Après tout, on ne change pas une recette gagnante. Toyota opère quelques petites évolutions sur son modèle le plus vendu en Europe. Plus performante et plus high-tech : juste ce qu’il lui fallait pour conserver sa place de best-seller ? Notre essai de la nouvelle Toyota Yaris 2024 de 130 ch.
Dire que la Yaris est un succès phénoménal pour Toyota, c’est un euphémisme. Lancée en 1999, la citadine japonaise n’a jamais cessé de se renouveler et d’innover. Plus spacieuse en 2005, devenue hybride pour la première fois en 2012, toujours plus séduisante en 2020… La success story n’en finit pas. Pour 2024, la quatrième génération a donc droit à un restylage bien mérité. Au programme : plus de puissance et plus de technologie à bord, pour la rendre encore plus polyvalente. Direction les routes de Catalogne, en Espagne, pour notre essai de la nouvelle Toyota Yaris de 130 ch.
La Toyota Yaris 2024 côté look : le jeu des 7 différences
Enfin un « restylage », oui et non. D’ailleurs, même Toyota n’emploie pas ce mot pour désigner sa nouvelle Yaris, et pour cause. La quatrième génération de la citadine, conserve en effet trait pour trait son design malgré ce renouvellement de mi-carrière. On retrouve ainsi la même petite voiture mi-mignonne mi-énervée. Pas de nouvelle signature lumineuse, ni de nouvelle face avant, etc. La nouvelle Toyota Yaris se différencie uniquement par de subtils détails, qu’il faut connaître pour la distinguer de son aînée. Le plus flagrant, c’est sa nouvelle teinte Bleu Neptune, inédite. Pour le reste, il faudra apprécier les nouvelles jantes, et repérer les plastiques noirs du bouclier avant. Ces derniers passent du mat, au brillant pour l’occasion, et c’est tout. Du reste, la citadine reste parfaitement la même, et c’est peut-être très bien ainsi. La première Yaris dessinée en France n’a, à notre goût, pas pris une ride.
Notre modèle d’essai Premiere accueille des jantes spécifiques de 17 pouces et une livrée bi-ton avec toit noir. Et c’est à peu près tout. La Toyota Yaris 2024 conserve le bandeau arrière et le diffuseur, mais remplace le « HYBRID » par un plus sobre « HEV ». Forcément, format et proportions restent, eux aussi, inchangés. Ses dimensions : 3,94 m de long, 1,74 m de large, et 1,50 m de haut. La citadine pèse quelque 1 085 kg à vide. Comme toujours, construction, assemblages et finitions extérieures impeccables. À noter que la nouvelle Yaris sera également produite en République Tchèque, en plus de la France, toujours à Valenciennes. Confiant sur les évolutions apportées au modèle, Toyota France prévoit pas moins de 33 000 ventes en 2024. Soit +17% par rapport à 2023. Quand on sait que Toyota est la première marque sur le territoire, juste derrière les françaises… On est assez confiants nous aussi.
À bord : renouvellement high-tech
L’une des grandes nouveautés de cette Toyota Yaris, c’est donc sa nouvelle dotation techno. La citadine nous accueille à bord d’un habitacle plus valorisant, grâce à un équipement plus moderne. Le constructeur met l’accent sur la digitalisation de l’expérience utilisateur, à commencer par l’instrumentation. L’ancien combiné analogique/digital laisse en effet place à une dalle 100% numérique et personnalisable de 12,3 pouces (7 pouces en entrée de gamme). Affichage classique avec double compteur ou compteur central ou affichage moderne façon tout numérique, à vous de choisir. Au-dessus du tableau de bord, notre modèle Premiere accueille également un affichage tête haute. Au centre, la Yaris bénéficie d’un nouvel écran tactile multimédia jusqu’à 10,5 pouces, contre 9 pouces maximum précédemment. Si l’interface système reste assez austère, l’ensemble est toujours facile d’utilisation et très réactif. En Apple CarPlay ou Android Auto, c’est parfait.
À lire aussi La Renault Clio hybride peut-elle faire face à la Toyota Yaris ?Côté confort, la Toyota Yaris 2024 a le droit à une nouvelle sellerie mixte tissu et similicuir très réussie. Bien finie avec ses surpiqûres bleues, elle est aussi confortable pour les trajets du quotidien. Le maintien latéral est plus que suffisant, et l’accueil parfaitement creusé pour une position à la fois verrouillée et détendue au volant. Notons par ailleurs les fins inserts bleus qui parcourent l’habitacle, apportant un peu de couleur à intérieur tout de même assez sombre. Dommage, des configurations plus claires égayeraient l’ensemble tout en atténuant l’aspect encore très plastique. Pas de changement en matière d’habitabilité, toujours très correcte avec deux adultes ou trois enfants à l’arrière. Espace aux jambes et garde au toit sont par exemple aussi bons qu’à bord d’une Renault Clio E-tech. Il faudra en revanche se contenter du même coffre de seulement 286 l.
