Basé sur le CX-30, le Mazda e-TPV allie une petite batterie à un moteur rotatif faisant office de prolongateur d’autonomie. Un prototype annonciateur d’un futur modèle de série que révélera la marque le mois prochain à Tokyo.  

Longtemps hésitant sur la technologie du tout électrique, Mazda se jette officiellement à l’eau et révèle le fruit de ses travaux à travers le « Electric Test Prototype » Vehicle (e-TPV), un prototype à la configuration originale.

A contre-courant

Alors que l’électrique tend à se résumer à une course à la puissance et à l’autonomie, Mazda semble voguer à contre-courant avec une philosophie finalement assez proche de celle de la petite Honda e. Totalisant 35,5 kWh de capacité énergétique, la batterie se contente de 200 kilomètres d’autonomie, soit deux fois moins que celle proposée par Hyundai et Kia sur le e-Niro et le-Soul.

Côté motorisation, la marque nippone fait aussi dans la sobriété. Limité à 105 kW de puissance (140 chevaux) et 265 Nm de couple, le moteur électrique de Mazda peut être associé au moteur à piston rotatif  Wankel qui a largement contribué notoriété de la marque. Optionnel, celui-ci reprend le même principe que celle de l’ancienne BMW i3. Limité à environ 600cc de cylindré, il ne vient pas animer les roues et agit comme un prolongateur d’autonomie fonctionnant à régime constant.

Si le constructeur n’indique pas l’autonomie offerte par le prolongateur, la configuration se révèle intéressante puisqu’elle permet au véhicule de garder sa polyvalence malgré sa « petite » batterie.

Le mois prochain à Tokyo

Pour Mazda, le prototype e-TPV est un premier pas vers l’électrique dont la technologie préfigure la configuration d’un futur modèle de série. Attendu le mois prochain au salon de l’automobile de Tokyo, celui-ci devrait entamer sa production en 2020. Il devrait être rapidement complété par une gamme hybride rechargeable dont la commercialisation est attendue en 2021 ou 2022.

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