À l’occasion d’une conférence publique, le Président de Nio, Qin Lihong, a confirmé quelques informations à propos des projets Alps et Firefly. Deux projets de nouvelles marques, dont une qui arrivera très rapidement en Europe.
Nio a réussi à se positionner comme une marque premium, avec des prix relativement élevés. Mais pour répondre à ses ambitions de volume, il lui faudra se démocratiser. Nio a en effet pour but d’entrer dans le Top 5 mondial d’ici à 2030. Ce qui signifie passer d’un peu plus de 100 000 voitures par an à plus de cinq millions…
Ce que le groupe chinois fera sans risquer d’endommager sa marque principale. Il prévoit en effet d’ajouter deux nouvelles marques à son portefeuille. La première, connue sous le code de projet Alps, se positionnera plus ou moins face aux constructeurs généralistes proches du premium. La seconde sera issue du projet Firefly et viendra toucher des segments de prix plus serrés.
Suite à l’intervention de Qin Lihong, président de Nio, nous avons à présent confirmation du lancement des premiers modèles de Alps (le nom n’est pas définitif) à la fin de l’année 2024. Alps couvrira rapidement les segments C et D avec plusieurs SUV, crossovers et berlines. Les différents projets répondent pour l’heure à des noms de code internes reprenant celui de pics célèbres de la chaîne alpine (Matterhorn, Blanc…).
Firefly pour conquérir l’Europe
L’information délivrée par le Président et co-fondateur du constructeur chinois qui est sans doute la plus intéressante concerne Firefly. Ici aussi le nom reste celui du projet. Contrairement à ce que l’on imaginait, cette marque ne sera pas lancée après Alps, mais avant. Qin Lihong a en effet évoqué pour le label le plus abordable du groupe le troisième trimestre 2024. Surtout, Firefly effectuera ses premiers pas commerciaux en Europe, son marché prioritaire, et non pas en Chine. Le lancement en Chine ne se ferait qu’au milieu de l’année 2025. Il devrait s’agit d’une berline compacte. Et avec les ambitions de prix évoqués pour Firefly, elle pourrait venir se positionner directement face à une MG 4.
Malgré les volumes visés et une priorité donnée au marché européen, Nio n’évoque pas encore de production localisée en Europe. Il mise sur son usine géante de NeoPark à Hefei. Une usine qui a été pensée pour produire jusqu’à un million de voitures par an, ce qui en ferait l’une des plus grosses usines d’automobile du monde avec l’usine Hyundai de Ulsan en Corée du Sud.
À lire aussi Le Nio ET5 Shooting Brake arrive en Europe cet été
Ils Nio vont pas par quatre chemins.
Ça a le mérite d’être clair. Après, c’est à la fin que l’on paye les musiciens, mais 2024 c’est du très court terme, surtout pour de l’industrie lourde. C’est qu’ils ont déjà lancé le projet depuis quelques temps déjà.
L’Europe est son marché prioritaire ! C’est quoi la stratégie ? Débarquer en masse le plus rapidement possible – se ruer, ça ressemble à ça – avant que les constructeurs historiques européens se décident à rattraper le retard titanesque qu’ils ont pris en espérant infléchir les décisions européennes à grands coups de lobbying au lieu de placer depuis deux décennies un max sur la R&D.
2024 l’An pire du milieu (automobile européen) ?
Voilà que le chinois misent davantage sur des marques « low cost » pour nous, pauvres européens, que sur leurs marques « premium ».
Décidément, l’Europe s’appauvrit de jour en jour et le chinois se considère désormais plus riche que le vieux continent.
Il serait intéressant de savoir si la marque Firefly adoptera le swap de batterie, ou si cela sera réservé uniquement à Nio ?
L’invasion a bien été programmée par les chinois pour 2024 !
MG, BYD, Geely, Nio…et tous les autres.
L’Europe est si intéressante que ça ?