
Menacée de faillite, la division automobile du géant chinois de l'immobilier est sauvée des eaux. Une firme émiratie peu connue vient en effet de confirmer un investissement de 500 millions de dollars (460 millions d'euros).
Censé devenir le fleuron du groupe et la preuve de sa réussite, Evergrande Auto a au contraire été la preuve du gaspillage d’argent lorsque le géant s’est retrouvé dans l’impossibilité de rembourser ses dettes. Malgré les plans sérieusement revus à la baisse, les dettes s’accumulent et on atteint fin 2022 un total de 98,9 milliards de yuans (12,5 milliards d’euros).
Et les ventes faméliques du premier modèle, le Hengchi 5, moins de 1000 unités sur les six premiers mois, ne peuvent en aucun cas compenser. Les usines ont ainsi été stoppées plusieurs mois afin de parvenir à écouler les stocks. La question de la mise en faillite se posait clairement durant les derniers mois.
Mais un sauveur s’est manifesté. Il s’agit de NWTN, une entreprise basée à Abu Dhabi, qui va apporter 500 millions de dollars (460 millions d’euros) et possèdera en contrepartie 27,5% du capital de Evergrande Auto. Le nouvel investisseur aura surtout le droit de nommer la majorité du conseil d’administration et prend donc clairement le pouvoir. NWTN annonce disposer d’une usine d’assemblage à Abu Dhabi, et le Hengchi 5 pourrait donc prochainement y être assemblé.
Ce nouvel investissement confirme le fort intérêt des entreprises ou des états du Moyen-Orient pour le secteur automobile électrique chinois. Il fait en effet suite à plus de cinq milliards misés sur HiPhi par l’Arabie Saoudite, et au milliard qu’Abu Dhabi a investi dans Nio.
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L’effet BRICS.
Une façon de payer son ticket d’entrée.
Alors que l’on constate les difficultés des constructeurs traditionnels a sortir la tête de l’eau a l’aube de cette transition, il y a encore de doux rêveurs pour penser que créer une marque de VE de A à Z est simple !
Je me souvient de Musk quand il disait que fabriquer un prototype est relativement simple, le plus grand défi industriel est de le fabriquer en série.
On a tous suivi les améliorations de fabrications visant à réduire les prix de revient, ainsi que l’intégration verticale qui permet de maîtriser les coût des accessoires.
Et aujourd’hui, on reproche. A Tesla l’absence de profusion de garages, concession etc…
Malgré tout, son expérience ne sert pas à ces nouveaux patrons de ces nouvelles marques ; ils s’entêtent a assembler des pièces acheté a des sous traitants parce qu’ils ne sont pas capable de tout construire en interne… L’investissement est trop important.
Le constat est simple : la route est longue pour le succès et elle est semée d’embûches.
Je ne me réjouis pas de ces difficultés, mais je m’y attends aussi pour d’autre start UP.
Petit message personnel pour les constructeurs traditionnels ; mettez votre orgueil dans votre poche et regardez comment font ceux qui réussissent, les brevets Tesla sont ouverts, les moteurs sont plus performant, les packs batteries sont moins lourds, les châssis plus rapide a construire.
Ne pas le voir, ne pas en profiter équivaut a ce tirer une balle dans le pied
Ben alors Nevs n’est plus chinois mais émirate