
Accusant l’opérateur de « manquer à ses obligations contractuelles », la Métropole de Lille a décidé de mettre un terme à son contrat avec BlueLib, filiale du groupe Bolloré.
Rien ne va plus pour les activités électriques du groupe Bolloré. Après avoir progressivement abandonné ses différents dispositifs d’autopartage et cédé à Total le réseau londonien Source London, le groupe breton subit un nouveau revers dans le secteur des bornes de recharge. Réunis mi-octobre, les élus de la métropole de Lille ont décidé de mettre un terme au contrat conclu avec BlueLib, une filiale de Bolloré. Une décision motivée par le non-respect des objectifs initialement définis.
« Il a été constaté que 22 bornes avaient été déployées par BlueLib avant fin 2019 dans 14 communes de plus de 5 000 habitants, alors que la convention de partenariat en prévoyait 167 dans 41 communes à cette date », souligne le communiqué de Lille Métropole.
Pour Damien Castelain, Président de la Métropole Européenne de Lille, l’opérateur « n’est pas au rendez-vous ». « À l’heure où la demande en borne de recharge est forte, nous devons donc en tirer les conséquences et trouver rapidement une solution afin que tous les métropolitains puissent bénéficier de ce service », a-t-il souligné.
Un nouvel échec qui n’est pas sans rappeler le fiasco du plan « 16 000 bornes » annoncé fin 2014 par le groupe français.
La « bonne idée » des partenaires privés pour faire des infrastructures publiques. Encore une démonstration que ça ne marche pas.
La métropole de Lille aurait dû internaliser la chose mais bon….
Je ne sais pas ce qui a été convenu comme contrat (pose et entretien? Payé par la métropole?) mais au vu du très faible tarif des recharges (oui, c’est super compétitifs), possible qu’au final ça n’intéresse plus Bolloré, et qu’après un rapide calcul il préfère payer les faibles pénalités et sortir du contrat.
Toujours le même problème avec les contrats public, les contraintes n’en sont pas (suivez mon regard vers EDF).
Pas la première fois qu’à Lille on se fait …
Le nouveau métro (rames x4 en remplacement des rames x2) devait être prêt pour l’Euro… 2016… on attend toujours!
Mm..
Le problème c’est qu’on ne met pas de pénalité suffisamment grande pour obliger le prestataire à tenir son contrat.
Ici, je ne suis même pas sûr que ce soit un problème de rentabilité car, au vu des super tarifs qui sont proposés dans la métropole Lilloise (non, ce n’est pas ironique), Bolloré ne devait quasi rien toucher (ou alors l’intégralité).
Bref, ils préfèrent stopper tout, attendre la pénalité pour sortir « tranquillement » du contrat en attendant le prochain…
Pareil pour le nouveau métro de Lille qui devait être prêt pour l’Euro 2016 et qu’on attend toujours…
Les transports en communs sont des activités déficitaires.
Le partage d’auto, de vélos, de trottinettes sont aussi déficitaires.
Vue la faible fréquentation, les stations de recharge de VE sont pour l’instant déficitaires.
Les seuls acteurs qui ont avancé (Tesla, Ionity, supermarchés, CNR, Izivia, concessionnaires auto,…) le font car ils ont un autre intérêt et n’ont pas besoin de rentabilité immédiate.