Le Weltmeister EX5 arrive en Europe, par l’Espagne

Et un nouveau constructeur chinois de plus en Europe. C’est au tour de Weltmeister de faire une entrée, discrète, sur notre continent. Au contraire de ses compatriotes, il n’a pas choisi la Norvège, mais l’Espagne comme point d’entrée.

Malgré un nom particulièrement ambitieux (champion du monde en allemand), Weltmeister n’avait pour le moment pas évoqué le sujet de son expansion internationale. C’est que la marque fait déjà face à de graves difficultés sur son marché national et a frôlé la faillite il y a quelques semaines. Le constructeur vient ainsi de se faire racheter par le petit constructeur de voitures de sport d’origine allemande (mais à capitaux chinois) Apollo…

Le SUV électrique Weltmeister EX5 commence donc sa carrière européenne. Les premières livraisons sont attendues en mars. Il s’agit d’un SUV du segment C, long de 4,59 m, aux proportions très classiques. En revanche, son design commence à dater puisque ce modèle a été commercialisé pour la première fois sur le marché chinois en 2018. Sous son capot avant, on trouve un moteur de 160 kW / 218 ch / 225 Nm, avec uniquement une version traction. Il n’existe pas de modèle à 4 roues motrices plus puissant, y compris en Chine.

Pas vraiment le meilleur de la production chinoise

Pour l’Europe, Weltmeister a choisi la batterie de 52,5 kWh, qui lui donne une autonomie de 403 km en cycle NEDC, ou plutôt 350 en cycle WLTP et sans doute à peine 300 en usage réel. En Chine, une version 57 kWh est aussi proposée, avec 460 km d’autonomie (NEDC).

Des caractéristiques qui ne battent donc aucun record. Ce qui n’empêche pas le constructeur de se placer sur le haut du marché, avec un prix d’accroche conséquent de 48 900 €, plus du double du tarif pratiqué en Chine. C’est cher, même si son intérieur présente plutôt bien et que l’équipement de série soit du genre plutôt complet (écran 15,6 pouces orientable, système de purification d’air, caméras 360 degrés, etc). Face à une concurrence très active, on peut s’étonner que le constructeur n’ait pas choisi un modèle plus récent, comme le W6, pour son arrivée en Europe.