La société de voitures avec chauffeurs Uber s’engage à abandonner le diesel en 2024 en France et à convertir la moitié de sa flotte en voitures électriques d’ici 5 ans.

Une voiture électrique roulant de courtes distances et au faible coût d’utilisation fait sens pour les VTC en ville. Uber avait déjà annoncé vouloir s’y convertir à Londres dès 2025, et à moitié à Paris d’ici 2022. L’entreprise meneuse de ce marché va plus loin, et ce pour la France entière.

Aides à l’achat et à la recharge

Le premier objectif est de retirer rapidement les véhicules diesel de sa flotte. Uber veut arrêter d’enregistrer ce type de motorisation en 2021 (neuf) ou 2022 (occasion inclus), avant de les interdire complètement à partir de 2024.

Le second but est de proposer 50% de sa flotte en électrique en 2025 dans le pays. Le coût d’achat ou de location étant plus élevé qu’en thermique, Uber promet une aide financière. Celle-ci sera proportionnelle à l’utilisation du service. Un chauffeur qui utile l’application 42h/semaine pourra ainsi prétendre à une aide financière de 4500 € au bout de trois ans contre 1600 € pour ceux qui ne l’utilisent que 15 h/semaine. Estimé à 75 millions d’euros, cet investissement sera en partie financé par les utilisateurs. A compter du 1er janvier 2021, le service augmentera de 3 centimes par km.

Autre manière d’encourager les chauffeurs, Uber facilite l’essai d’électriques Renault ZOE ou Nissan Leaf. Cette dernière est devenue le modèle phare d’Uber à Londres, avec 2.000 voitures pilotes. Une opération que l’entreprise prévoit d’exporter en France, au Portugal et aux Pays-Bas. Uber s’associe aussi à Izivia pour des tarifs préférentiels sur la recharge en itinérance et l’installation de bornes. 4 bornes Power Dot seront également exclusives aux VTC Uber électriques à Paris.

Cette série d’objectifs sur l’électrique ne se limite pas à la France. Uber a annoncé que 50% de son kilométrage sera électrique dans 7 capitales européens dont Berlin et Madrid.