Quelques semaines avant les premières livraisons en France, nous avons pu tester la version Européenne de la nouvelle Nissan Leaf. Mis à l’épreuve sur les routes escarpées de l’île de Tenerife aux Canaries, le véhicule s’est montré franchement athlétique et endurant. L’arrivée de cette nouvelle Leaf semble faire passer le véhicule électrique à un niveau supérieur. Essai.
La puissance, le couple, l’autonomie, le style : presque tout a été amélioré dans la nouvelle Nissan Leaf. Passée de 109 à 150 chevaux et de 150 à 270 km d’autonomie réelle, la dernière mouture de l’emblématique voiture électrique a beaucoup d’arguments en sa faveur. Après un court essai au Japon, nous avions hâte d’essayer librement la version Européenne.
Sur un itinéraire de 192 kilomètres à travers le parc national du Teide sur l’île de Tenerife, nous avons poussé la nouvelle Leaf dans ses retranchements. Partis du niveau de la mer, la Leaf a grimpé dans un premier temps jusqu’à 2000 mètres d’altitude.
Vigoureuses accélérations
Au départ, l’ordinateur affiche une autonomie de 248 kilomètres, de quoi nous mettre en confiance. Une longue ascension sur 75 kilomètres à une vitesse moyenne de 34 km/h, routes sinueuses et encombrées oblige. Malgré un dénivelé très prononcé, le véhicule honore les vigoureux coups d’accélérateurs nécessaires aux dépassements, notamment de longs autocars. Les 150 chevaux et le couple de 320 Nm -soit 66 Nm de plus que l’ancienne génération- se ressentent clairement. Une puissance que Nissan a pu obtenir en rénovant entièrement le transformateur et les circuits qui relient la batterie de 40 kWh au moteur. Une amélioration qui permet à la nouvelle Leaf d’abattre le 0 à 100 km/h en 7,9 secondes et de faire parti des voitures les plus performantes de sa catégorie sur cette épreuve.
Arrivés à la fin de la première étape, au cœur de la caldeira du Teide à 2000 mètres d’altitude, la citadine estime pouvoir encore parcourir 70 kilomètres. Il reste 35% d’énergie dans la batterie. La consommation moyenne est de 29,1 kWh/100 km, élevée mais justifiée par l’interminable ascension et nos très franches et répétées accélérations.
La E-Pedal, une bénédiction dans les descentes
La seconde partie du trajet est composée de descentes après avoir passé un col à 2300 mètres d’altitude, puis d’un trajet autoroutier. La nouvelle Leaf fend le paysage en silence avec son très bon Cx de 0,28. Au sommet de la route, il ne reste plus que 20% de batterie. Notre destination est pourtant à une centaine de kilomètres. L’utilisation de la E-Pedal va être déterminante. Cette nouvelle fonctionnalité proposée de série sur toutes les finitions permet d’accélérer et de freiner avec une seule et même pédale : celle de droite.
Un outil que l’on pourrait qualifier de « super mode B », élaboré à partir des retours clients qui, selon Nissan, désiraient disposer d’un frein régénératif plus poussé. Activée d’une simple pression sur un bouton dédié facilement accessible, la E-Pedal répartit automatiquement le freinage entre le frein moteur et les freins à disques en fonction de la pression que l’on exerce sur la pédale.
Ce mode est pratique dans plusieurs situations : les embouteillages, pour éviter de jongler en permanence entre pédale de frein et d’accélérateur et sur de longues descentes, pour maximiser la régénération et épargner les plaquettes. Nous l’avons utilisé sur la totalité de la descente, ce qui nous a permis de freiner avec la pédale de gauche moins d’une dizaine de fois dans les virages les plus serrés, mais également d’arriver au début de l’autoroute avec 37% de batterie, soit 17% régénérés.
Un mode de conduite semi-autonome « Pro Pilot » peu confiant
Les trente kilomètres d’autoroute avant la fin du parcours sont l’occasion de mettre à l’épreuve la fonction de conduite semi-autonome « Pro-Pilot ». Disponible de série sur la finition Tekna, la plus haut-de-gamme, elle est proposée à 1000 euros en option sur la finition inférieure N-Connecta. On l’active en pressant le bouton dédié situé sur le volant puis en réglant la vitesse maximale avec les commandes « + » et « – ».
