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Publié le 10 décembre au Journal officiel, le décret 2021-1600 introduit des quotas de véhicules à faibles émissions pour les taxis et VTC à compter de 2024.

De gré ou de force, les flottes devront passer massivement au vert. Dans la lignée des objectifs fixés par la loi d’orientation des mobilités (LOM) pour les flottes de l’État, des collectivités et des grandes entreprises, le gouvernement vient de publier un nouveau décret centré sur les taxis et VTC.

Publié le 10 décembre, le décret 2021-1600 prévoit des taux d’incorporations minimums pour les véhicules dits « à faibles émissions », soit des véhicules émettant moins de 50 g/CO2 km. Proches de ceux déjà imposés aux grandes flottes des collectivités et des entreprises, ces objectifs ne concernent que les plateformes et centrales de réservation comptant au moins 100 conducteurs. Le texte prévoit ainsi un taux minimum d’incorporation de véhicules à faibles émissions de 10 % en 2024. Les objectifs grimperont ensuite progressivement pour passer à 20 % en 2027 et 35 % en 2029.

« Avant chaque changement de taux, une concertation sera menée avec l’ensemble des représentants du secteur pour faire un point de situation sur la dynamique enclenchée », fait savoir le communiqué du gouvernement qui rappelle que des aides gouvernementales sont également allouées aux professionnels. Cumulant jusqu’à 6 500 €, celles-ci peuvent être complétées par des aides locales.

Des équipements déjà engagés

Certains acteurs n’ont pas attendu la publication du décret pour engager leur transition vers l’électrique. Alors que les taxis parisiens G7 disposent déjà d’une offre Green, Uber a récemment annoncé un plan de déploiement massif visant à convertir 50 % de ses chauffeurs à l’électrique d’ici 2025.