En juin, Nissan propose une offre de location de la Leaf avec un loyer plus abordable, en baisse de 25 %.

Si la Leaf profite en ce moment d’une belle ristourne (un coup de pouce flirtant avec les 5.000 €), Nissan préfère communiquer sur une offre de location avec un tarif revu à la baisse, plus accrocheur dans l’esprit des clients.

En juin, la compacte électrique est annoncée à partir de 249 € par mois, sans apport. Soit selon la marque “une économie de 25 % par rapport aux conditions habituelles”, le loyer ayant été baissé de 85 €. Faut-il craquer ? Pas si vite, on regarde d’abord les conditions et la concurrence !

A ce prix, on a quoi ?

Le bon point est que la finition de base Acenta est déjà bien équipée. Il y a en série les jantes alliage, l’ouverture et démarrage sans clé, la clim auto, l’écran tactile 8 pouces avec les connectivités Apple Car Play et Android Auto, la caméra de recul… Aucune pingrerie sur ce point.

On a sur ce modèle un bloc de 150 ch et une batterie de 40 kWh. Elle donne une autonomie en cycle mixte WLTP de 270 km. Clairement, dans la catégorie, c’est devenu un résultat mauvais. Mais il faut toujours prendre du recul sur ses habitudes de conduite : 270 km, cela permet de faire les trajets du quotidien.

Mais il est vrai que la Leaf est handicapée pour les grands trajets. Outre la petite autonomie, elle est dotée d’une prise de recharge “rapide” de type ChaDeMo, un type de prise que l’on trouve moins facilement dans les stations de recharge. Et la puissance de recharge maxi est de seulement 50 kW. Il faut une heure pour repasser de 20 à 80 % de charge !

Pour en revenir aux conditions de l’offre, il s’agit d’une location longue durée sur 37 mois et 30.000 km. Avec les LLD, attention aux frais de remise en état quand il faut rendre le véhicule. Le kilométrage est correct, même s’il peut être juste dans la mesure où la Leaf est une voiture compacte, destinée à un usage familial.

Le prix est de 249 € par mois, sans apport ou presque. Nissan prend en compte un bonus de 7.000 € en 1er loyer majoré. Mais le bonus de 7.000 € est réservé à ceux qui ont un revenu fiscal de référence par part sous 14.090 €. Sinon, c’est 5.000 €. Mais les 2.000 € qui manquent sont toujours négociables.

Après le 1er loyer ramené à 0 €, il en coûte donc 249 € par mois sur trois ans, ce qui fait en trois ans 8.964 €. Neuf, sans bonus, le modèle coûte 36.900 €.

Que propose la concurrence ?

Face à la Leaf, on ne peut s’empêcher de regarder ce que propose MG avec la MG 4. Elle aussi est affichée à 249 € par mois (on note quand même qu’au prix catalogue, sans bonus, la MG4 coûte 29.990 €, près de 7.000 € de moins que la Nissan). C’est toujours une LLD, mais plus longue, sur 48 mois. MG prend également en compte un 1er loyer majoré couvert par le bonus de 7.000 €.

A ce prix, la MG 4 propose une batterie LFP de 51 kWh, qui annonce une autonomie WLTP de 350 km, ce qui donne déjà plus de polyvalence à l’auto. Surtout, il y a pour la recharge rapide une prise CCS avec une puissance maxi de 117 kW. Là, passer de 10 à 80 % de charge prend 40 minutes. La MG4 sera plus à l’aise pour un grand parcours. Et son équipement est tout aussi généreux en finition de base.

Chez les compactes électriques pas trop chères, on peut aussi regarder du côté de Citroën et de la C4, qui a lancé une offre agressive sur la finition Live, avec en série l’écran tactile 10 pouces, la clim auto bizone, les rétros électriques et dégivrants, les radars de stationnement arrière, le capteur de pluie. Atout de la Citroën : la pompe à chaleur est de série.

Pour la C4, on a une offre de LLD 48 mois à 199 € par mois ! Mais avec le bonus de 7.000 € encore et la prime à la casse de 2.500 €. Sans elle, on obtient un loyer semblable à la Nissan. La C4 a une autonomie de 343 km et une puissance de recharge maxi 100 kW.

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