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Après le Cybertruck, c’est au tour du Tesla Roadster de faire disparaître ses prix du site Internet de la marque.
Tesla a du mal à suivre la cadence : alors que les Model S et Model X ne sont plus disponibles au catalogue en dehors du marché nord-américain, c’est désormais au tour de la Tesla Roadster de faire place nette dans ses fiches d’informations. Ainsi, tous les tarifs de la sportive électrique ont été effacés, ne laissant apparaître que le montant de la réservation. Mais à la différence du Cybertruck, les caractéristiques demeurent.
Vers une Tesla Roadster encore plus chère ?
En outre, la série spéciale Founders Series, potentiellement limitée à 1 000 exemplaires n’est plus disponible sur le site de la marque, quel que soit le marché concerné. Une version était affichée au prix de 250 000 $ (avec une réservation couvrant l’intégralité du prix d’achat). La disparition du prix de vente affiché fait naître toutes les spéculations chez les observateurs, qui anticipent une augmentation des tarifs. Et ce même si le prix de la réservation est inchangé.
Mais il faudra être encore patient puisque la Tesla Roadster enchaîne les retards et ne devrait pas voir le jour avant 2023. Rappelons que lors de sa présentation fin 2017, elle promettait une arrivée pour 2020.
Il est clair que Tesla a encore une belle avance technologique sur les constructeurs traditionnels mais on sent de plus en plus de pression sur la marque pour garder ses têtes pensantes et toutes les compétences qui vont avec
Si GM ou Audi ou Toyota avaient autant de ratés, ils en prendraient plein la tête. Parce que c’est Tesla, c’est la rançon du succès, marque trop géniale, croissance trop rapide car voitures sublimissimes, bla bla bla… Vivement que Tesla coule ou devienne un vrai constructeur automobile, il en est encore loin.
C’est symptomatique chez Tesla, la rançon du succès change de forme : il y quelques années, l’entreprise multipliait les projets pour démontrer que sa technologie était mure et pérenne, on s’extasiait devant sa créativité sans pour autant attendre des productions records.
C’est l’inverse aujourd’hui, on s’extasie devant les chiffres de production mais cela commence à ressembler à Ford dans les années 1910.