Utilitaire électrique Chronopost

Spécialisé dans l’acheminement de colis de moins de 30 kg, Chronopost espère assurer à horizon 2025 un service à faibles émissions dans 225 villes européennes, dont 77 dans l’Hexagone.

La conversion de la flotte a débuté en 2019 avec le Grand Paris. L’année suivante, 16 grandes métropoles françaises ont bénéficié de ce programme. On compte parmi elles Bordeaux, Cannes, Lyon, Marseille Nantes, Rouen, ou encore Strasbourg et Toulouse.

La liste vient de s’allonger avec 24 villes supplémentaires, telles Annecy, Avignon, Caen, Nancy, Orléans, Pau, Perpignan, Reims, Tours, Troyes, Valence et Vannes.

La flotte de vélos cargos, d’utilitaires électriques et de camions fonctionnant au GNV/bioGNV passe le cap symbolique des 1 000 unités avec les 360 nouveaux véhicules ajoutés.

Vous croiserez de plus en plus les 2 premiers modèles d’engins dans les zones urbaines. Le gaz naturel remplacera de son côté progressivement le gazole dans une soixantaine de liaisons routières journalières assurées par des poids lourds.

Le rôle de ces camions sera d’acheminer les colis depuis les hubs de Chronopost installés en périphérie, et les agences situées dans les centres-villes ou à proximité. Ce carburant alternatif serait exploité dans 20 % de ces lignes d’ici 4 ans.

En 2 années, Chronopost est ainsi passé de 0 à 20 % de colis livrés avec des véhicules à faibles émissions. Ce pourcentage devrait s’élever à 50 % en 2025.

Cette politique a nécessité de débloquer, depuis 2019, 25 millions d’euros. En plus de l’acquisition des véhicules, cette enveloppe couvre les frais d’adaptation des bâtiments et le matériel de ravitaillement en énergie.