On commençait à s’habituer à ce que la presse généraliste ou spécialisée automobile, parfois même sportive, devienne plus ouverte à la mobilité électrique. Il reste hélas encore des journalistes réfractaires qui s’expriment sur le sujet sans véritablement le connaître, accumulant les erreurs, les raccourcis et les à-peu-près.
Connu pour ses a priori négatifs sur le sujet, Jean-Rémy Macchia vient à nouveau de produire un article, pas bien long, mais qui manque visiblement de sérieux et qui risque à nouveau de jeter le flou sur les voitures branchées. Jugez-en plutôt avec les quelques extraits que je me fais un plaisir de démonter !
En révolution contre les étiquettes
On entre tout de suite dans le vif, dès l’introduction, avec une image qui a la peau dure : « A entendre les constructeurs et les écologistes, la voiture électrique constitue LA solution pour rouler propre » ! Tout d’abord, j’avoue que je n’aime pas les étiquettes ! Coller une couleur politique, spirituelle, ou philosophique sur un objet, c’est en pervertir l’usage, chercher à le déprécier, et parfois même ruiner son rôle.
C’est très certainement pour cela que Jean-Rémy Macchia colle « Ecologiste » sur le véhicule électrique. Ainsi, les automobilistes qui ne souhaitent pas porter celle-ci ou ont peur d’être assimilés aux Verts, peuvent très bien se détourner des modèles branchés. Mais est-on frontiste quand on s’intéresse à Jeanne d’Arc, royaliste quand on aime visiter le château de Versailles, geek lorsque l’on possède plus de 2 appareils connectés au Web, ou écolo quand on mange bio ou qu’on roule en voiture électrique ?
Le VE promu par les écologistes ?
Vraiment promu par les écologistes la voiture électrique ? On voit bien que M. Macchia ne s’intéresse pas trop à eux, ou alors il faudrait qu’il s’explique. Nombre de ceux qui revendiquent le fait d’être écolos sont au contraire en guerre contre le VE. D’ailleurs le plus souvent pour des raccourcis qu’ils devraient étudier plus profondément, en ayant un regard vers l’évolution des technologies. Leurs griefs portent, pêle-mêle, sur le nucléaire, l’extraction du lithium, du graphite, et des terres rares, le recyclage des batteries, les émissions de CO2 à la fabrication, etc.
Des problèmes, certes réels pour la plupart, mais qui ont des solutions exploitables à court ou moyen terme. Jean-Louis Borloo était-il écologiste lorsqu’il circulait en Cleanova ? Ségolène Royal était-elle écologiste en soutenant la Mia ? Ce n’est pas parce qu’à un moment ils ont intégré un ministère en rapport avec l’écologie qu’il faut verdir leur appartenance politique. Du 28 septembre au 11 octobre de cette année 2015, le Tro Breizh d’Europe Ecologie Les Verts a visité 21 pays bretons à bord d’un engin baptisé « Green Machine ». Electrique ? Pas du tout, puisqu’il s’agit d’un vieux Combi Volkswagen des années 1970 ! CQFD !
En croisade pour les véhicules électriques, les constructeurs ?
Dans son introduction, Jean-Rémy Macchia laisse à penser que les constructeurs automobiles sont mobilisés et unis pour promouvoir la voiture électrique à batterie de traction. Ce n’est pas du tout le cas ! Il existe bien sûr des marques, comme Tesla, Nissan, ou Renault, pour ne citer que les plus évidentes, qui font du VE un véritable cheval de bataille. D’autres, en revanche, s’y opposent plus ou moins farouchement. Par exemple en se positionnant sur des marchés différents pour encore quelques années, tels ceux de l’hybride rechargeable ou de la propulsion via pile à combustible hydrogène. Ainsi pour Volvo, Mercedes, Porsche, Mazda, Toyota et Hyundai. Encore une manière d’éviter la mobilité branchée : l’ignorer purement et simplement, sauf lorsqu’on veut être présent en Californie. C’est en particulier le cas de Fiat.
Les ventes décollent à peine ?
« Pourtant, les ventes décollent à peine… », peut-on lire en fin d’introduction de l’article publié récemment dans Ouest France. Au 30 septembre de cette année, il s’est déjà immatriculé plus de voitures particulières électriques que sur toute l’année 2014 : 11.753 contre 10.560 exemplaires. Fin décembre 2015, la seule Renault Zoé devrait approcher la barre des 10.000, pour sans doute la franchir en 2016.
