Combien il est agaçant d’assister au déploiement, avec des déserts (ou zones blanches), d’un réseau de ravitaillement national en énergie pour véhicules électriques.

L’Allemagne cherche à éviter cet écueil pour les 1.000 prochains points de recharge rapide (et les vagues suivantes d’extension) en créant un centre national de contrôle des IRVE (Infrastructures de recharge pour véhicules électriques). « La charge doit être aussi simple et naturelle qu’avec un téléphone portable », justifie Andreas Scheuer, ministre fédéral allemand des transports et des infrastructures numériques.

Cette structure de contrôle sera physiquement située et opérée par Now GmBH, une organisation fondée à l’origine en 2008 pour promouvoir la mobilité électrique à pile hydrogène et encadrer les projets allemands qui vont dans ce sens. Dès l’année suivante, l’entité a reçu comme nouvelle mission de soutenir également l’électromobilité à batterie de traction.

Déjà en charge, depuis 2017, des dispositifs de financement des IRVE, Now GmBH devra, par l’intermédiaire du nouveau centre national de contrôle : mettre en place de façon rapide et coordonnée des systèmes de recharge en Allemagne, et suivre des règles uniformes pour l’activation du matériel et le paiement après utilisation du service.

Les industries de l’automobile et de l’énergie ont promis de soutenir activement la nouvelle entité. Notamment en fournissant suffisamment tôt toutes les informations nécessaires au bon fonctionnement des chargeurs. Ainsi pour les futurs modèles de véhicules électriques et hybrides rechargeables (capacité énergétiques des batteries, modalités de recharge, etc.).

De nouveaux systèmes de financement des IRVE sont en cours d’élaboration.

Le réseau devra être fiable et fournir un service sans discontinuités. « C’est ainsi que nous assurons un développement assuré de la mobilité électrique, à la fois pour les utilisateurs et les constructeurs », plaide Andreas Scheuer.