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Le gouvernement égyptien va collaborer avec les start-ups Shift EV et BluEV pour accélérer la transition de son parc automobile vers l’électrique. En Égypte, 100 000 véhicules thermiques vont être convertis en électriques sur cinq ans.
Toutes les deux basées au Caire, ces deux jeunes pousses égyptiennes sont spécialisées dans les solutions de e-mobilité. Le lundi 5 juin 2023, le gouvernement leur a donné le feu vert pour leurs projets respectifs. Shift EV prévoit donc de convertir 100 000 véhicules à combustion interne (le même projet que Phoenix Mobility en France) dont 80 000 camionnettes et 20 000 monospaces.
Come visit us at COP27 (green zone tent D) to learn about how electrofitting can electrify fleets in a few hours, with a fraction of the cost of new EVs. We’ll tell you all about the economic and environmental benefits of electrofitting, and the tech to make it a reality! pic.twitter.com/iqz2jchOwb
— Shift EV (@ShiftEVs) November 6, 2022
De son côté, BluEV envisage la conversion des véhicules à deux et trois roues. La start-up veut mettre en place un système de leasing sur les batteries et promet à ses futurs clients de faire des économies sur le carburant. En parallèle de ces deux initiatives, l’Égypte compte déployer une stratégie pour structurer la production nationale de véhicules électriques.
Il y a quelque temps, le gouvernement égyptien a notamment conclu des accords avec Foton et Geely pour produire des bus et des voitures électriques en Égypte. El Nasr, l’entreprise de construction automobile historique du pays, a aussi signé un accord avec la société chinoise Dongfeng Motor pour fabriquer des voitures électriques en Égypte.
En octobre 2022, le Sénat égyptien a approuvé un projet de loi visant à créer un « Conseil suprême de la construction automobile ». Son rôle est de favoriser le développement de l’e-mobilité en Égypte.
À lire aussi Rétrofit – Le Sri Lanka va électrifier 500 000 tuk-tuksL’Égypte sonne la charge pour passer à l’électrique à grande échelle. Le Président Abdel Fattah Al-Sissi a déclaré en marge de la COP 27 que « nous travaillons très dur pour accélérer la transition verte en élargissant le recours aux énergies renouvelables et aux transports propres ». Il y a, depuis trois ans, une volonté gouvernementale de faire passer le pays dans une nouvelle ère de la mobilité. L’accord signé entre le constructeur El-Nasr et la société chinoise Dongfeng en est un exemple parfait. C’est une très bonne nouvelle de voir une économie émergente s’investir autant pour favoriser la transition de son parc automobile vers l’électrique.
J’ai eu un doute en lisant votre interprétation du Maghreb.
Sur Wikipédia il est rappeler que le Maghreb de base ne comprend qu le Maroc, l’Algérie et la Tunisie.
Du cout j’ai appris qu’il y a désormais le grand Maghreb incluant la Mauritanie et la Lybie, mais pas l’Egypte ça c’est sur.
Excellente idée, même si elle em..rde les tenants de la vieille industrie automobile …
Et en plus, il serait facile, dans ce pays en partie désertique, de monter des champs de panneaux solaires pour l’alimentation de ce parc !
En plus, avec les batteries LFP (les moins chères), aucun problème de chaleur, et durabilité supérieure.
Très mauvaise idée, il fait trop chaud au Maghreb.
Les batteries vont se dégrader à une vitesse folle.