Avec ses 12 sonars et 4 caméras, la nouvelle Leaf ajuste son allure en fonction des véhicules qui l’entourent. Le véhicule se maintient automatiquement sur la voie mais exige que les mains du conducteur restent en quasi-permanence sur le volant. Une série d’alarmes dignes de celles d’un cockpit d’avion de ligne en détresse se déclenchent seulement quelques secondes après l’avoir lâché. Nous ne sommes pas encore au niveau de l’autopilot Tesla, le Pro-Pilot se montre parfois hasardeux, notamment dans un embouteillage rencontré un peu plus tôt.
Collision évitée de justesse
Lors d’une reprise de vitesse au sein d’un bouchon en accordéon, la nouvelle Leaf semble avoir confondu deux véhicules, dont l’un accélérait pour emprunter une sortie et aurait probablement provoqué une collision si nous n’avions pas freiné manuellement à temps. A noter que le véhicule ne redémarre pas de lui-même s’il est arrêté plus de trois secondes. Une pression sur la pédale d’accélérateur est nécessaire pour réactiver le Pro-Pilot, contrainte qui rend rapidement cette fonction inutile lorsqu’on circule pare-chocs contre pare-chocs.
La nouvelle Leaf embarque également une fonction Pro-Pilot Park optionnelle qui permet de stationner automatiquement le véhicule grâce aux caméras qui offrent une vue à 360 degrés. Si nous n’avons pas pu tester ce mode, nous avons apprécié le bouton « caméra » sur l’ordinateur de bord, qui affiche ce qu’elles filment et situent notamment le véhicule dans son environnement.
Une consommation moyenne encourageante
Au terme de l’itinéraire d’essai, la batterie affiche 11% soit 34 kilomètre d’autonomie restante. Nous avons conduit très dynamiquement, n’hésitant pas à brusquer la pédale d’accélérateur. Bien aidée par la descente, la consommation moyenne sur la deuxième partie du test est d’à-peine 7,1 kWh/100 km, pour une moyenne de 18,1 kWh/100 km sur l’ensemble du trajet.
La nouvelle Leaf s’est comportée comme on l’attendait. Puissante et endurante. On aurait éventuellement préféré des suspensions un peu plus souples, même si elles sont bien meilleures que celles de la génération précédente et qu’il s’agit d’un défaut commun à presque tous les véhicules électriques et leurs lourdes batteries (308 kg pour la nouvelle Leaf).
Aucun changement sur la partie recharge
Si cette version se distingue clairement de l’ancienne sur de nombreux points, certains restent malheureusement inchangés. Côté recharge, presque rien n’a bougé. Deux connecteurs prennent place sous la trappe à l’avant du capot : une prise Chademo pour la charge rapide en courant continu 50 kW (environ 40 minutes jusqu’à 80%) et une prise type 2 qui remplace la type 1 mais n’autorise toujours pas une charge supérieure à 6,6 kW en courant alternatif (environ 8 heures avec une wallbox et autour de 16 heures sur une prise domestique).
Nissan persiste dans le standard japonais Chademo alors que s’impose peu à peu l’équivalent Européen « Combo ». Le constructeur se justifie en invoquant l’impossibilité, du moins pour le moment, de pratiquer le « V2G » (vehicle-to-grid) sur ce dernier. Cette technologie qui permet à un véhicule électrique d’alimenter une maison ou le réseau électrique en fonction des besoins et pics de consommation, est en effet mise en avant par Nissan dans son « écosystème électrique ». Un écosystème qui comporte également un réseau de bornes de recharge rapide installé par le constructeur et qui ne propose parfois que le standard Chademo.
La version à autonomie étendue attendue pour 2019
Avec l’arrivée de la version 60 kWh de la nouvelle Leaf, prévue pour 2019, Nissan va devoir intensifier l’extension et la fiabilité technique de ce réseau. Plus enclin à effectuer de longs trajets avec son autonomie d’environ 350 kilomètres réels, ce modèle sollicitera plus souvent et encore plus longtemps des bornes déjà très encombrées.
