Lors du 7ᵉ sommet du Choose France, qui s’est déroulé à Versailles ce lundi 13 mai, 180 dirigeants se sont réunis aux côtés d’Emmanuel Macron. Pour cette édition 2024, Bolt a annoncé un investissement massif. Considéré comme le leader européen de la mobilité partagée, l’Estonien prévoit d’investir 100 millions d’euros en faveur de la mobilité au cours des cinq prochaines années, avec notamment l’ouverture d’un hub à Saint-Ouen.
Un investissement pour une évidente transition
Acteur majeur de la mobilité partagée en France, Bolt a annoncé un investissement de plus de 100 millions d’euros d’ici à 2030. Alors que l’Europe se dirige vers une électrification totale des véhicules, Bolt, à l’instar de son concurrent Uber, a décidé de mettre en place des aides pour faciliter l’acquisition de véhicules électriques ou hybrides par ses chauffeurs. L’objectif du groupe est de créer un véritable « écosystème pour les chauffeurs VTC et taxis ». Il vise ainsi à soutenir leur transition dans plus de 30 villes françaises. Les aides seront déployées sous diverses formes, telles que des garanties bancaires et des bonus accordés aux chauffeurs. A priori, les chauffeurs Bolt préfèrent les véhicules hybrides, c’est pourquoi Bolt souhaite effectuer la transition en douceur en soutenant également cette option.
La marque est présente dans plus de 500 villes et détient un réseau de plus de 50 000 chauffeurs partenaires. La plateforme de mobilité douce propose également la location de vélos et de trottinettes électriques en libre-service, à la manière des Vélib’, dans 250 villes d’Europe. Bolt Market, Bolt Food et Bolt Drive sont les différentes branches de la marque ; Bolt est ainsi un acteur majeur de la livraison de repas dans 16 pays. Cette diversité d’activités a permis à l’entreprise d’atteindre 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2022.
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Lors de cette septième édition du sommet « Choose France », dans la continuité de la volonté de créer un écosystème solidaire, le PDG de Bolt, Markus Villig, a révélé qu’un driver hub allait voir le jour très prochainement. Des millions d’euros seront alloués à l’établissement du plus grand hub de chauffeurs VTC et taxis en France. L’établissement, situé à Saint-Ouen, couvrira une superficie de 700 m². Cette plateforme de correspondance sera dédiée aux chauffeurs de la région parisienne, leur offrant un lieu de rencontre pour échanger avec des professionnels tels que des spécialistes de l’entretien de voitures ou des assureurs.
Dans sa dynamique, Bolt va également investir dans la « Bolt Academy », une école visant à préparer les apprentis chauffeurs à l’examen VTC. La société envisage de couvrir les frais de formation, estimés à 1 000 euros par candidat. Parallèlement, dès l’an prochain, la plateforme ambitionne d’entrer en Bourse. À cet effet, début mai, sur son compte Twitter, le fondateur de Bolt, Markus Villig, a annoncé que l’entreprise avait obtenu un crédit de 220 millions d’euros auprès de grandes banques mondiales telles que Citi, JP Morgan et Goldman Sachs.
Le concurrent d’Uber, Bolt, semble sérieusement déterminé à candidater à un prochain appel d’offres pour les trottinettes et les vélos électriques en France. De plus, leur récent déploiement de motos électriques en Afrique, au Kenya notamment (avec 300 véhicules en service) témoigne de leur engagement en faveur de la mobilité électrique à l’échelle mondiale.
