
A la veille de l’ouverture des portes du salon de Francfort, Mercedes a annoncé un objectif d’économie de quatre milliards d'euros d'ici 2024-2025. Objectif : compenser le manque à gagner lié à la démocratisation des véhicules électriques.
Alors que Mercedes compte proposer une variante électrique sur chacun de ses modèles d’ici 2022, le constructeur anticipe la baisse des marges et vient d’annoncer un objectif d’économie de quatre milliards d’euros d’ici 2024 – 2025. Cela représente un milliard d’économie sur les coûts fixes, un milliard sur la R&D et les investissements et le reste sur les coûts de production.
« Au début du cycle, nous pensons que nous allons devoir faire face à une marge significativement plus faible, pour certains véhicules il s’agira de la moitié de la marge des véhicules qu’ils remplacent », a précisé Dieter Zetsche, le patron de la marque. Alors que les voitures électriques sont aujourd’hui plus chères à produire que les véhicules thermiques, principalement à cause des batteries, le constructeur estime que la parité avec les modèles à combustion en termes ne sera pas atteinte avant 2025.
Illustration : Concept électrique EQ A attendu à Francfort
J’ai de la famille aux US et il est très difficile pour beaucoup en Europe de comprendre un marché de 350 millions de consommateurs aux US qui ce suffit a lui tout seul. Le patron de Tesla peut se permettre de ricaner contre Daimler car le poids de Daimler aux US est peanuts concurrence comprise. Même si Tesla n’exportait pas une voiture le marché intérieur est largement suffisant pour lui. Tesla n’a jamais tenu compte des concurrents étrangers pour sa conception. Les américains fabriquent d’abord pour l’Amérique. Avoir des Mercedes aux US c’est être excentrique et fait rigoler doucement la « mainstreem » . Quand tu a une panne là bas avec une voiture étrangère on se fout de ta gueule…et pire si tu paies cher la réparation c’est aussi: « c’est bien fait pour ta gueule » ! Une vidange simple chez le concessionnaire Honda c’est 35 dollars!
Daimler en Europe est un « prédateur » du consommateur automobiliste, et il y a qu’une défense…être un consommateur avisé !
Bien sur que leurs marges vont être laminés, et alors on pourrait se demander ou vont les marges de Toyota quand il fait des hybrides qui sont 99% fiables (et des garanties P/MO jusqu’à 6 ans) et ne vont chez le concessionnaire que pour des vidanges.
La révision des 15.000 km de mon hybride C-HR m’a couté 199 euros TTC…et c’est combien chez une allemande essence comparable? Nous nous laissons escroquer les automobilistes européens…ah, mais il y a les charges sociales…diront certains!
Foutaises!
Je pense que leur gros problème va être avec leurs concessionnaires et ateliers de réparation : comment est-ce que ceux-ci vont pouvoir investir (seuls) dans les compétences pour réparer les véhicules électriques ?
En effet, la maintenance des VEs est négligeable en termes de main d’œuvre nécessaire : leurs marges sur l’entretien des VEs vont donc baisser très fortement. Mais alors, en cas d’accident ou de panne sérieuse, qui pourra et saura la réparer ? Le concessionnaire ? Sérieusement, il n’en aura bientôt plus les moyens.
Tesla, qui a démarré en tout-électrique, a un réseau de distribution internalisé; de même pour les réparations (et, bien évidemment) la maintenance régulière. Ils peuvent donc provisionner le maintien d’un réseau de maintenance dans le coût de production des véhicules; ceci n’est ni le cas, ni l’habitude des constructeurs « traditionnels ».
A surveiller, donc !
Accepté Mon système qui fonctionne avec très peut de batterie,
Vous serez compétitif avec vos véhicules électriques ou hybrides sur le marché avec les autres constructeurs .
Aceptez-moi, et je vous propose mon système. ????
Et oui, ça va être compliqué, peu trouveront la bonne équation à mon avis !
Cela démontre que par rapport aux années 50/60 où la voiture était conçue pour rendre service à l’utilisateur (2CV, 4L, 4 CV), les constructeurs ont dérivé vers une attitude capitalistique débridée, à leur seul profit et sans même plus voir la paupérisation des salaires et les réels besoins pragmatiques des acheteurs. Il y a scission… grave !
Les acheteurs doivent réagir et dire aux constructeurs leurs attentes réelles :
– de batteries efficients et peu chères (genre supercondensateurs vite rechargés),
– de véhicules légers et profilés de même, avec des versions simples aux performances utiles,
pas celles exagérées et tape à l’oeil avec accessoires gonflant les prix !§!
Sinon, autant les nationaliser !§§§!
et ben voilà, on comprend pourquoi certains constructeurs ne veulent pas changer : ils disposent d’une rente m confortable, alors pourquoi innover ? D’autant qu’ils partent dans l’inconnu… mais ils prennent un risquee s’ils attendent trop, leurs marges ne vont pas se réduire simplement, ils vont disparaitre !
Cf Nokia qui est resté sur les téléphones non tactiles…
A titre de comparaison, Tesla fait deja 30% de marges sur ses modeles S et X. Le retards pris par les constructeurs traditionnels va leur coûter très cher !!