La liste des véhicules thermiques qui sont loin derrière ce seuil est longue. En 2014, 5.970 exemplaires de la citadine branchée du losange ont été enregistrés en préfecture. Ce qui lui permet de figurer dans le Top 100 des VP les plus vendues en France, à la 75e position. Toutes motorisations confondues, les Volkswagen Up et Beetle, Opel Astra et Zafira, Renault Espace et Koleos, DS 5, Hyundai IX35 et I20, Peugeot 107, Fiat Punto, Audi Q5, BMW Série 4 font moins bien. Pour 2015, la Zoé gagnera à nouveau quelques marches dans le classement.
Les câbles s’emmêlent sur la recharge
Citées par Jean-Rémy Macchia parmi les freins à l’utilisation : l’autonomie et la lenteur de la recharge. « Vous épuisez très vite votre réserve d’énergie et, pour refaire un plein (partiel), c’est au minimum une heure, avec une installation de type ‘super-chargeur’ », indique-t-il dans son article publié la semaine dernière. Doit-on en conclure que tous les électromobiliens roulent en Model S ? Le temps indiqué pour l’opération et le terme utilisé pour qualifier une borne rapide sortent de chez Tesla.
Ici, sur Automobile Propre, tout le monde le sait, ou presque : en 20 minutes, avec la norme CHAdeMO, une Nissan Leaf retrouve plus de 80% de son autonomie. Et une installation accélérée suffit à faire en une heure complètement le plein des batteries de la citadine du Losange. « La recharge est beaucoup plus lente sur des prises standards : seize heures au total sur une petite Renault Zoé ! », poursuit le journaliste. Dans la réalité, on en est bien loin, puisque l’opération se fait le plus souvent alors que les accumulateurs sont loin d’être complètement vidés. Il aurait mieux valu indiquer dans quelles situations on peut être confronté à ce phénomène, et comment s’en affranchir. Par exemple avec une wallbox. Et puis préciser que pour d’autres modèles, comme la Mitsubishi i-MiEV et ses dérivés PSA, une simple nuit de sommeil suffit pour retrouver l’autonomie intégrale !
Les thermiques ne tombent jamais en panne sèche ?
« Il vous faut donc n’avoir que des trajets limités et aucun imprévu », écrit le journaliste. On sait que la distance quotidienne moyenne effectuée en voiture, le plus souvent pour aller au travail, est inférieure à 50 kilomètre. A plus de 120 km d’autonomie après recharge, ça laisse encore pas mal de marge, non ! « Quand vos batteries sont épuisées, il n’y a rien à faire », peut-on lire dans l’article, avec, comme répétition : « Lorsqu’arrive la panne ‘sèche’, vous êtes immobilisé ! Seule solution : le remorquage ». Ah, bon ! Parce qu’avec une voiture diesel, lorsqu’on tombe en panne de gazole au milieu de nulle part en pleine nuit, c’est mieux ! Il est bien plus probable, dans de telles conditions, de trouver une prise qu’une station-service ! Il faudra peut-être compter 2 heures pour emmagasiner de quoi faire une trentaine de kilomètres avec un modèle électrique. Mais avec une thermique, combien faudra-t-il de temps pour qu’un camion de dépannage dépose la voiture devant une pompe fonctionnelle ? Et pour quelle facture ! Et puis, c’est oublier que quelques constructeurs disposent déjà de camionnettes qui embarquent un chargeur rapide. Petit branchement de 5 minutes, et voilà de quoi parcourir 40 kilomètres. Un service encore peu connu et à développer.
A l’opposé de la liberté d’action
Le scénario de la panne de batterie serait « à l’opposé de la liberté d’action que donne la voiture ». Quelle liberté d’action quand on se retrouve coincé dans les bouchons, quelle que soit la motorisation du véhicule ? Et à l’inverse, quel manque de liberté d’action quand, nombre de VE permettent de traverser la France dans la journée en s’appuyant sur des bornes rapides ? Et quid des hybrides rechargeables que l’article aurait pu convier ?
