Mitsubishi et Nissan ont développé leur première gamme de véhicules électriques commune avec comme objectif d’attirer plus de Japonais vers des voitures sans émission en leur proposant de petits modèles à bas prix.

Les deux constructeurs japonais, rassemblés dans une alliance avec Renault, ont été un temps des locomotives sur le marché japonais de l’électrique, mais peinent désormais à attirer des clients et à faire face à de nouveaux venus comme Tesla. Cependant, Makoto Uchida, directeur général de Nissan, est formel : « Je suis convaincu que ces nouveaux modèles vont changer la donne pour les voitures électriques au Japon », a-t-il dit au moment de les dévoiler à Kurashiki.

La Nissan Sakura, premier kei électrique de la marque.

Et pour y parvenir, Nissan et Mitsubishi ont décidé de réinvestir la plus japonaise des catégories de véhicules, les fameuses keijidōsha ou plus simplement kei, de minuscules voitures ne devant pas mesurer plus de 3,4 m de long et 1,48 m de large et ne pas développer plus de 64 ch pour bénéficier d’avantages variés, que ce soit en taxes ou en assurance. Elles représentent actuellement près de 40 % du parc automobile du Pays du Soleil levant !

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Enfin une descendante à la Mitsubishi i-Miev !

Nissan, qui produit déjà la Leaf et l’Ariya, proposera ainsi sa première kei électrique avec la Sakura, affichée à partir de 13 200 € après aides de l’état. De son côté, Mitsubishi proposera une descendante à son i-Miev en commercialisant l’eK cross EV, débutant à 13 700 €. Les fiches techniques sont communes : un moteur de 64 ch alimenté par une batterie lithium-ion de 20 kWh permettant 180 km en une charge et pouvant être rechargée jusqu’à 80 % en 40 minutes. La commercialisation de l’une comme l’autre aura lieu cet été.