Le Groupe Volkswagen vient d’annoncer son entrée dans la plateforme d’itinérance d’Hubject GmbH en tant que nouvel actionnaire. Une participation stratégique pour le constructeur qui permet à Hubject de conforter son avance sur l’interopérabilité des bornes de recharge.
Alors qu’Hubject comptait déjà BMW et Daimler parmi ses membres fondateurs, c’est désormais toute l’industrie automobile allemande qui assure son soutien à la plateforme, fondée en 2012. Pour Volkswagen, dont l’entrée officielle au sein d’Hubject est prévue pour début 2017, cette prise de participation dont le montant n’a pas été dévoilé vise à soutenir la transformation digitale.
Près de 40.000 bornes sur trois continents
Lancée en 2013, la plateforme de eRoaming Intercharge d’Hubject vise à mettre en réseau l’ensemble des gestionnaires de bornes de recharge pour garantir aux conducteurs un accès facilité aux différentes infrastructures de charge et se place en concurrence directe avec la plateforme française GIREVE. Et si Hubject est aujourd’hui peu présent en France, la plateforme semble avoir remporté son pari à l’international, annonçant avoir fédéré un réseau de près de 40 000 bornes de charge réparties sur trois continents.
« Nous avons maintenant sept actionnaires forts (BMW, Bosch, Daimler, EnBW, innogy, Siemens et Volkswagen » issus de trois secteurs industriels différents, ce qui nous donne une base idéale pour poursuivre notre croissance dans l’électro mobilité » se félicite Christian Hahn, Président d’Hubject GmbH, restant ouvert à l’arrivée de nouveaux actionnaires.
Le pays industriel le moins avancé en VE est en train de mettre la main sur tout le (futur) réseau de charge rapide?
Tout cela est bien obscur et incompréhensible. Comme s’il était indispensable qu’il y ait un maximum de complexité et d’intermédiaires pour un service qui pourrait être aussi simple que prendre un café au distributeur.
Encore un opérateur inutile.
Il va falloir m’expliquer un jour pourquoi on ne peut pas avoir accès aux bornes de rechargement tout simplement avec un micropaiement sans contact (CB ou smartphone), qui permettrait de rémunérer le propriétaire de la borne et l’énergie fournie.
Il suffit à l’état d’autoriser par décret (c’est rapide) la revente d’énergie électrique de traction par des établissements privés, avec un niveau de taxe adapté, et vous allez voir fleurir une quantité de bornes adaptée financée par une multitude d’investisseurs ou de propriétaires de parkings, stations-services, stations de lavage ou autre fast-food, troquets et centres commerciaux.
Histoire d’optimiser la présence aux bornes, l’excellente initiative de Tesla.
http://insideevs.com/tesla-takes-action-40-centminute-charge-to-stop-supercharger-hogging/
Ils feront payer 35 centimes d’Euro par mn au delà des 40 mn de charges. En gros ils donnent 5mn pour laisser la place.
Pour éviter les véhicules ventouses. Ça pourrait être adapté aux recharges rapides avec une certaine flexibilité.