Au passage, Jean-Rémy Macchia critique le basculement en mode dégradé lorsque l’énergie est presque épuisée dans les batteries. Que fait une voiture à essence dans les mêmes conditions ? Elle s’arrête, sans qu’il soit toujours possible de se dégager d’une situation dangereuse ! Est-ce mieux !? Au moins, la voiture électrique permet-elle de se mettre à l’écart, voire même d’arriver jusqu’à chez soi ou à une borne de recharge.
La fameuse pollution des VE !
« La voiture électrique ‘délocalise’ la pollution. On parle d’une pollution ‘grise’, liée à la fabrication des batteries » : quel joli sac fourre-tout, où l’on mélange sans explications pollution à l’utilisation et pollution à la fabrication ! Il faut attendre la conclusion, quelques lignes plus bas, pour lire : « Sur son lieu d’utilisation, son moteur ne pollue pas. En ville, c’est un atout immense ». On évite le zéro pointé, d’autant plus que le silence de fonctionnement n’est pas ici hissé au rang d’inconvénient majeur !
L’article évoque les problèmes du lithium, à l’extraction comme au recyclage. Manque sans doute un focus sur l’avenir des accumulateurs avec les supercondensateurs, et la deuxième vie des batteries pour stocker de l’énergie obtenue de manière renouvelable. Au fait, est-ce que le chroniqueur de France Info sait qu’on peut déjà recharger en France une voiture branchée avec de l’électricité verte ? Pas sûr, puisqu’il n’envisage le sujet que de façon binaire : charbon ou nucléaire !
La conclusion
« Son manque de polyvalence dû à son temps de recharge excessif la cantonne à des usages limités et très cadrés », peut-on lire en conclusion de l’article. C’est sûr qu’avec la Fluence ZE, plus commercialisée, retenue pour la photo… Un temps de recharge est-il excessif lorsque l’opération peut se dérouler alors que l’on dort, dîne, boit un café en famille ou qu’on fait un peu de shopping ? A l’inverse, comment qualifier le temps d’attente dans une file qui mène à une pompe à essence ? Sans parler du déplacement spécifique à la station-service qui fait qu’on peut perdre parfois plus d’une heure à faire le plein d’un réservoir ? Pour comparaison, le branchement d’un câble électrique ne prend que quelques dizaines de secondes. Pourquoi « attendre la prochaine révolution des batteries » pour délaisser les dinosaures de la route ? C’est maintenant que le consommateur-automobiliste peut encourager les constructeurs à développer les solutions qui ouvrent la route à la mobilité durable !
En réaction à un article publié dans Ouest France jeudi 22 octobre 2015 : http://www.ouest-france.fr/automobile-rouler-electrique-est-ce-deja-une-bonne-idee-3786781
Très bon article ! Nous attendons notre Zoe lundi prochain !
De notre côté, nous proposons la recharge gratuite à tous nos clients au Chateau de la Senaigerie, que ce soit en chambres d’hôtes ou dans notre parking proche de l’aéroport de Nantes..
Voici les adresses correspondantes :
http://parking-aeroport-nantes.creation-website.com/
Et
http://senaigerie.creation-website.com/
Vous et votre vehicule electrique êtes les bienvenus !
Venez soutenir le VE et participez à la Marche Mondiale pour le Climat https://secure.avaaz.org/fr/save_the_date_rb_loc_fr/?pv=256&rc=fb
Le VE est le seul véhicule qui peu fonctionner avec du 100 % renouvelable.
Bonne marche et @ bientôt.
TZ
Je suis surpris de ne jamais voir les Kia soul EV dans vos articles.
Je roule avec ce véhicule depuis 4 mois et près de 4.000 kms.
Confort, polyvalence, autonomie correcte bien que légèrement en dessous des normes constructeurs, mais actuellement les normes constructeurs !!!! voyez ce que je veux dire.
Je respecte la nature mais suis un anti « écolo bornés », je pense que ceux qui critiques les VE ne se sont probablement jamais assis dedans et encore moins conduit ce genre de véhicule.
Je recharge avec une wallbox en moins de 3 heures chaque soir et éventuellement sur les bornes rapides !!!! quand elles fonctionnent , la il y a problème!! on a critiqué puis recommandé puis re-critiquer les diesels mais on connaît les chiffres actuels.
pour les circuits moyens 160/180 un VE c’est super.
Merci et bravo d’avoir répondu à cet article qui nous a tous bien énervé !!! Paru dans Ouest-France, un quotidien à grand tirage, et à la une si je me souviens bien… j’espère que vous avez adressé cet article à la rédaction dudit quotidien.
