
L’hélicoptère électrique Volta vient de réaliser avec succès son premier vol à l’héliport de Paris-Issy-les-Moulineaux.
En présence de Ségolène Royal, Ministre de l’Ecologie, l’appareil a pu voler durant quelques minutes à quelques mètres du sol. « C’est avec des ruptures technologiques qu’on réussira à maintenir le réchauffement climatique en dessous des 2 degrés », a souligné la ministre. Aujourd’hui, le secteur de l’aviation représente plus de 2% des émissions mondiales de CO2.
Jusqu’à 30 minutes d’autonomie
Baptisé Volta, ce prototype d’hélicoptère électrique a été développé par l’Ecole nationale de l’aviation civile (Enac) et Aquinea. Alimenté par une batterie d’un poids de l’ordre de 150 kilos, il offre jusqu’à 20 minutes d’autonomie en vol stationnaire et de 25 à 30 minutes en vol de croisière.
« Considérant une endurance moyenne de 25 min, chaque vol électrique de VOLTA permet d’éviter le rejet de 13kg de CO² et 24g de NOx » explique l’ENAC sur son site. Sur l’ensemble de la durée de la batterie, soit environ 350 heures, le Volta permet d’éviter le rejet de plus de 11 tonnes de CO² et 22 kilos de NOx, soit environ 17000 litres de carburant économisés.
La construction de ce premier prototype aura pris 3 ans et doit permettre à l’ENAC de passer à l’étape suivante : le développement du Volta 2, un hélicoptère électrique biplace dédié à la formation des pilotes et à l’aviation de loisir. Attendu d’ici trois à 4 ans, ce nouveau modèle offrira jusqu’à 55 minutes d’autonomie.
Il y aura mieux sous peu :
– http://www.rtflash.fr/airbus-prepare-son-taxi-volant/article
– https://safeearthsolutions.wordpress.com/une-voiture-volante-ultra-legere-a-effet-magnus/
Et déjà en hollande avec l’hélicoptère-moto inclinable sur le côté sur route sinueuse !
Oui, c’est un gros jouet …
Mais pour faire un vrai hélico capable de soulever une charge, il va se passer du temps. Je pense que pour tout ce qui est volant, le problème sera la faiblesse de densité énergétique du réservoir. Pour l’instant l’électricité en bouteille n’est pas assez performante pour cet usage. Je pense que l’on passera d’abord par les molécules hydrogénées « électriques », issu des surplus de productions. Le rêve d’un avion de ligne, avec 150 personnes et bagages à bord, en pur électrique restera utopique pour un long moment.
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Tout ça pour ça ?! Avec déplacement de ministre et tout et tout ?! Pour autant d’approximations ds le discours et une démo à qqs mètres du sol ?! C’est une farce ??
Et pendant ce temps là, deux semaines auparavant, sans people ni fierté… http://insideevs.com/battery-powered-helicopter-completes-history-making-first-flight-video/
Le calcul du carburant économisé me parait bizarre. Le kérosène, c’est 2,58 kg de CO2 par litre. Et 11 000 kg de CO2 / 2,58 = 4263 litres.
Je pense qu’une solution pour gagner au moins 150 kg et donc doubler la taille de la batterie serait de supprimer le pilote. Du coup inutile de développer une version bi-place pour faire du transport genre taxi. Si on arrive à faire des voitures autonomes, ça ne devrait pas être très difficile de faire des hélicoptères. Vous montez, vous choisissez un héliport sur l’écran tactile (ou éventuellement une zone d’atterrissage autorisée), et hop ! Dans un premier temps pour limiter les risques ce pourrait être pour du FRET urgent, genre transplantation ou livraison ultra urgente, etc.
Sinon je pense qu’une approche à la better place, avec changement de batterie à chaque héliport serait une bonne idée, beaucoup plus facile à mettre en oeuvre que pour une voiture particulière.
Même si la surface de la carlingue est moindre que sur un avion, pourquoi ne pas intégrer des capteurs solaires pour accroître l’autonomie? Ou profiter aussi de la rotation des rotors comme générateurs?
Ségo au commandes de l’hélico…
Le pilote: « et surtout, n’appuyez pas sur le bouton rouge, lààà »
Excellente nouvelle, comme toujours soutenue par des arguments non pertinent. Ce n’est pas avec quelques hélicos électriques qu’on va sauver le climat!
L’essentiel est de faire progresser la motorisation électrique, y compris dans le « fluide », transport aérien et fluvial/naval.
c’est surtout beaucoup BEAUCOUP moins cher en maintenance, un engin électrique volant … mais ça, on vous le dira pas.
On remarque que l’engin peu emporter bien plus de batterie que ce qu’il présente (inclinaison trop importante vers l’avant trahissant un poids de batterie pas assez important vers l’arrière).
Dès qu’on atteindra 1 heure d’autonomie à un coût acceptable, la formation en réel, après la phase simulateur, sera réalisée sans polluer.
En la matière, on n’a guère de nouvelles sur l’avion élec 2 places d’Airbus (succédant au proto 1 place) devant être assemblé dans une nouvelle usine à Tarbes
350h la durée de vie de la batterie, c’est tout ? ça me parait peu quand même
C’est avec ce genre de recherche que l’on fait avancer les choses, et si dans 50 ans nous avons pu remplacer nos hélicoptères et une partie des avions par de l’électrique ou tout autre « carburant » zéro rejet (ou pas loin), et bien ce sera toujours une victoire acquise.
Ca va pas être facile de recharger en vol… Avec 30 à 50min d’autonomie, faudrait prévoir un Rex…