Ce SUV électrique chinois bientôt avec un logo Opel ?

Les liens entre Leapmotor et Stellantis ont jusqu’à présent surtout aidé la firme chinoise pour son entrée sur différents marchés. Mais des modèles partagés au sein des marques de Stellantis se profilent à l’horizon et c’est Opel qui en profiterait en primeur.

Lorsqu’à l’automne 2023 Carlos Tavarès signe le partenariat liant Stellantis à Leapmotor, on imagine rapidement que les technologies chinoises vont rapidement venir enrichir l’arsenal du groupe : moteurs, plateformes, prolongateur d’autonomie, architecture électronique…  Le constructeur chinois ne vient-il pas de communiquer au salon de Munich à propos des avantages de sa nouvelle plateforme Leap 3.0 ?

Or, deux ans après, force est de constater que rien ne semble se profiler à l’horizon sur ce point. En revanche, Leapmotor s’appuie largement sur son partenaire pour se déployer à l’international, et en particulier en Europe.

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Mais la production du SUV B10 dans l’usine Stellantis de Saragosse l’année prochaine va faire bouger les choses. Car, selon Les Échos, le SUV compact pourrait rapidement intégrer la marque Opel. Ce serait donc le premier transfert de Leapmotor vers Stellantis. On peut y voir un juste retour des choses pour le blitz, puisque l’usine de Saragosse est à l’origine une usine Opel. Elle produit la Corsa (et d’autres modèles du segment B) depuis 1982.

Cette intégration se fera néanmoins avec quelques ajustements de style pour s’accorder avec le reste de la gamme. Mais on peut s’interroger sur le positionnement d’un modèle qui viendra s’intercaler dans les 27 centimètres qui séparent le Frontera (4,38 m) du Grandland (4,65 m). Le prix devra être soigneusement ajusté pour éviter une trop forte cannibalisation. Ce nouveau véhicule permettrait à Opel de s’opposer frontalement au Skoda Elroq sur son marché national.