Amicalement,
commentaire en attente de moderation c’est du a quoi??? alors qu’on poster n’importe quoi avec une adresse mail bidon…
Il faut le répéter sans cesse à nos journalistes pour que ça rentre : l’exploitation jusqu’au dernier gramme du lithium et sur 200 ans représentera très exactement 1 seul jour d’exploitation du charbon et 2 jours d’exploitation actuelle du pétrole.
Oui, ami journaliste, tu participes bien à cramer 10 millions de tonnes de pétrole… par jour. Et crois moins, les sables bitumineux de l’Alberta, les exploitations de l’huile de schiste de Dakota ou encore les sables de l’orénoque, les torchères russes et moyen-orientales, c’est pas la classe. A coté, la saline de lithium chilien, c’est la piscine municipale.
La pollution du lithium n’atteindra jamais 1/1000 eme de celle du carbone tout connement parcequ’il en faut très peu, qu’il y en a très peu, que la même batterie va servir 5 à 10 ans puis sera recyclée.
ton pétrole, ami journaliste, il en faut 80 millions de baril par jour ET TU LE BRULES
Heureux propriétaire d’une C-Zéro depuis 3 ans (offre à 90€/mois), j’avoue avoir des doutes quant à l’aspect écologique. En effet, quand on voit le coût actuel du remplacement des batteries, je n’imagine pas dépenser 2 fois le prix de la voiture pour les changer lorsqu’elles seront usées. Le concept de la voiture jetable me laisse un peu dubitatif.
Très heureux propriétaire d’une petite i3, je roule depuis 16 mois en tout électrique, et j’adore !!! seulement il faut l’utiliser pour ce qu’elle est : une voiture urbaine et/ou une seconde voiture, je n’envisage pas d’aller au delà de 50 km autour de mon domicile. Dans ces conditions, l’autonomie ou le risque de panne sèche n’a jamais été une contrainte.
Si on veut faire avancer les choses il faut eviter de tomber dans des contre exemples un peu « gros » en effet meme si recharger sa voiture tous les jours n’est pas contraignant ca l’est toujours plus que d’attendre 5 minutes pour faire un plein tous les mois…un plein permet en effet au conducteur moyen francais qui possede une petite voiture comparable a la zoe de circuler au moins 1 mois…
Comme disait Gandhi : D’abord ils vous ignorent, ensuite ils vous raillent, ensuite ils vous combattent et enfin, vous gagnez.
Clairement le combat est lancé vu que de plus en plus de constructeurs annoncent des VE (surtout en premium pour le moment). Ce pour concurrencer et donc affaiblir ceux qui se lancent le plus sur le sujet (Nissan/Renault) ou complètement dedans (Telsa).
La raillerie diminue, on le remarque dans les reportages de la presse auto grand publique. Exemple le reportage spécial VE de M6Turbo qui était bien plus nuancé qu’autrefois ou le reportage automoto TMS Vs BMW S6 sur Paris-Marseille.
Excellent article en réponse à toute cette désinformation.
Ca me fera toujours rire ces abrutis qui trouve dérangeant qu’on puisse tomber en panne de batterie alors que dans les fait il y a certainement plus de panne sèche en VT qu’en VE. (La raison est logique, en VE on surveille son autonomie…)
Idem pour la pollution, car bien souvent ils oublient toute l’énergie utilisée avant même que le carburant arrive à leurs moteurs..
Pour info, le pétrole de chiste consome 1 baril pour en extraire 3, super rendement…
Face à ce genre d’article, il faut rester objectif !
Aucun doute qu’il n’est pas un fervent défenseur des VE, mais il faut se rendre à l’évidence :
La majorité des automobilistes a des a priori défavorables sur les VE, préférant garder leur simili « confort » des thermiques.
La route est encore longue, car le changement des mentalités ne se fera pas du jour au lendemain.
« Open your mind before your mouth »
Ce type d’article devient divertissant, mais comme dit plus haut le train (électrique) est lancé.
Je trouve qu’il manque un lobby VE pour publier une article sur le sujet « Est ce une bonne idée de continuer a rouler en thermique ? » ..