Performances : hybridation renforcée et conduite assistée
L’autre grande nouveauté de ce restylage mi-carrière, ce sont ses performances. En finition haute, la nouvelle Toyota Yaris 2024 passe en effet de 116 à 130 ch ! Ceci en conservant le même moteur thermique 3-cylindres 1.5 de 93 ch et 120 Nm de couple. Vous l’aurez compris, c’est l’hybridation qui évolue (5ᵉ génération), avec un moteur électrique de 83 ch et 185 Nm. Ce gain de performances se traduit par une polyvalence accrue, en particulier en milieu urbain. Là, la propulsion électrique est plus disponible à faible allure. Les bas régimes sont nettement plus agréables en ville, et autrement permissifs que sur la version 116 ch. Il y a donc un peu plus de marge avant que le moteur thermique se réveille… Et s’emballe. Pas de miracles côté transmission : les montées et autres sollicitations appuyées de l’accélérateur provoquent un râle disgracieux sous le capot. Heureusement, cela reste un détail.
Car en dehors de la ville, cette Toyota Yaris de 130 ch se montre naturellement plus vive. Plus réactive dans les relances, elle s’emmène encore plus facilement qu’auparavant. Sans surprise, les transitions entre thermique et électrique restent quant à elles transparentes, Toyota sait parfaitement y faire. Comme toujours, le châssis est à l’avenant. La citadine ne cède pas aux mouvements de caisse désagréables et reste verrouillée. Le freinage est efficace, la direction précise, c’est un plaisir à conduire. Notons par ailleurs les bienfaits du radar avant, qui travaille au-delà du régulateur de vitesse actif. La Yaris opère en effet une décélération électrique en fonction de la distance avec le véhicule qui nous précède. Ceci de façon passive et non intrusive, nous permettant de compléter avec la pédale de frein en toute tranquillité. De quoi rendre la conduite plus sereine et confortable au quotidien.
Consommation et autonomie : toujours sous les 5 l
Bonne nouvelle : la Toyota Yaris 130 ch n’est pas nécessairement plus gourmande que la version 116 ch ! La citadine affiche toujours des consommations particulièrement respectables, et ce, malgré des parcours d’essais parfois exigeants. Naturellement plus gourmande dans les longues montées, la Yaris 2024 reste efficiente même en donnant du rythme sur les petites routes de montagne. La consommation moyenne s’établit à 4,1 l/100 km lors de nos essais en ville, avec beaucoup de mode EV. Celle-ci grimpe à 4,5-4,6 l en péri-urbain. Voies rapides et autoroutes nous font grimper de 5,5 à 6,5 l. Selon le profil de la route et les sollicitations du moteur bien sûr (sans compter l’insonorisation encore perfectible à bord). Voici quelques valeurs relevées lors de notre essai.
Distance parcourue | Temps de trajet | Mode EV | Consommation |
29,8 km (péri-urbain) | 00h30 | 55 % | 4,5 l/100 km |
12,2 km (voie rapide) | 00h15 | 42 % | 5,5 l/100 km |
29,4 km (urbain) | 00h45 | 60 % | 4,3 l/100 km |
3,4 km (urbain/côte) | 00h13 | 84 % | 4,1 l/100 km |
À titre indicatif, Toyota annonce 3,9 et 4,3 l/100 km. La Toyota Yaris 2024 s’équipe du même réservoir d’essence de 36 l que son aînée. Soit une autonomie toujours impressionnante d’au moins 700 km sur un plein, grâce à ses faibles consommations. Si la citadine ne propose pas encore un confort suffisant à en faire une « mini-routière », elle reste incontestablement la reine des villes.
Toyota Yaris Premiere 130 ch : à partir de 31 450€
La nouvelle Toyota Yaris démarre à 24 450€ en 116 ch et finition de base Dynamic, et passe à 26 450€ en finition Design. De quoi profiter du grand écran 10,5 pouces. La finition Collection à 29 450€ donne accès au grand combiné numérique, aux radars avant/arrière, au chargeur à induction, à la sellerie mixte, et aux volant et sièges chauffants. Vient ensuite la Yaris GR Sport en 130 ch, avec jantes 18 pouces et suspensions raffermies. Celle-ci commence à 30 450€, avec ses décorations intérieures et extérieures spécifiques. Enfin, notre modèle d’essai Premiere débute à 31 450€. Là, on profite de la clé digitale, de l’affichage tête haute, du toit panoramique, et du système audio JBL. Oui, c’est beaucoup plus cher qu’une Clio E-Tech ou une Peugeot 208 Hybrid, plus puissantes. Mais c’est aussi autrement équipé en techno et en aides à la conduite… Et vous, qu’en pensez-vous ?
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Je n’est pas eu l’occasion de rouler avec ce nouveau modèle 2024 130 Cv
Je possède depuis 2 ans une Yaris 4 116 Cv
En deux ans d’utilisation aucun soucis ni panne, fiabilité au top
Côté consommation 4,1 L en roulant normalement en fonction de la réglementation, utilisation ~ 50% ville et périphérie – 50 route et voies rapides. Je précise que je carbure 50% E85 – 50% E10 ECU correct.