Les 150 chevaux jouent clairement en faveur de la nouvelle Leaf, c’est en tout cas ce qui nous a le plus séduit, à automobile-propre, avec l’autonomie. On attend désormais des efforts sur la recharge, à la fois à bord avec le standard de recharge rapide Combo que l’on aimerai voir remplacer le Chademo, un chargeur AC plus rapide et dans « l’écosystème » tant vanté par Nissan, de nouvelles bornes au sein d’un réseau pourquoi-pas similaire aux superchargeurs Tesla.
Proposée à partir de 27 900 euros bonus écologique de 6 000 euros compris, la nouvelle Nissan Leaf n’est pas plus chère que l’ancienne, pour des performances pourtant nettement meilleures. 12 000 commandes ont déjà été passées en Europe, dont 1000 en France (800 éditions limitées). Un chiffre atteint en seulement deux mois de commercialisation là où Nissan à mis deux ans pour la génération précédente. C’est aussi un des signes révélateurs d’un engouement croissant pour les véhicules électriques, proportionnel à l’amélioration de leurs performances.
Avis de la rédaction
On a aimé
- Les 150 chevaux et le couple de 320 Nm qui catapultent la voiture même sur les routes très inclinées
- La fonction E-Pedal qui optimise la régénération et améliore le confort de conduite dans certaines situations
- Le design, plus dynamique et élancé que la génération précédente
- La touche « caméra » sur l’ordinateur de bord, qui affiche notamment une vision 360 degrés du véhicule
- L’autonomie, qui permet désormais de conduire l’esprit allégé. On attend la version 60 kWh avec impatience…
On a moins aimé
- La fonction Pro-Pilot qui aurait mérité quelques ajustements supplémentaires pour paraître plus sûre
- La recharge qui n’a pas été améliorée par rapport à la précédente génération et persiste sur le standard Chademo
- Les suspensions, toujours trop fermes malgré une nette amélioration
- Les finitions sur le tableau de bord, un peu trop plastiques.
Retrouvez ici notre essai vidéo de la nouvelle Nissan Leaf.
Toutes les caractéristiques détaillées de la nouvelle Nissan Leaf
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A l’époque de cet article, je n’avais pas encore reçu ma Leaf2 et je me posais des questions sur son autonomie. L’article ne m’avait pas vraiment rassuré. Aujourd’hui, j’ai ma leaf depuis plusieurs mois. Je fais plus de 120 km par jour, mi-ville, mi-autoroute et son autonomie est d’environ 310 à 320 km (en été). J’attends l’hivers pour voir comment ca baisse. Je roule tranquille, pas pépère non plus, aux limites de vitesse autorisées. Plutôt correct comme autonomie. Je suis très satisfait.
Bonjour,
Je ne savais ou faire passer l’info, mais les mandataires affiliés à des mutuel (GMF, MACIF…) font de remise de 12% sur le prix de base d’une nouvelle Leaf, + le bonus écologique (6000€) + le super bonus (2500€) et pour les plus chanceux + 1000€ de remise pour les possesseurs d’une Nissan (présentation de carte grise): Soit Un Acenta à 21550€ environ … J’ai rendu ma leaf en Juillet dernier :( je vais essayer de négocier le fait que je suis un client Nissan!
Sinon Nissan vient tout juste de lancer une offre de -2500€ pour tous et on peut aussi déduire encore le super bonus!
La révolution est en marche Renault et autres vont commencer à se manger les doigts…
Petit point qui peut paraître minime, mais qui pour moi montre les ambitions et la prise de conscience de Nissan sur les futures commandes de Leaf, ils ont fait un carnet d’accessoir digne de VW pour cette Nouvelle Leaf!
A suivre…
salut je suis pas d accord a l heure actuelle il y a plus de borne chademo que combo en france et dans le monde.
nissan a inventé le chademo et mitsubishi l utilise c est 2 marque fond partie de l alliance renault nissan mitsubishi qui vont plateforme commune pour les VE depuis septembre 2017 donc la leaf2 avec le chademo. C est qu un question de temps pour voir un renault avec un connecteur chademo.
la leaf 2019 avec un batterie de 64kw (lg) va avoir un chargeur chademo poussé a 100kw et un autre chargeur de 11 ou 22kw pour moi sa va êtrès 22 kw car il existe sur la zoe et qu il veulent reduire les couts.
a l heure actuelle le combo et utilisé par les marques allemande en très grand majorité et il est dévellopé sous l appuis de l europe qui essai de supprimer le chademo depuis 2014. voici les membres de l association chademo https://www.chademo.com/membership/members/ on peut voir tesla dans la liste.
l alliance renault et premier constructeur mondial et n1 sur les VE et veulent le rester https://news.autoplus.fr/Renault/Renault-Nissan-Ventes-Monde-2017-Numero-un-mondial-Volkswagen-1524141.html . le groupe va investir 1 milliard de dollars dans la mobilité électrique https://www.lesnumeriques.com/voiture/l-alliance-renault-nissan-mitsubishi-cree-fonds-investissement-n70283.html .
