
Si les classiques batteries n’iront pas remplacer le lithium-ion dans les Renault ZOE et Tesla, cette solution est étudiée sérieusement aux États-Unis pour supporter les points de charge.
La technologie lithium-ion s’est généralisée pour les batteries des voitures électriques. Mais dans les stations de charge, il n’y a pas encore de solution miracle. Toutefois, une étude vient remettre le plomb sur la table, commanditée par le Consortium pour l’Innovation de la Batterie (CBI). Également financée par le département de l’énergie américain, elle analysera la faisabilité d’un stockage de l’électricité dans l’État du Missouri.
« Ce projet a pour but de démontrer que le stockage via batteries au plomb, lié à la charge des véhicules électriques, peut aider à gérer les variations de la demande » assure le directeur du CBI Alistair Davidson, « et emmagasiner l’énergie lorsqu’elle est moins chère. » Il ajoute que « ce type d’innovation pourrait entraîner un déploiement plus rapide et efficace des stations de recharge ».
L’objectif est de déterminer les lieux de développement de ces stations aux batteries au plomb à l’automne 2019.
Une solution déjà exploitée pour le solaire
Exemple à Bennewitz (Allemagne), les batteries au plomb permettent de conserver l’électricité produite par l’énergie solaire. Les 10.500 cellules ont une capacité totale de 25 MWh, soit l’équivalent de la consommation quotidienne de 8.000 foyers français.
J’ai testé sur mon site solaire autonome, les batteries au plomb ne valent rien par rapport au lithium
Vu le poids des batteries au plomb aucune chance,….
En stockage du solaire, les kits vendus pour l’auto-consommation étaient majoritairement au plomb pour une question de coût. Mais cela est en train de changer et le Li-ion devient plus intéressant par sa capacité de décharge plus profonde et le nombre de cycles. C’est valable tant qu’il n’y a pas une flambée du prix à cause des sur-capacités inutiles que l’on met dans les nouveaux véhicules… et sera d’autant plus juste quand on pourra récupérer des batteries de seconde main pour du stockage statique.
On cherche effectivement à stocker de l’électricité pour lisser la production des EnR et il faudra supporter localement la recharge de plusieurs véhicules à 100kW sans passer trop de câbles haute tension. C’est aussi une partie de l’opportunité qu’offre le VE pour le réseau électrique quand certains prédisent le chaos par ignorance. Reste à savoir si le stockage en batterie est la meilleure façon (hors STEP, sels fondus ou roue à inertie, voir compression d’un gaz comme l’air… sans danger, entre pertes à la transformation et coût d’installation).
Chercher à promouvoir la batterie au plomb me semble de premier abord dépassé voir polluant mais on a certainement une industrie mature et qui sait bien recycler cela, si on arrive à justifier assez d’avantages et peu d’inconvénients pourquoi pas. Il ne faut pas que ce soit juste une mauvaise idée pour maintenir une main-mise industrielle sur quelque chose de malsain et non rentable. Le recyclage local est un point clef.
Mais je suis sûr que d’autres solutions (citées plus haut) seront plus intéressantes pour peu qu’on se décide à les étudier.
Et pourquoi pas plutôt des volants à inertie béton ?
Avec sa durée de vie illimitée, son absence de produits toxiques, son faible coût, ça serait idéal comme stockage tampon.
(voir http://www.energiestro.fr/technologie/)
Article intéressant: alors pourquoi faire de l’enfumage avec ce titre aussitôt contredit par la première phrase du texte? Décidément il n’y a pas un seul pisseur de copie, euh je veux dire journaliste bien sur, pour rattraper l’autre ici (enfin à part B Deboysier, merci à lui!)