Arrival Van

La start-up anglaise a décidé de revoir en profondeur ses plans. Adieu au bus et à la voiture, seul le fourgon devrait réellement voir le jour. En prime, le marché européen n'est plus la priorité.

Entre l’obtention de l’homologation européenne, sa présence au dernier salon IAA Transportation d’Hanovre, et la production du premier exemplaire de présérie de son fourgon électrique, Arrival avait une actualité plutôt positive ces derniers mois et laissait entrevoir une arrivée prochaine sur les routes. Le contexte économique, doublé de la politique américaine, vient bouleverser les plans.

Plus de voiture pour Uber

Tout d’abord, Arrival abandonne deux de ses projets en cours. Adieu au bus, et surtout à la voiture prévue pour Uber. Seul le fourgon destiné à la “livraison du dernier kilomètre” verra donc le jour. Mais pas forcément chez nous.

En effet, dans un bref communiqué, la start-up anglaise confirme aussi son intention de recentrer son attention sur le marché américain. Arrival explique ainsi que les investissements nécessaires pour accroître la capacité de son site de Bicester sont trop élevés et qu’il préfère consacrer ses moyens financiers au marché américain. Un marché dont le potentiel en volumes et en retour sur investissement lui semble bien plus attrayant. Le même communiqué évoque directement “un ajustement” des effectifs en Grande-Bretagne. Pour ne pas utiliser le terme de licenciement.

Ce revirement s’explique directement par la politique américaine. Suite au récent Inflation Reduction Act de l’administration Biden, les véhicules utilitaires peuvent ainsi ouvrir le droit à des aides pour un montant allant de 7 500 à 40 000 dollars. Des aides qui ne sont valables que pour les véhicules produits localement.

À lire aussi États-Unis : Uber aide ses chauffeurs avec des bornes à prix réduit