Hyundai avait comme objectif de lancer la production et la commercialisation du Nexo mi-2023, mais les repousse finalement à 2024 selon le journal Seoul Economic Daily.
Il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, mais on ne peut pas être non plus au four et au moulin. Et chez Hyundai, on ne manque pas d’occupation, avec un planning de sortie de véhicules électriques particulièrement chargé, Ioniq 6 en tête, et l’expansion marché après marché de Genesis, sa division premium.
Du coup, la marque du Pays du Matin calme revoit ses priorités. Et avec 3 978 ventes entre janvier et mai de cette année auxquelles il faut ajouter 120 unités exportées, sortir un remplaçant du Hyundai Nexo, son SUV équipé d’une pile à combustible sorti en 2018, ne fait plus vraiment partie des priorités. Sa production comme sa commercialisation ont donc été repoussées de six mois, passant de mi-2023 à 2024.
À lire aussi Hyundai Ioniq 6 – Simon Loasby, responsable du design, nous la présenteEst-ce que ce retard signale la fin de l’hydrogène chez Hyundai ?
Cependant, il ne faut pas voir ce délai supplémentaire comme un soudain désintérêt total de Hyundai pour l’hydrogène. Toutefois, le constructeur réévalue ses ambitions de multiplier les offres de pile à combustible pour ses véhicules à destination des particuliers, que ce soit sous son propre blason ou celui de Genesis à cause d’un marché qui peine, le mot est faible, à décoller.
Pour les véhicules commerciaux par contre, le groupe comprenant Hyundai et Kia a confirmé en septembre dernier sa volonté d’offrir des versions à hydrogène de tous ses modèles d’ici à 2028.
« Et avec 3 978 ventes entre janvier et mai de cette année auxquelles il faut ajouter 120 unités exportées, »
J’ai rien compris à cette phrase. 3 978 ventes de quoi? 120 unités exportées de quoi?
Le nouveau modèle de PàH qui était proposé pour ce véhicule n’était pas assez bon, simple évolution de la génération précédente, il n’offrait pas de progrès majeurs de performances et d’encombrement.
Et aller se ravitailler dans des ports de commerce, des zones industrielles ou des gares routières, n’est pas forcément attrayant si l’on préfère les recharges à destination dans des hotels de luxe (?).
Il ne faudrait pas reproduire avec les PàH l’erreur funeste des VE à grosses batteries qui visent les clients chabadas puis se retrouvent à augmenter les prix sans limites.
Donc coller une pile à un SUV ou un coupé sport n’est pas judicieux, par contre à un bon gros utilitaire de chantier, un bus ou un convoyeur, c’est plus pertinent.
enorme surprise, et pourtant avec tous ces boomers qui nous affirment que l’hydrogène c’est l’avenir du futur sur Facebook, c’est incompréhensible !