Les ingénieurs de Porsche ont étudié les possibilités d’un huit cylindres alimenté à l’hydrogène. Et ils semblent plutôt satisfaits des premiers résultats.
Porsche n’est pas réfractaire à l’électrique, mais se place en défenseur du moteur à combustion. Chez Porsche, on croit notamment aux carburants de synthèse. Et ce n’est pas tout. La firme allemande travaille sur une autre piste : le moteur à combustion fonctionnant à l’hydrogène. Une solution que Toyota explore aussi, en ayant déjà construit des prototypes roulants, dont une Yaris.
Chez Porsche, l’étude est encore au stade du virtuel. La conception et les essais ont été réalisés uniquement avec des simulations sur ordinateur, une solution forcément plus économique ! La base de travail retenue a été un huit cylindres 4,4 litres biturbo, adapté donc pour remplacer le sans-plomb par de l’hydrogène.
Le changement principal concerne les turbos. Avec l’hydrogène, la température de combustion est plus basse, l’énergie à l’échappement en diminution, les turbos tournent donc moins bien. Pour assurer une puissance similaire, Porsche a notamment étudié des turbocompresseurs à assistance électrique, afin d’obtenir le bon niveau de suralimentation.
À lire aussi Calendrier des nouveautés – Toutes les futures Porsche électriques : Macan, 718, Cayenne…Les ingénieurs ont obtenu une puissance de près de 600 ch. La simulation d’un tour sur le circuit allemand du Nürburgring avec un véhicule pesant 2,65 tonnes, soit l’équivalent d’un Cayenne, a été concluante (chrono de 8 minutes 20 secondes, un temps jugé bon).
Si le turbo est ici plus cher, l’hydrogène permet de faire des économies sur les systèmes antipollution, par exemple le filtre à particules, ce qui équilibre les coûts. Ce moteur serait en mesure de répondre à des normes pollution bien plus sévères. Mais pour l’instant, Porsche reste au stade du virtuel.
Encore une annonce Hydro-génante …
Le message de Porsche (et de son dirigeant, qui va prendre la tête du groupe VW) est clair : On freine sur l’électrique maintenant qu’Herbert à été évincé.
Alors le département marketing lance l’offensive à 3 temps
Je pense que l’intérêt technique est limité (ou inexistant) mais Porsche n’est de toute façon pas un constructeur grand public. Après tout, s’ils trouvent des clients qui sont prêts à payer (très cher !) pour ce genre de système, grand bien leur fasse.
Porsche croit beaucoup aux carburants renouvelables et si possible sans émissions néfastes. Trouver la solution lui permettrait de continuer à proposer des véhicules performants tout en continuant la production de moteurs thermiques.
Le concept est de séparer le turbocompresseur en un turbo compound et un compresseur électrique axial. Cela permet de faire varier les taux et les cycles de compression et de palier le faible indice énergétique de l’H2, comparé à l’essence.
Une solution préconisée depuis plus de 30 ans, jusqu’à présent peu motivante pour des raisons de coûts et de complexité. Elle devient pertinente et nous allons aussi commencer à la voir poindre en aviation légère.
Porche fait le forcing de l’hydrogène la france suit tête baissé et super zut un rapport sur l’hydrogène vient de casser les pattes a ce gaz qui est tres problemeatique pour le rechauffement climatique sans compter ça production.
Salle temps pour l’hydrogène inutile de depenser plus, l’aéronautique va prendre cher.
Toute la question est de connaître le rendement : dans un moteur à explosion, il est difficilement supérieur à 50% à régime stabilisé et il chute dès qu’on s’éloigne des conditions idéales. Je ne connais pas le rendement exact d’une PAC, mais associée à un moteur électrique, il me paraît facile d’atteindre les 80% sur l’ensemble.
Pour résumer, ils travaillent sur un moteur qui aura fatalement des performances inférieures et une autonomie plus limitée qu’un ensemble PAC + moteur électrique.
Pas sûr que ça dépasse la simulation informatique…
L’hydrogène a des propriétés bien moins lubrifiante que les carburants a base de pétrole, ont il simulé le facteur corrosion dans leur moteur ?
Il me semble que c’est sur ce point qu’ont buté les précédentes tentatives.
Le pb dans tous cela c’est hydrogène…
Il me semble que BMW faisait déjà des essais similaires en « carburant H2 », il y a plus de 30 ans, sur la base de leur V12 équipant une Série 7 de l’époque ? La faiblesse de l’énergie de combustion unitaire était alors compensée par la cylindrée accrue. Donc, gros débat « Hydrogène » face aux piles à combustible et au « tout électrique » !
Surtout rester dans le 20ème siècle, teuf-teuf! Ne rien changer aux habitudes.
L’idée aurait été excellente si la batterie lithium n’avait pas été inventée!
L’avantage des essais en virtuel, c’est moins douloureux quand ça explose!