
Aux États-Unis, la compagnie chargée des tests de sécurité sur les batteries a décidé de les rendre plus complets et plus stricts, suite à plusieurs cas de courts-circuits.
En effet, 350 cas de feux dus à des courts-circuits internes dans des batteries lithium-ion ont été reportés depuis mars 2012. Ceux-ci ont eu lieu à la fois sur des voitures, véhicules de route et avions équipés de batteries lithium-ion. De fait, ces batteries ont commencé à avoir mauvaise réputation auprès des consommateurs.
Les laboratoires Underwriters (UL) chargés des tests de sécurité ont donc décidé de revoir la procédure des tests internes avec davantage de rigueur. Pour cela, ils ont travaillé en collaboration avec la NSA et les laboratoires nationaux Oak Ridges.
Signalons que le marché des batteries lithium-ion devrait doubler d’ici à 2016, étant donné que de plus en plus de véhicules électriques et hybrides en utilisent.
Il faut distinguer feux causés par la batterie elle même des feux causés par les BMS, qui font plus de mal que de bien la plupart du temps.
Il n’y a pas si longtemps, « on » présentait le LiFePO4 comme « la » solution pour les VE. Plus robuste, plus sûr, moins cher. Et on les retrouve dans les scooters et quelques rares voiture(tte)s. Les ténors de l’auto électrique (et aussi de l’aviation) continuent de miser sur le Li-Ion.
Ils ont sans doute de bonnes raisons. Les « feux » ne sont pas forcément si nombreux que ça, par rapport au nombre d’unités en service (sauf dans la grosse aviation ;-). Le coût du kWh de stockage reste assez similaire, mais surtout la densité d’énergie est au moins le double avec le Li-Ion. Voilà qui parle!
Et j’ajouterais que la courbe tension/SOC pentue du Li-Ion qui peut être vue comme un inconvénient présente pourtant le gros avantage de pouvoir facilement évaluer avec précision le SOC juste en mesurant la tension (à courant nul) de la cellule ou du pack.