
La société française Symbio FCell avance sur les technologies de pile à combustible hydrogène pour le transport et annonce une nouvelle avancée technologique.
En collaboration avec le CEA-Liten, l’entreprise a mis au point une nouvelle technologie permettant de maximiser le rendement des piles à combustible hydrogène tout en répondant aux besoins d’une industrialisation de ces piles.
Comme c’est un peu technique mais que je sais que cela intéressera certains de nos lecteurs, voici le communiqué de presse détaillé :
Le CEA et Symbio FCell développent une nouvelle génération de piles à combustible à hydrogène
Le CEA-Liten en collaboration avec Symbio FCell, le spécialiste français des systèmes de piles à hydrogène pour la mobilité durable, ont développé une nouvelle génération de plaques bipolaires, élément indispensable au fonctionnement des piles à combustible. Elles sont destinées aux applications de la mobilité et des transports, en adéquation avec les besoins d’une industrialisation des piles à hydrogène. Cette nouvelle génération de plaques bipolaires, place le CEA-Liten et SymbioFCell au meilleur niveau mondial pour les performances des piles PEMFC (*).
Bénéficiant de l’expertise de plus de 15 ans en recherche et développement du CEA-Liten dans ces technologies de piles à combustible échangeuses de protons (PEMFC), le programme de la nouvelle génération de plaque bipolaire démarré en 2010 a atteint l’ensemble de ses objectifs : augmentation des performances intrinsèques, réduction de près de moitié du volume des systèmes complets de piles à combustible, réduction des quantités de métaux rares utilisés et simplification de l’assemblage pour une production industrielle de série.
Cette nouvelle génération offre une performance de 2,9 kW par litre, et se place au niveau des meilleures technologies disponibles dans le domaine.
Les plaques bipolaires ont pour fonction la circulation des gaz, de l’eau et du collectage du courant au sein des piles à hydrogène. Le design de ces plaques a toujours représenté un élément critique de la performance de la pile, mais aussi du système. Couplé à une optimisation des matériaux pour électrodes, il en résulte une compacité doublée à performance égale tout en réduisant le nombre de composants d’une pile. L’assemblage est également facilité, ce qui permet d’atteindre une réduction de coûts supérieure à 50% en production de série.
Les améliorations ainsi obtenues rendent possible le développement à l’échelle industrielle de piles à hydrogène plus performantes intégrables dans tous les types de véhicules, à des coûts compétitifs avec les véhicules diesels actuellement sur le marché.
(*) PEMFC : Proton Exchange Membrane Fuel Cell
Une nouvelle électrolyte solide en céramique transparente pour pile à combustible :
– http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=17255
Je cherche une carte SD Europe V33 (MFD) réf: 25920 9387 R ayant perdu la mienne. Faire offre à mon adresse mail, Remerciements.
Réunis le 4 Octobre , constructeurs et équipementiers automobiles français ont exclu de leur champ de recherche des technologies de rupture telles que l’hydrogène !
http://gascon.blog.lemonde.fr/?p=212
Avec toutes ces bonnes nouvelles dans tous les domaines du monde du VE, on commence à voir se profiler une sortie du tout pétrole. Et plus vite que prévu.
Les freins à un véhicule hybride H/élec ou 100% H sont :
– le prix de la PAC (cette avancée ci dessus contribue à retirer ce frein)
– son encombrement : pareil
– son rendement : pareil
– le volume où stocker l’H : si le rendement augmente, on peut diminuer le volume nécessaire au stockage pour faire 400km pour les véhicules ayant un problème de place pour ranger ce réservoir.
Bref, l’innovation ci dessus participe à quitter le pétrole comme carburant
les autres freins : ils ont été abordés de nombreuses fois : produire du H sans émettre de CO2
– il faut un parc éolien / PV immense (Allemagne OK, c ‘est clairement en cours, France : on est très en retard)
– le rendement est effroyable : pour 1000 Wh acquis en EnR, il en reste 60 sur la roue du véhicule à H2 : 6% peut être 7 à 8 avec des innovations récentes de Linde. Mais pas plus.
Donc pour être supportable économiquement, il faut de gros surplus EnR et le H2 sert simultanément à stocker de l’élec et à retirer le pétrole des voitures