C’est un véhicule très économique 40 € de carburant pour ~ 700 Km difficile de faire mieux. Quand a ceux qui disent que le moteur hurle, si l’on n’accélère pas comme un sauvage et que l’on roule normalement le moteur ne s’emballe pas.
Je l’ai depuis une semaine en test.
Idéal pour la ville, la consommation est celle édictée dans l’article.
Je la trouve silencieuse (même avec moteur thermique enclenché).
Par contre en rapport à une Yaris 2, la position de conduite basse est une horreur. Aucun rangement excepté la boîte à gants.
Heureusement qu’il y a les aides à la conduite car la visibilité est moins bonne. Sans parler de l’habitabilité pour des valises ou autre.
Bref un prix au double de celle que j’avais acheté en 2009, je la trouve plus que moyenne.
Absurde rien de nouveau…moi aussi je suis possesseur d’une hybride ! Une Baleno depuis 2021 alterno-démarreur de 2,3 kW ! Autant dire une essence !
En tout cas je fais largement aussi bien voir mieux dans tous les domaines ou presque ! On ne l’a trouve pas neuve en Europe puisqu’elle est destinée au marché indien. Gabarit d’une Clio essence, coffre (355 l) espace de vie plus grand toutes options 915 kg !!! Moteur thermique 1.2l atmosphérique 90 ch. Les mauvais points ? Qualité de finition des matériaux et confort… Pour le reste…
Je trouve ce véhicule très représentatif des dérives/malheurs des gds constructeurs ces derniers temps.
Je connais la Yaris3 de 2012…qui ressemble fichtrement a ce “nouveau” modèle. les memes defauts/qualités pour 5-10000€ de plus !
En conduite très calme peri-urbaine, on arrivait jamais a descendre sous les 5,5-6L/100…10ans apres, les chiffres semblent identiques.
Qu on fait les gds constructeurs ces 10-15 dernières années ???? des roues de 17p (sur ce genre de vehicule des 14p suffisent), des écrans tactiles 2cm plus grand (doit on rappeler le prix d une tablette tactile ajd ?)…..et….5-10000€ de plus…..voila…..
l innovation dans l automobile est au point mort. les benef eux sont au beau fixe et remplissent les poches de qq grands actionnaires.
l innovation est chez les fabriquants de batteries….ou aucun gd construc n est present ! (sauf Tesla)
j’avais hésité entre une zoe et une yaris. J’ai essayé la zoe, satisfait. Puis j’ai essayé la yaris, mon dieu ! entre les plastiques bas de gamme, le bruit du moteur (et en fait la présence du moteur thermique), la petitesse du coffre, je n’ai vu aucun point positif à la yaris. La zoe est vraiment supérieure. Ca m’a fait basculer à l’électrique
SVP merci d’essayer plutôt les nombreux VE Toyota et arrêtez avec les thermiques où encore à la rigueur les thermiques rechargeables.
“La nouvelle Toyota Yaris démarre à 24 450€ en 116 ch et finition de base Dynamic”
Toyota a fait sa mise à jour 2024, très bien.
On aimera alors avoir un comparatif avec la nouvelle MG3 quand elle sera dispo pour 20 000€ avec 195ch nous dit on. Il devrait y avoir du sport dans la comparaison ?
Nous avons la version actuelle comme véhicule de service au travail. Elle est tout juste bon pour faire de la ville et du périurbain. Le PB c’est que nous sommes a plus de 50 km la plus proche ville de plus nous devons très souvent faire de grands déplacement sur autoroute. Autrement dit elle n’est véritablement pas adapté à notre usage. Résultats après quelques grandes déplacement dans un bruit infernal et des plein tout les 300 km. Plus personne ne veut l’utiliser. L’on préfère utilisé notre véhicule personnel. Dire que les autres sites du groupe ont des VE .
Le dernier déplacement de plus de 600 km que nous avons dû faire. Nous l’avons fait en VT avec la 3008 du directeur.
La Yaris est tellement peu utilisé que sa batterie 12 V ce décharger. Résultats l’on ce retrouve avec une voiture qui ne démarre pas. Elle en est à sa troisième batterie. Tout cela n’encourage personne a l’utiliser.
La Yaris est vraiment très agréable, douce en ville et nerveuse si besoin. Un équipement pléthorique dès la finition de base. Une tenue de route top et une direction précise, c’est un régal.
De mon côté, je regrette juste la finition très moyenne.
Le VT au prix du VE ! On y arrive. Merci Toyota 🙁
« Et vous, qu’en pensez-vous ? »
Que du bien- Un peu chère peut, ce qui pourrait faire hésiter avec notre prochaine R5 ?
5 litres aux 100. Ça fait 25 ans que le Giec demande d’arrêter d’envoyer du CO2 dans l’atmosphère, je ne vois pas quel mot est difficile à comprendre.
Celle là aussi elle se décharge et refuse de démarrer après 3 semaines d’inactivité ?
18 pouces sur une aussi petite voiture?! Dommage que ce moteur ne soit pas dispo dans d’autres finitions, avec des pneus à flancs plus haut.
Pour le reste, je la trouve beaucoup trop chère! A ce tarif, je préfère une VE d’occasion.