermédiaire entre la borne de recharge et l’automobiliste est aussi très lié au site internet automobile propre.
C’est la société brakson, qui est éditeur via saabre de automobile propre mais aussi dirigeant de chargemap, cleanrider, mister ev et ping eden.
Ne montez pas sur vos grands chevaux c’est juste qu’il serait bien de préciser des liens capitalistiques. Rien de secret, tout le monde peut le voir gratuitement sur pappers.fr
A noter que suite à ce commentaire, et sans aucun lien avec celui-ci évidemment, puisque tout le monde connait pappers.fr , évidemment ;-), un article est paru pour annoncer l’embauche d’un journaliste de Caradisiac (ce que je trouve bien, c’est bon signe pour l’activité) et surtout pour clarifier la position du fondateur du site (que je trouve bien aussi, meme si son orientation plus vers chargemap me semble être une étape en trop (et donc vouée à disparaitre, les acteurs du marché de la borne de recharge étant beaucoup plus gros que la valeur du fichier client de chargemap, mais c’est une autre histoire), vous l’aurez compris !)
« C’est une contrainte technique et un coût supplémentaire pour l’opérateur de la borne » (le paiement par CB)
Et pourtant cela se fait couramment sur des distributeurs de café à 1,50€. Alors?
« payer des commissions à chaque recharge. »
Oui, avec la CB il faut payer une commission à la banque. Au lieu de la payer à l’opérateur de mobilité. Alors forcément tant que cet opérateur de mobilité existe et nous tient par les câbles, il n’y aura pas de CB!
Sans oublier qu’avec l’opérateur de mobilité il faut en général recharger le badge prépayé en faisant un paiement CB. Donc double commission. Si c’est pas beau la simplicité!
Félicitations,
Réussir à ne pas citer le n°1 de tous les opérateurs de charge (sauf au dernier paragraphe) !
😒