
La Renault Zoé va être expérimentée dans le cadre d’un projet néerlandais sur les solutions de recharge solaire. Au total, quelques 150 exemplaires de la citadine électrique au losange seront livrés d’ici fin 2017.
Avec pour objectif de développer « cadre franco-néerlandais » pour les solutions de charge solaires des véhicules électriques, Renault s’est associé aux entreprises ElaadNL, LomboXnet et à la ville d’Utrecht pour lancer une première expérimentation grandeur nature aux Pays-Bas.
Selon les termes de la lettre d’intention signée le 11 mars, ElaadNL assurera la gestion de l’infrastructure et le standard de charge intelligente, LomboXnet déploiera les bornes en 44 kW et Stedin aura à charge de réguler l’offre et la demande du réseau. Le constructeur au losange fournira quant à lui 150 Renault Zoé d’ici fin 2017.
1.000 chargeurs solaires
L’objectif du projet est de mettre en place 1000 chargeurs solaires intelligents alimentés par les quelques 10.000 panneaux photovoltaïques de la région d’Utrecht. On ne parle donc pas de bornes équipées d’ombrières photovoltaïques mais de bornes alimentées en électricité solaire.
Au-delà de l’infrastructure, les partenaires du projet prévoient également d’expérimenter un système d’autopartage avec les Renault Zoé. Un dispositif « vehicle to grid », qui permettra aux véhicules de réinjecter l’énergie sur le réseau en cas de pic de consommation, devrait également être testé dans une seconde phase du projet.
Ce qui est intéressant de relever dans cet article c’est le bénéfice que l’on « pense » en retirer dans les 10 ans qui viennent car on estime que d’ici là les progrès techniques auront permis cela.
Je crains fort qu’en matières d’énergie, la connaissance n’a pas beaucoup évolué depuis l’invention de l’électricité et il y a fort à parier que dans 10 ans les problèmes physiques liés aux lois fondamentales restent les même qu’aujourd’hui.
Si ce n’est pas le cas alors pourquoi toujours nous remettre à plus tard les découvertes qui sembles évidentes à la lecture de ces articles.
Bizarre, la ville d’Utrecht n’est pas reliée au réseau général?
Il vont « charger en solaire » à partir de panneaux PV existants. Ce qui revient à dire qu’ils vont charger avec l’électricité du réseau « comme d’hab », mais en disant que c’est « du solaire », alors que pour l’instant on ne le dit pas. Cela fait tout de suite plus vert, surtout pour les charges nocturnes sous les nuages….
Aucun rapport avec les Autolib qui ont des batteries pas pourries du tout mais qui préfigurent celles justement des stations fixes de stockage EnR. Leur consommation nocturne sur les excédents nucléaires représente un coût marginal qui fait partie de l’expérience géante entreprise par bolloré pour valider « en usage réel et intensif » sa techno LMP.
Le principe du V2G est peut-être une bonne idée, mais avec les autonomies actuelles des voitures électriques, cela me parait un peu prématuré. Si j’utilise ma C zéro pour alimenter ma maison en électricité les jours de pointe, je vide ma batterie en moins de 12 ou 24 heures et ne peux plus rouler avec! Pourquoi pas dans 10 ans, avec une batterie de 60 kWh permettant de faire 400 km, mais aujourd’hui, je préfère garder ma batterie pleine pour faire mes 50 ou 100 km quotidiens.
Je pense installer une vingtaine de modules photovoltaïques sur le toit de mon garage, mais comme je suis souvent absent de la maison ( avec mon VE) au moment où ces modules produisent, le principe du V2G ne peut s’appliquer pour moi. J’attends que le prix des batteries et des modules baissent pour installer ces modules et des batteries domestiques, quand le retour sur investissement sera de l’ordre de 10 ans. On n’en est pas très loin aujourd’hui pour les modules, beaucoup plus pour les batteries.
Enfin un pays qui ose !!! Et ce n’est pas la 1er fois que ces pays du nord osent. Et nous à Paris, on continue à utiliser du courant même la nuit pour entretenir les batteries pourries des 2.500 Autolib… voyons comme nous sommes intelligents…