En 2020, une motorisation hybride classique sera proposée sur la Clio et hybride rechargeable sur les Mégane et Captur. Développée par Renault, la technologie baptisée « e-tech » devrait offrir des performances assez conformes aux standards actuels de l’hybride.

Historiquement peu attiré par l’hybride, Renault change d’avis. Poussé par la sévérité croissante des normes d’émissions et l’arrivée de modèles électrifiés chez ses proches concurrents, la marque proposera de l’hybride classique sur sa Clio et de l’hybride rechargeable sur Mégane et Captur dès 2020.

Le constructeur a profité de la présentation de la citadine électrique K-ZE le 1er octobre pour dévoiler les grande lignes de sa technologie « e-Tech ». Décliné en deux versions hybride classique et hybride rechargeable, le système est en gestation lente depuis 2011. Il a été éprouvé une première fois en 2014 avec le concept Eolab PHEV. Développé par Renault, le bloc e-Tech intègre des éléments fournis par Nissan : le moteur essence 1,6 litres ainsi que le moteur électrique sont fournis par le constructeur japonais alors que la boite de vitesse est conçue par la marque au losange.

Si le système est encore en phase de développement, les responsables de l’hybride chez Renault annoncent une autonomie « entre 40 et 50 km » sur les Mégane et Captur e-Tech Plug-in. Cette version embarque une batterie de 9,8 kWh contre 1,2 kWh pour la version hybride classique. Malgré des caractéristiques similaires aux modèles hybrides actuels, Renault promet une meilleure réactivité et « une capacité à rouler en électrique supérieure à ce qui existe sur le marché aujourd’hui ».