Cadillac Celestiq

Après les premières images, Cadillac lève le voile définitif sur la Celestiq, qui veut devenir la référence absolue dans son segment.

L’industrie automobile américaine se tourne plus que jamais vers les technologies électriques. Profitant d’importants investissements pour le développement des modèles futurs, Cadillac lance désormais la Celestiq. Mais ce modèle signe aussi le retour de la marque dans le grand luxe automobile.

A l’image du Lyriq, le SUV électrique de la marque, cette nouvelle limousine électrique reprend très exactement les lignes du concept annonciateur. Le coup de crayon énergique intègre la nouvelle signature de Cadillac avec une calandre fermée et des optiques Digital Micromirror à 1,3 million de pixel. La poupe est plus complexe, mais dispose toujours de cette carrosserie fastback à la croisée des mondes entre berline et break.

Un intérieur technologique pour la Cadillac Celestiq

Il ne fait aucun doute que l’habitacle baigne dans le luxe, mais la présentation n’est pas aussi opulente qu’à bord des concurrentes anglaises visées. On y retrouve notamment une dalle numérique intégrale de 55 pouces avec un large combiné d’instrumentation, un écran central dédié à l’info-divertissement et un dispositif tourné vers le passager. Toujours au rayon écrans, on note la présence d’une dalle de 11 pouces au centre de la planche de bord, d’un panneau de 8 pouces à l’arrière et de deux unités de 12,6 pouces pour les passagers arrière.

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Parmi les équipements se trouvent un système audio AKG à 36 haut-parleurs (rien que ça !), des sièges ventilés et chauffants, des accoudoirs chauffants et un système d’éclairage qui compte au total 450 LED. A noter que l’habitacle intègre 115 pièces imprimées en 3D à l’image des poignées de maintien ou des interrupteurs.

Un prix de 300 000 $ pour 483 km d’autonomie

La Cadillac Celestiq repose sur la plateforme maison spécifique à l’électrique, l’Ultium. Elle offre la possibilité aux ingénieurs de multiplier les configurations et de pousser le niveau de sophistication du châssis un peu plus loin. La berline reçoit ainsi une suspension à cinq bras au quatre coins, un contrôle actif du roulis, un amortissement adaptatif et des roues arrière directrices avec 3,5° d’angle.

Au rayon mécanique, elle est animée par deux moteurs électriques pour une puissance totale de 608 ch et 867 Nm de couple. De quoi permettre à cette surement très lourde berline (Cadillac n’a pas communiqué le poids) de tomber le 0-100 km/h en moins de 4,0 s. La batterie affiche une capacité de 111 kWh et lui permet de viser une autonomie de 483 km.

L’efficience n’est pas tout à fait au rendez-vous, alors que la puissance de recharge rapide avec un maximum de 200 kW n’est pas des plus convaincantes pour un véhicule de cette envergure. Cadillac tente bien d’indiquer que cela permet de retrouver 126 km d’autonomie en 10 minutes, mais c’est ce que fait une BMW i4 dans le monde réel. Surtout que la Celestiq fera payer très (très) cher ses prestations : elle s’affichera à partir de 300 000 $ !