Lancée en février dernier, le modèle SR/S est la proposition la plus sportive du constructeur américain Zero Motorcycles. De quoi démanger les doigts du Dieu de la Machine (Deus Ex Machina).

Pas de conception par ordinateur ni croquis de travail cette fois-ci pour Michael Woolaway ! Mais l’envie, pour la première fois, de laisser totalement courir son imagination sur une machine débarrassée de l’appendice constitué par l’habituel réservoir d’essence. « Je l’ai fait vraiment comme cela aurait été fait dans les années 30 ou 40 ou, vous savez, au début des années 50, c’est sûr ! », explique-t-il.

Tombé sous le charme de la Zero SR/S lors des épreuves de Pike’s Peak, celui qui customise les motos pour quelques têtes d’affiche a voulu donner à la fois un air ancien et nouveau à la machine électrique.

Une poignée d’outils et du plastique moussé pour parvenir à la forme finale qui sera reproduite en fibre de carbone, façon nid d’abeille, recouverte de panneaux transparents comme pour un hot rod du début des années 1960. S’y ajoute un pare-brise soufflé à la main et un siège reproduisant le symbole vintage de la haute tension.

La partie mécanique a également été retouchée. Tout d’abord en déplaçant le frein qui ne s’active plus avec les pieds mais avec les pouces au guidon, pour davantage de réactivité. Woolie a expliqué ce choix à l’équipe de Zero Motorcycles.

L’équipementier japonais Showa a fourni des pièces d’usine pour améliorer encore le comportement général de la Zero SR/S. Ont ainsi été personnalisés avec du matériel haut de gamme les systèmes d’amortissement et de freinage. Disposant de spécifications bien plus élevées, la machine a aussi reçu des roues dynamag en fibre de carbone et différents stabilisateurs très esthétiques copiés aux voitures de course Porsche.