
Ceux qui attendent avec impatience des détails techniques complets sur la voiture électrique en projet chez le célèbre fabricant d’aspirateurs au look futuriste seront forcément déçus : James Dyson a finalement communiqué peu d’informations lors de l’interview accordée dimanche 14 octobre 2018 au quotidien germanophone suisse Neue Zürcher Zeitung.
Design et capacités de conduite autonome seront soignés sur la voiture électrique Dyson. Mais l’entreprise mise principalement sur 2 autres éléments pour faire la différence. Tout d’abord l’aérodynamisme qui bénéficiera de l’expérience de l’entreprise d’électroménager sur le comportement des flux d’air. Et surtout la batterie, pour laquelle un investissement supérieur au milliard de livres (1,14 milliard d’euros) est envisagé.
Pas question de céder à la mode du lithium-ion, James Dyson travaille sur une technologie à électrolyte solide dont il perçoit plusieurs qualités pour faire la différence : compacité, puissance et sécurité. NZZ souligne que de tels accumulateurs sont loin d’être prêts pour une production en série. L’entrepreneur inventeur travaille pourtant sur le sujet depuis 7 ans.
Pourquoi un tel risque financier ? « Parce-ce que je le veux ! », a répondu James Dyson qui, depuis les années 1990, cherche à apporter des solutions aux problèmes de pollution causés par le secteur des transport. L’industrie automobile avait alors boudé son système de captage des gaz d’échappement des moteurs diesel.
« Parce-ce que je le veux ! », a répondu James Dyson » Voilà au mins une info, Dyson est bègue !
Plus il a de compétiteurs et meilleur c’est.
Le génie, c’est comme la bêtise, c’est la chose la.mieux partagée. Qu’importe que les idées sortent d’un aspirateur, d’un moulin à café ou d’une fusée du moment qu’elles fusent.
Serge Rochain
C’est bien que de nombreux acteurs investissent dans l’auto electrique et via des concepts différent c’est comme ça que ça avance…
LA batterie solide ….. ah oui c’est celle dont on nous vante, depuis au moins 10 ans, la supériorité sur toues les autres (vitesse de recharge sécurité etc…), mais dont la mise au point est sans cesse repoussée, car même en laboratoire, le nombre de cycles est ridicule, et je ne parles même pas de l’industrialisation ….
Moi j’observe que tous ceux qui prédisaient l’obsolescence prochaine des batteries lithium , en prédisant à Tesla/Panasonic , aux Koréens ou aux Chinois un investissement industriel pour les construire qui partirait en fumée se sont trompés !
En parallèle l’évolution des batteries lithium (moins de cobalt) permet d’améliorer leur densité, et d’abaisser sensiblement leur coût, ç’a c’est du CONCRET .
Le TMS qui permet de contrôler correctement les cellules et de garantir, avec un bon refroidissement une excellent longévité, c’est également du concret .
La e-Kona 65, c’est du concret, les modèles Chinois (y compris en bus), c’est du concret, les Tesla aussi.
Le reste, c’est jusqu’à preuve du contraire de la théorie, pour ne pas dire du vent (je sais c’est facile concernant Dyson…) !
Dyson maîtrise le design, les batteries et les moteurs électriques, tout cela industriellement (intégration technique, production de masse etc…).
Un atout par rapport aux constructeurs fossiles qui achètent sur étagère les composants électriques.
Reste a trouver des ingé en châssis.
C’est pas déconnant, mais ce ne sera pas du VE grand publique .
Le défi de la batterie solide, on croise les doigts, mais la seule existante est peine de défauts majeurs, comme la température de fonctionnement et l’absence de recharge rapide…
D’un autre côté si VW avait équipé ses diesels de sa techno au lieu de tricher on respirerait mieux et vu les milliards gâchés le constructeur s’en serait mieux sorti financièrement…
Dyson est supposé faire des essais en 2020 et sortir le véhicule en 2021. C’est très serré. Et il ne semble pas vouloir passer par la case Lithium ion. Peut être qu’il préfère faire un produit très haut de gamme mais avec des capacités hors normes. Il est habitué à vendre des produits 2 à 3x le prix des concurrents. Et ça lui réussit plutôt pas mal.
Monsieur Dyson, c’est le Elon Musk anglais?
Je le veux, alors je l’invente. En tout cas c’est ce que je dis que je vais faire….
Bigrement dangereux de vouloir lancer plusieurs innovations (ou révolutions) de façon simultanée. On ne s’improvise pas industriel de l’automobile. Même quand on sait très bien faire des aspirateurs!