Lorsque la première génération de Buick Electra sort en 1959, elle n’a rien d’une voiture électrique et n’est pas un modèle d’efficience. Soixante ans plus tard, le concept qui emprunte son nom partage avec elle des lignes quelque peu torturées.

Avec le grain que le constructeur nous donne à moudre dans son communiqué de presse, pas grand chose concernant l’architecture électrique qui devrait pourtant être le point principalement développé.

On apprend juste qu’elle embarquerait la fameuse batterie Ultium pauvre en cobalt grâce à l’adjonction d’aluminium qui devrait être étrennée avec le Hummer électrique de GMC.

Quid de l’autonomie, de la puissance du moteur, de sa consommation, des scénarios de recharge ? Rien à nous mettre sous la dent à ce sujet. Buick souhaite surtout insister avec ce prototype sur l’intelligence artificiel qui sera embarquée dans les futurs modèles de la marque et sur une identité esthétique vers laquelle elle souhaite tendre.

Au niveau du style, justement, l’Electra se veut un engin hybride entre un crossover 4 places et une GT (Grand tourisme). Buick évoque une capsule spatiale. Les 4 portes qui s’ouvrent en élytre de façon antagoniste et la garde au sol élevée peuvent légèrement donner cette impression.

A l’intérieur, en revanche, la comparaison apparaît plus légitime, avec des sièges et un vaste écran numérique Retina incurvé qui semblent en suspension dans l’air. L’immense toit tout en verre doit accentuer de nuit cette impression d’être à bord d’un engin de l’espace.

Pour une mobilité multimodale, cette voiture électrique dissimule un overboard sous le pare-choc arrière.

L’Electra est le premier concept développé par la co-entreprise Pan Asia Technical Automotive Center (PATAC) qui lie General Motors à l’un des plus important constructeur automobile chinois : SAIC Motor (Shanghai Automotive Industry Corporation).