
La société israélienne Phinergy affirme avoir développé un système de batteries fonctionnant grâce aux interactions entre l'aluminium et l'air, qui permettrait de rouler en électrique pendant plus de 1 000 miles, soit 1 600 km.
Il est simplement nécessaire de s’arrêter pour remplir un réservoir d’eau tous les 200 miles (320 km). Le système développé par Phinergy utilise des plaques d’aluminium qui interagisse avec l’eau et l’oxygène de l’air pour produire de l’énergie. Chaque plaque d’aluminium offre 20 miles (32 km) d’autonomie et le système en possède 50. Ainsi, l’autonomie totale qu’il fournit est de 1 000 miles (1 600 km), avant que les plaques d’aluminium doivent être remplacées.
À signaler que ce système avait déjà été expérimenté, mais des pannes avaient été causées par la présence de dioxyde de carbone. Ainsi, une nouvelle technologie a été développée par Phinergy pour empêcher le CO2 d’entrer dans le système.
La vidéo suivante donne un aperçu du fonctionnement des batteries :
l’aluminium comme carburant c’est absurde ! sa fabrication est extremement polluante et énergivore
Un remède pire que le mal?
Il faut signaler en premier lieu, que les réserves exploitables de bauxite sont bien plus faibles que celles de pétrole.
Ensuite, l’obtention de l’aluminium primaire est une des industries les plus polluantes (entre autres, rejets de co2) et energivore de la planète.(co2 a nouveau, 80% de l’électricité pour produire l’alu provient du charbon.)
L’hypothétique recyclage des hydrates d’alumine résultant de la réaction avec l’eau demandera pour le moins la même quantité d’énergie que la production primaire.
On ne sait pas ce qu’il advient de l’eau consommée ?
Si la performance en laboratoire est intéressante, les applications ne pourront qu’être marginales, car les pollutions liées a la production de l’aluminium sont pires su celles des voitures actuelles.
Bonjour,
Pour résumé ce système.
@Mario_Net « Oui j’imagine ce genre de pile, comme un complément au batterie Li-ion, qu’on utiliserait uniquement quand on a un grand trajet a faire. »
Exactement.
Bonne route.
Je ne pense pas que cette « pile » soit bien pratique pour nos automobiles !
Car non seulement, il faut changer les plaques d’aluminium, (passage en atelier obligatoire), mais aussi, elle utilise un électrolyte liquide à base d’hydroxyde d’aluminium dans la grosse bouteille, et une consommation d’eau qui contiendra des résidus de la réaction chimique. Le tout fonctionnant entre 40 et 75°C. Une pile chaude quoi !
Voir : http://www.auto-innovations.com/actualite/2081.html
D’après cet article, elle fournirait 35kWh pour une conso de 10kg d’ALU. Ce qui revient à « consommer » environ 5kg par jour et par voiture. Imaginez donc, 2 millions de VE avec une conso annuelle de 3.65 MT d’aluminium ! Bonjour la conso du minerai et de l’électrolyte, forcément pollué et à recycler. Çà on n’en parle pas !
Donc à mon avis, pas pratique en automobile de masse !
§
Ce qui est étonnant avec ces nouvelles, c’est leur manque de côté pratique : combien cela pèse-t-il, quelle place prennent ces batteries ? Est-ce que faisable à une échelle plus grande ?
Oui j’imagine ce genre de pile, comme un complément au batterie Li-ion, qu’on utiliserait uniquement quand on a un grand trajet a faire.
Il faut voir ça comme un prolongateur d’autonomie.
Maintenant il faut voir si la recharge ne coute pas trop cher.
Mais elle coutera de toutes façons plus cher au Km que la recharge sur Li-ion ou même l’essence.
Il ne faut absolument pas y penser comme moyen unique de propulsion.
Intéressant.
La batterie est-elle réutilisable ou est-elle fichue au bout d’une utilisation ?
Récupérer du CO² serait meilleur pour la planète…
Il est plus facile de stocker des plaques d’aluminium et de l’eau que de l’électricité. Au contraire, je trouve le concept séduisant.
Vous aurez remarqué qu’ils ont électrifié une C1 plutôt que de partir d’un véhicule électrique existant, étrange…
Dommage que le service better place n’est pas prit hors israël et pays bas, c’était pourtant convaincant, trop couteux comme technique c’est bête.
Oui, ce n’est pas une batterie « rechargeable en électricité ».
Il faut changer les anodes en aluminium, après service. Elles sont « bouffées » !
C’est comme changer de batterie une fois vide !
Peu convaincant !
§
ce n’est surtout pas rechargeable, donc en aucun cas une batterie. Ce sont de ‘simples’ piles jetables avec besoin de se recharger régulièrement en eau, et comme ils n’annoncent pas le besoin en eau justement je suppose que ca doit être important, sinon pk ne pas avoir mis un plus gros réservoir pour avoir réellement 1600km d’autonomie sans besoin de s’arrêter ? => sceptique …
L’eau n’est pas le carburant, qui est l’électricité, l’eau n’est qu’un élément de la batterie qu’il faut remplacer de temps en temps.
Sinon il ne manque pas d’eau en Afrique, mais d’eau potable, et sans doute que de l’eau de mer filtrée peut faire l’affaire, et même s’il faut la déssaliniser, c’est toujours moins cher, et moins polluant que d’extraire, raffiner et transporter du pétrole.
Maintenant ce n’est pas la première fois qu’on nous présente une solution miracle, en théorie ca marche, mais souvent de la théorie a la pratique il y a un pas de plusieurs dizaines d’années.
L’eau comme carburant c’est pas les africains qui vont être content déjà qu’il y a des pénuries d’eau, enfin bon que ce soit l’eau ou l’électricité aucune recharge n’est optimale il y aura toujours un mauvais côté qu’il faut accepter ou non.