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Un seul tweet du boss de Palo Alto suffit à alimenter bien des rumeurs. La dernière voudrait que Tesla recoure davantage aux batteries LFP.
La discussion a commencé avec une extrapolation de la répartition des ventes de Tesla Model 3 aux États-Unis. Ce à quoi Elon Musk a opposé une limite de production obligeant Tesla à réaliser ses propres cellules. Le boss a évoqué des difficultés à obtenir suffisamment de nickel.
Il n’en aura pas fallu davantage ! Depuis, certains estiment que les batteries LFP vont se généraliser chez Tesla. Par exemple en étant adoptées sur les exemplaires de Model 3 SR+ fabriqués aux États-Unis. Ou en étant installées sur les versions à longue autonomie. Et pourquoi pas sur d’autres modèles, comme les Tesla Model S ou Model X ?
À la suite de cette discussion, quelques followers ont même posé des questions directes sur le sujet. Sans réponse de la part d’Elon Musk au moment où nous produisons le présent article.
Pourtant le boss n’a rien dit de bien nouveau. Il est resté dans la droite ligne de la Battery Day Tesla de septembre dernier. Une technologie à base de fer et lithium avait déjà été évoquée pour la Tesla Model 3.
Spécialiste des batteries LFP, CATL est déjà dans la boucle. Le fabricant de cellules fournit des modèles lithium-phosphate de fer ne contenant ni cobalt ni nickel. Elles ont été intégrées aux Tesla Model 3 SR+ assemblées en Chine.
Principal avantage de la technologie LFP : le prix. Mais ces batteries disposent d’une moins bonne densité énergétique que les classiques lithium-ion. Voilà pourquoi elles ne devraient pas être embarquées de sitôt dans des Tesla à autonomie supérieure. Même si cette technologie bénéficie de progrès intéressants.
À lire aussi Des batteries sans cobalt pour casser le prix de la Renault 5 électriqueEn découvrant que des médias imaginaient les batteries LFP dans d’autres Tesla, nous avons été surpris. La Tesla Model 3 SR+ est le modèle parfait pour les recevoir. Indépendamment des problèmes qui ont été rapportés par des utilisateurs.
Que les cellules LFP trouvent leur place dans les exemplaires fabriqués aux États-Unis : pourquoi pas ? C’est une possibilité. Mais le tweet d’Elon Musk ne laisse rien entendre sur le sujet.
Le boss aime bien faire du bruit autour de la marque. Il est pour cela le plus souvent initiateur du tweet. Il donne alors une ou quelques pistes. Ce n’est pas le cas dans le message où il corrige seulement une mauvaise interprétation de chiffres. Il n’y a pas une fève dans chaque part de galette !
Mon oeil, c’est surtout pour survivre car ses voitures ne sont pas rentables !!!
Les détracteurs de la mobilité électrique attaquaient sur le lithium alors que depuis le début on savait qu’un des éléments limitant pouvait être Nikel où le Cobalt. Mais pour le moment les Chinois nous tiennent par les composants électroniques. Un tout petit composant peut bloquer beaucoup de choses mais sur les batteries plusieurs chimie sont possibles et elles évolueront encore.
« Principal avantage de la technologie LFP : le prix. » Et l’écologie car elles sont sans cobalt. Et la sécurité car elles chauffent moins lors des recharges (donc peu ou pas de risque d’incendie). Et le nombre de cycles possible de recharge, plus élevé que sur les NCM. Donc hormis la densité moindre (qui se résorbe rapidement, en pré-production ils arrivent déjà à 212 Wh/kg, soit même plus que les NCM des voitures actuelles qui tournent autour des 150Wh/kg), il n’y a que avantages aux LFP et dérivés (LMFP; etc) par rapport aux batteries avec cobalt.
Je pense que tant l’article que les commentaires sont à coté de la plaque.
Tesla utilise simplement la technologie à plus adaptée à chaque véhicule, et je suis certain que les concurrents vont suivre.
La technologie LFP n’est pas moins bien ou mieux, elle est différente et parfaite pour les SR+. Dans les supposés inconvénients, il y a la densité énergique moins bonne, et alors ? La modèle 3 SR+ n’a que environ 50 kWh alors que l’espace est prévu pour 82 kWh donc à quoi bon utiliser une technologie plus chère car plus dense ? Pour le plaisir d’avoir de l’espace vide sous la voiture ? Et ce qu’on oublie de dire c’est qu’une batterie LFP supporte un bien plus grand nombre de cycles, ce qui est parfait pour une batterie de SR+ puisque pour un même trajet il faudra davantage de charge que pour une LR. Enfin, la technologie LFP tolère bien mieux la charge quotidienne à 100%, là encore c’est parfait pour la SR+ car perdre au moins 20% de batterie au quotidien sur une batterie de seulement 50 kWh c’est bien plus gênant que sur une batterie de 82 kWh. Donc bravo Tesla, surtout si en prime ça permet d’avoir accès à davantage de batteries.
Quant aux commentaires criant au voleur « parce le passage en LFP devrait s’accompagné d’une baisse de prix », je pense que les auteurs n’ont pas bien suivi l’actualité, notamment l’évolution des prix des Tesla. La marge sur la SR+ est déjà évidemment plus faible que sur les LR et performances, alors qu’est-ce qui vous pose problème ?? À présent une modèle 3 SR+ est quasiment au prix d’une Zoé 50 kWh, alors qu’elle peut être l’unique voiture du foyer contrairement à Zoé ou à une e208, alors qu’elle peut transporter 5 adules, alors qu’elle a des performances de sportive, alors que c’est une des voitures les plus sûres au monde, alors qu’elle est une des très rares voitures à pouvoir faire n’importe quelle trajet en Europe. Ok, il faudra faire un arrêt de 15 minutes de plus qu’en LR, sur un trajet de 500 km, mais vue la différence de prix c’est négligeable. Ce qui ne veut pas dire que la LR n’est pas un bon choix, notamment pour sa traction intégrale, et davantage d’autonomie reste un confort appréciable. Mais se plaindre du prix de la modèle 3 SR+ avec les modèles 2021 c’est sur-réaliste. À moins d’avoir des besoins ultra-basiques, évidemment, auquel cas une Ami à 6000 € peut être un bien meilleur choix.
On s’inquiétait de la disponibilité du lithium, puis du cobalt, voire du graphite. Voilà-t-y pas que c’est le nickel qui manque! Ce métal est utilisé universellement pour faire plein de chose, enrober des petits objets en fer, frapper monnaie, piles jetables (et pas forcément recyclées), etc… Il est pourtant assez abondant, en particulier dans les montagnes de Nouvelle Calédonie qui n’ont encore pas toutes été rasées!
On se doutait que la guerre pour les ressources permettant de produire des batteries devait s’intensifier, il n’y avait qu’à regarder les cours des matières premières.
Mais la bonne nouvelle est que justement, il est dorénavant possible de varier les « mélanges », ce qui donne un peu d’air (un composant disponible, sic) aux producteurs. En attendant les prochaines annonces de pénuries… le jeu est ouvert.
Elon réinvente le Canada Dry, par contre mettre ce type de batterie sans baisser le prix de l’auto serait de la tromperie pour le client final, c’est déjà le cas que je sache.