Je pense qu’on devrait inventer un becquet arrière qui fasse turbine, en regardant la perte de finesse et la comparant au gain de recharge possible (hélicoïdal droite/gauche pour diminuer le bruit).
En 60 Kw et 350 Km réels , elle devrait devenir intéressante.
Mais comme tous les VEs , il y a toujours ce problème de recharge , bloquée a 50 Kw/h ,
ainsi que les multiples cartes d’abonnements et bornes de recharges ,
sinon comme la Bolt elle pourrait faire une percée dans le monde des VEs.
« la nouvelle Nissan Leaf n’est pas plus chère que l’ancienne »
C’est moi ou il y a une grossière erreur ?
25900€ l’ancienne Visia contre 27900€ la nouvelle. +2000€ ! Et l’option location de batterie ne semble plus de mise pour la sortie …
D’après l’EPA, les autonomies de l’ancienne et de la nouvelle Leaf sont les suivantes:
*) Leaf 30 kWh: 107 miles soit 172 km
*) Leaf II : 151 miles soit 243 km.
La Leaf est donc passée de 172 km à 243 soit un gain de 71 km, certes non négligeable mais tout de même inférieur à ce qui est annoncé dans l’article.
Il n’y a pas de raison que l’autonomie de l’ancienne version soit pessimiste par rapport aux estimations de l’EPA, et que celle de le nouvelle version soit optimiste toujours par rapport aux estimations EPA.
Je rejoins entièrement l’avis de Denon ci dessous concernant les conditions de l’essai non représentatives de la « vraie vie » de la majorité d’utilisateurs de VE.
Je regrette d’ailleurs (et ce n’est pas spécifique pour cette marque), un certain manque d’esprit critique, mais cela est malheureusement souvent le cas des journalistes essayeurs (sauf certains anti-VE qui tombent dans l’excès inverse…).
Pour la combo, que cela plaise ou pas c’est la norme officielle en Europe, et il est regrettable que la drire homologue un VE sortant en 2018, avec une prise non conforme aux standards OFFICIELS en vigueur sur le continent (on les connait beaucoup plus zélés pour interdire le montage d’attelage léger ou le remplacement de moteur thermique par un électrique sur une voiture).
Je suppose que le groupe Renault/Nissan a du faire jouer ses relations, et activer ses relais dans les cabinets ministériels…
Enfin en plus du standard, on ne peut pas dire que la charge soit très rapide, mais en plus du chargeur interne probablement que la taille de la batterie ainsi que la qualité du refroidissement est en cause, et j’attends de voir ce qu’il en sera sur la version 60 kWh.
Je vois seulement 30 kW de régénération maxi… C’est pas mieux que la Leaf actuelle. Donc la régénération n’a pas évolué. Juste la façon dont elle est mise en œuvre. Dommage, j’aurais bien aimé qu’elle monte à au moins 50-60 kW, là on peut vraiment freiner fort avec. Cela manquera encore pour la montagne.
Merci pour ce reportage, cela me conforte dans mon choix, avec un peu de chance la 2.0 sera dans mon garage avant fin mars.
Elle côtoiera la ZOE, le tout électrique c’est maintenant. Certain, à force d’attendre toujours plus de capacité de batterie qui en plus doit se remplir aussi vite qu’un réservoir de carburant, ne rouleront peut être jamais électrique, car, comme en informatique dans 6mois ce sera « mieux », et puis encore mieux l’année prochaine.
Je peux comprendre qu’une minorité faisant beaucoup de km quotidien ai besoin de 60KW voir plus, mais pour une majorité 40 suffisent amplement, c’est mon cas.
