Aperçu du JiYue 01 / Geely
Geely et Baidu viennent d’officialiser le lancement du JiYue 01. Ce modèle chinois 100 % électrique est le premier véhicule grand public au monde à être doté de fonctionnalités de conduite autonome de niveau 4. C’est une étape importante pour le monde de l’automobile.
Le début d’une nouvelle ère pour l’industrie automobile ?
Cet été, les deux géants chinois à la tête de ce projet ont annoncé une restructuration de leur partenariat. Au cœur du projet : la commercialisation du JiYue 01. Dans le cadre de cette collaboration, c’est Geely qui a pris la main avec une participation de 65 %. De son côté, Baidu conserve 35 %, mais n’intervient plus que sur la partie technologique. Geely a estimé que son implication dans la co-entreprise méritait plus de reconnaissance. L’occasion de créer une nouvelle marque en passant de Jidu Auto à JiYue.
Le modèle 01 est le fruit de ce partenariat. Il s’agit du tout premier véhicule électrique doté de la suite Apollo de Baidu, qui offre des fonctionnalités de conduite autonome de niveau 4. C’est une petite prouesse, et le début d’une nouvelle ère pour l’industrie automobile. Geely et Baidu veulent montrer la voie aux autres constructeurs automobiles. Le JiYue 01 est également équipé d’un « système unique d’interaction vocale », qui permet une communication entre « l’environnement humain et la voiture ».
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Le JiYue 01 va être commercialisé uniquement en Chine dans un premier temps, deux ans seulement après la présentation du concept initial. Le modèle électrique repose sur la plateforme SEA de Geely et sera proposé avec deux variantes de batterie : la première avec une capacité de 71 kWh et la seconde avec 100kWh. Elles offriront respectivement 550 km et 720 km d’autonomie. Geely promet de bonnes performances de recharge : de quoi passer de 10 à 80 % en moins de 30 minutes en courant continu.
Au niveau des moteurs, plusieurs options par ailleurs : 200 kW ou 400 kW et une accélération de 0 à 100 km/h en 3,8 secondes pour le groupe le plus puissant. Le JiYue 01 est également le premier modèle de série à être équipé de la puce Snapdragon 8295 de Qualcomm. De quoi offrir des fonctionnalités intelligentes de haut vol. Notamment la fameuse reconnaissance vocale. Baidu promet que cette technologie est capable d’assimiler « des scénarios complexes à l’intérieur et à l’extérieur du véhicule ».
Un modèle électrique capable de se garer tout seul ?
Le système d’intelligence artificielle implémenté dans le véhicule électrique intègre de plus des « interactions multimodales, notamment vocales, gestuelles et visuelles ». Le JiYue 01 est aussi capable de se garer tout seul, sur ordre de son propriétaire. Positionné à l’extérieur du véhicule, l’utilisateur peut utiliser la commande vocale pour enclencher la fonctionnalité « voiturier autonome ». Cela permet au JiYue 01 de se garer ou de récupérer des passagers jusqu’à 2 km de distance.
Les autres fonctionnalités de conduite autonome permettent au modèle électrique de changer de voie et de dépasser de manière entièrement autonome, de manœuvrer sur les bretelles d’accès et de sortie d’autoroute, d’éviter les obstacles sur plusieurs voies, d’identifier les feux de circulation, de laisser passer les piétons, d’éviter les véhicules non motorisés, etc. Les capacités autonomes du véhicule fonctionnent sur « 90 % des autoroutes chinoises et dans trois grandes villes : Hangzhou, Pékin et Shanghai ».
D’ici à 2024, Geely et Baidu disent vouloir étendre cette présence à plus de 200 villes en Chine. Les premières livraisons doivent démarrer d’ici à quelques semaines. Aucun prix n’a pour le moment été communiqué. Avec la promesse d’offrir aux consommateurs chinois une « expérience automobile intelligente inégalée », le JiYue 01 ne sera probablement pas donné. Enfin, Geely précise que la marque disposera à l’avenir de son propre réseau de recharge en Chine.
Le premier et peut-être dans quelques temps, le dernier.
La conduite autonome n’est pas encore prête dans un trafic où tous types de véhicules circulent sans être connectés entre-eux. Sans compter sur les défaillances systèmes ou de mauvaises interprétations de la situation. Bref, des morts technologiques en perspective.
Je cite : Les capacités autonomes du véhicule fonctionnent sur « 90 % des autoroutes chinoises et dans trois grandes villes : Hangzhou, Pékin et Shanghai ».
Très étrange cette phrase ; cela voudrait dire que le système autonome de la voiture n’est pas capable de se débrouiller ailleurs que sur 90 % des autoroutes chinoises et dans trois villes ? Dois-je en déduire que cet espace d’évolution a été programmé à l’avance dans le système de conduite de la voiture ?
Si c’est bien cela, ce n’est pas pour moi réellement de la conduite autonome. On est plus proche de l’automate que de l’IA. Un véritable système autonome doit être capable de conduire dans n’importe qu’elle situation et sur n’importe qu’elle route en tenant compte des réglementations routières locales et non pas uniquement dans un espace prédéfini. Et c’est bien là toute la difficulté.
Merci de préciser pour les autonomies les normes, sûrement Chinoises
donc les 720 km se transforment en ?
Niveau 4, formidable, vivement que ça se répande. Hier j’ai roulé 500 kms sur l’A71 montagneuse sous une pluie orageuse très forte, avec par endroits un revêtement non absorbant, donc visibilité très faible. Et bien l’autopilot Tesla est d’un grand secours, il suit sa voie sans dévier, la conduite reste tendue certes, mais bien moins que sans lui.
Je me fiche éperdument de la conduite autonome Niveau 4
Exemple :
« Positionné à l’extérieur du véhicule, l’utilisateur peut utiliser la commande vocale pour enclencher la fonctionnalité « voiturier autonome »
Le truc vraiment essentiel.
Ce génie d’Elon Musk avait donc encore vu juste lorsqu’il annonçait l’année dernière que la conduite autonome de niveau 4 serait pour cette année !
Plus sérieusement, avec une législation appropriée, cela serait susceptible de résoudre le problème des automobilistes ne disposant ni de garage privé, ni de box, ni de prises collectives en immeuble. Il suffirait d’autoriser la voiture à venir seule chercher son conducteur à allure réduite et en toute autonomie. Le soir, elle repartirait seule également à la station de recharge. Il faudrait du personnel ou un automatisme permettant de brancher le véhicule, à moins que la recharge s’effectue par induction.