A l’occasion de son lifting, le Formentor adopte une nouvelle motorisation hybride rechargeable, avec plus de puissance et une plus grosse batterie.
Le Formentor est le premier modèle dédié à Cupra, le label sportif de Seat devenu marque indépendante. C’est une belle réussite, avec 120.000 exemplaires écoulés en 2023. Pour entretenir ce succès, Cupra fait évoluer son crossover.
Le Formentor a une face avant revue. Elle intègre les nouveaux codes esthétiques de la firme, qui s’éloignent de ceux de Seat. La calandre est abandonnée, le logo étant maintenant posé sur la carrosserie, en bout de capot. Les phares adoptent une signature lumineuse à base de triangles, une forme que l’on retrouve pour les antibrouillards en hauteur. Le bouclier reçoit une ouverture plus agressive. A l’arrière, les feux ont aussi un habillage en triangles. Le logo est maintenant illuminé.
A l’intérieur, les changements sont moins visibles. On retrouve au centre un grand écran tactile qui passe de 12 à 12,9 pouces, avec une ergonomie un peu améliorée car le curseur est rétro-éclairé. La console centrale a été revue avec un habillage plus qualitatif. Le Formentor peut avoir un nouveau système hi-fi 12 haut-parleurs 390 watts.
Côté motorisations, ce qui nous intéresse ici est l’hybride rechargeable. Il y a du changement. Si la version la moins puissante reste à 204 ch, la plus musclée passe de 245 à 272 ch. Surtout, le véhicule gagne une plus grosse batterie, avec 19,7 kWh au lieu de 12,8. Voila qui améliore grandement l’autonomie en mode électrique. Cupra annonce maintenant plus de 100 km (c’était jusqu’à 59 km avant), de quoi faire ses trajets du quotidien sans utiliser l’essence. De plus, la recharge est facilitée. Le chargeur AC embarqué peut atteindre 11 kW, au lieu de 3,6 kW, tandis qu’une charge rapide courant continu fait son apparition (50 kW).
Pour du tout électrique, il faudra attendre la prochaine génération.
Enfin un PHEV avec une autonomie électrique correcte … mais bon, à ce prix c’est juste délirant.
Après le dieselgate, vivement l’hybridgate, qu’on en finisse avec ces thermiques.
Voilà, on se rapproche du besoin optimal en batterie pour un PHEV. Reste encore à optimiser le ratio machine thermique vs électriques, revoir la transmission à 2 rapports pour un démarrage exclusivement électrique, et d’adjoindre une prise directe (automatique) du groupe thermo-générateur aux roues sur les voies rapides. Le but est d’inciter les gens à maintenir leur batterie suffisamment chargée. Puis dans un second temps, les passer en mode Atkinson et flexi-fuel. Le top en termes de bilan carbone, pour ceux qui habitent en périphérie des villes et doivent y venir travailler.
La plupart des constructeurs de PHEV ne savent faire que ça: placer des batteries de plus en plus grosses. Par contre, quand il s’agit d’optimiser le moteur thermique et la transmission de ces hybrides rechargeables, il n’y a plus grand monde. Si le prix n’était pas si élevé (plus de 47.800€ pour la version de 204 ch dotée de la batterie de 12,8 kWh, en Belgique), cette Formentor au look caricatural pourrait être intéressante pour ceux qui ne roulent pas trop, mais franchement, pour un tarif identique (sans prime), je préfère de loin une Born 77 kWh, ou même la 58 kWh, un peu moins chère et moins gourmande.
Ca reste une hybride donc on peut pas vraiment parler de progres. A moins que l’avenir soit les hybrides et pas les VE
Ils sont sur le bon chemin.
Il n’y a plus qu’à enlever le moteur thermique, la boîte de vitesses, l’embrayage, le réservoir, l’alternateur, mettre une batterie un peu plus grande, et voilà 😅!
Ça sert à quoi d’avoir un moteur thermique si il ne sert jamais au quotidien !
Belle augmentation de l’autonomie , donc parfait pour ceux qui peuvent recharger tous les jours et qui ne veulent pas de BEV.
Reste a voir les tarifs