Qui aurait l’idée de partir seul en randonnée d’une journée avec un pack de 6 blle d’eau de 1,5 L dans son sac à dos?
50kW maxi de puissance de charge, déjà dépassée. Certes pas autant que la Zoé avec ses 22kW. A moins de 100kW, je regarde même pas comme possibilité pour changer mon Soul en 2019…
bon ben moi je vais grandement mitiger tout ca.
cet essai a été réalisé dans les meilleures condition possible pour n’importe quel VE .
en effet si la capacité batterie est suffisante pour atteindre le sommet , et qu’ ensuite la descente est interminable alors on peu etablir de veritable record d’autonomie .
hors la on se retrouve avec un petit 192km et 11 % de batterie restante c’est a dire en gros encore 20 km.
donc 212 km dans ces conditions .. ben pas terrible .
2eme point tres négatif :
vous remarquerez dans le récit qu’au niveau des km effectués et de l’autonomie tout est un peu fouillis (volonté d’embrouiller ????? )
MAIS il est dit que pour les 75 premier kilometre il reste 35% de batterie avec une concomation de 29.1 kwh au cent .
dans ce cas si l’on fait une estimation de la capacité batterie on obtien seulement 33.57 kWh
alors peut être que ce n’est pas clair et qu’il faut comprendre autrement .
en tout cas il serai bien d’avoir le trajet tres détaillé afin qu’on puisse le passer dans jurassic test
pour avoir le dénivelle réel et en établir des conclusions persos
Le poids très conséquent des batteries (308 kg…!) qui oblige à un moteur plus puissant et lourd…, les suspensions avec et la rigidité de la voiture tout comme…, si pas réduit dans le futur avec batteries au sodium plus légères…, devrait faire pencher la balance vers la solution à hydrogène produit sur le véhicule à partir de l’eau (plus légère), si l’encombrement de la solution avec pile à combustible venait à le permettre :
– https://www.hakaimagazine.com/news/turning-water-into-fuel/
Là…, nul besoin d’aucun chargeur, et vive l’autonomie sans contrainte !
Non, il faut garder le CHADEMO. Très bon choix de Nissan. On ne veut pas du combo qui est moins bien et imposé par les allemands à posteriori.
Moi je mettrai la recharge en chademo en avantage et non pas en inconvénient . Car pour être passé de la leaf ( et ses multiples bornes chademo chez nissan et auchan ) à la ioniq et son combo inexistant ( à part sur des bornes sodetrel à la fiabilité douteuse et quelques liddl ) je regrette beaucoup le chademo. C’est peut être l’ avenir mais pas en France ou pas avant 10 ans connaissant notre lenteur administrative .
si vous aimez les boutons achetez une Leaf, kia, Ioniq bref une asiatique ; si vous aimez le 21ème siècle roulez en Tesla !
40 kWh nominaux : combien d’utiles ? 38 (soit une faible marge de sécurité, préjudiciable à long terme ?) ? 36 ?
Dans les – : pas de réseau de station (3 bornes ou 1 superchargeur 150kW) de chargeurs rapides bien réparti partout pour l’instant (car on ne peut pas compter sur les bornes à 1 recharge à la fois en 40/45 kW du Corridor ou de Auchan Ikea même si c’est déjà çà, contrairement à la CNR qui elle a mis 2 bornes)
Je ne vois pas le rapport entre l’e-pédale et le fait que la voiture a pu récupérer beaucoup d’énergie en descente. Sur un VE le fait d’appuyer sur la pédale des freins recharge tout autant la batterie, sauf freinage d’urgence. Et c’était déjà le cas sur ma 106 électrique qui a plus de 20 ans. Alors plus de confort, oui très probablement, plus d’autonomie je ne vois pas pourquoi…
Vivement la 60 kWh…
Dans les moins à rajouter : pas de thermorégulation de la batterie. Y’a t-il toujours la jauge de température batterie au tableau de bord au moins ?
Fallait-il vraiment monter à 150 chevaux, 130/140 n’auraient pas suffi ? D’autant qu’elle n’a pas ou peu grossi. Car çà se ressent sur les tarifs d’assurance…Un complexe / i3 ?
Quelle finition a été essayée ?
Est ce que le coffre ferme du premier coup?
Est ce que le « frein a pied » existe encore sur ce nouveau modèle?