Un aller retour entre la Suisse (canton du Valais) et la France (54 Meurthe et Moselle) pour mes vacances, le tout en Zoé, avec 4 points de charge sur mes 450km d’autoroute, pour seulement quelques km de détour et pas le moindre Euro dépensé ;)
C’est ça la mobilité électrique ! Prendre un peu plus de temps mais pour au final quand même arriver à destination, en entier, sans « polluer », et sans rien dépenser !
Trop tard la voiture électrique a déjà decollé! Vous pouvez dire ce que vous voulez, faire ce que vous voulez la voiture électrique a déjà passer la couverture nuageuse.
Les commandes s’envolent, les livraisons arrivent. la voiture diesel est moribonde, sa mort est déjà annoncé. On verra ce qui se passera au XXII éme siècle mais pour celui-ci la messe est déjà dite.
Il n’y a que les idiots qui n’ont pas encore compris!
C’est clair qu’il n’y connait rien, n’a même pas pris la peine d’essayer un ou deux VE !
Ce genre de journaleux devrait regarder les pages wikipedia sur le sujet et en particulier celle sur l’électromobilité.
Il est expliqué qu’un SREV ne doit pas être confondu avec un LREV.
En gros, si vous avez les moyens, roulez en ModelS/X sur autoroute, mais si vous n’avez que 15.000€ à mettre dans une voiture qui durera plus longtemps que votre dernière clio diésel, alors chers amis, en 2015, vous pouvez trouver votre bonheur pour 99% de vos trajets quotidiens !
…et pour les 1% restant, il y a le train, Blablacar, l’avion, la location d’un VT…et si vous voulez vraiment un véhicule polyvalent (mais complexe)…l’Outlander PHEV est le top !
Voila ce qu’un journaleux devrait dire.
Je crois que nous sommes à nouveau au coeur d’une offensive journalistique ( le lobby automobile réagirait il à l’attaque sur le diesel ? ) : ci dessous un lien vers une intervention de l’inénarrable Stephane Lhomme, fondateur , président et probablement seul membre de « l’observatoire du nucléaire » . Désolé je ne suis pas abonné , mais l’article est également cité en première page du canard enchaîné de cette semaine
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/23/emissions-de-co2-l-impasse-de-la-voiture-electrique_4795636_3234.html
http://lecanardenchaine.fr/?p=13283
On a peine à croire que ce monsieur soit un professionnel de l’automobile, de surcroît un représentant de la famille journalistique censément rigoureuse dans ses analyses. Tout cela sent au mieux l’incompétence, au pire le téléguidage par l’Industrie et les tenanciers du tout diesel. C’est pitoyable mais je me console en comptant le nombre croissant d’automobilistes convaincus par le VE qui, lisant ce genre d’article, repèrent à toute vitesse l’enfumage qui s’opère. De toute façon, à force de tirer à boulet rouge sur le VE, si injustement et si maladroitement, les Jean-Rémy Macchia et consorts détruisent eux-mêmes la crédibilité que certains benêts leur accordent encore sottement.
Je salue votre patience face aux inepties exprimées par ce Jean-Rémy Macchia. J’aurais juste eu la patience de répondre: https://www.youtube.com/watch?v=g4bftQ4xxFc
Et concernant la pollution, la production d’essence et de gasoil n’a pas de conséquence sur l’environnement peut-être ?
L’Exxon Valdez avait du lithium dans ses soutes ou bien du pétrole brut pour polluer la nature et tuer des milliers de poissons et d’oiseaux ?
Quand je traverse la route, après avoir laissé passer une voiture diesel, j’en prends plein les poumons. Quand je laisse passer une voiture électrique, je respire.
C’est ça qu’il faut prendre en compte.
Même discours il y a quelques mois du patron de 40 millions d’automobilistes lors d’une interview sur Europe 1, il défendait la suppression du bonus écologique en faveur de ces « voitures dont les ventes ne décollent pas »… Des personnes d’une autre époque…
Bon article ! Vivement que ce genre de personnages idéologues de la voiture thermique disparaissent des écrans radar. ça fera du bien à l’automobile !
On ne peut pas dire que Toyota « s’oppose plus ou moins farouchement » au VE. A Grenoble on a en test de nombreux i-Road et COMS, ce sont tous les deux des VE fabriqués par Toyota et l’i-Road est un véhicule particulièrement innovant, beaucoup plus innovant que la Tesla Model S qui illustre l’article (je vais encore me faire des amis).