Le groupe BMW a lancé une initiative à visée écologique qui se nomme Car2Car. L’objectif de celle-ci est de réussir à utiliser 50 % de matériaux recyclés sur les futures voitures de la marque.

Avec sa Neue Klasse, BMW avait prévu d’inclure les matériaux recyclés dans son futur cahier des charges. Le groupe a fait évoluer ce projet et veut désormais intégrer jusqu’à 50 % de matériaux de ce type dans ses voitures à l’avenir.

Le constructeur allemand a décidé de s’associer à plusieurs entreprises qui se spécialisent dans le recyclage. Des sommités de la communauté scientifique vont également participer au projet de voitures plus écologiques.

Cette initiative est possible grâce aux subventions du ministère fédéral des Affaires économiques et de l’Action climatique. Celui-ci a donné 6,4 millions d’euros au constructeur afin qu’il effectue des recherches sur certains matériaux. Il s’agira de l’acier, de l’aluminium et du cuivre, car BMW veut précisément se concentrer sur les carrosseries.

Le plastique et le verre feront aussi partie des tests, afin de valoriser les pièces annexes à la carrosserie. Le projet s’effectuera sur 500 véhicules qui se destinaient jusqu’ici à aller à la casse pour être détruits.

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L’intelligence artificielle au service du projet

BMW n’est pas étranger à ce type d’initiatives. La firme opère depuis 1994 un centre de recyclage qui traite 10 000 voitures par an. En augmentant la quantité de véhicules recyclés, BMW mettra en route son projet d’économie circulaire.

L’intelligence artificielle sera au centre de ce projet, notamment pour la mise en place des processus. L’IA devrait ainsi aider à détecter les matériaux pouvant avoir une seconde vie, ce qui améliorerait leur choix, selon la marque.

“Le groupe BMW se concentre rigoureusement sur les innovations technologiques en tant que moteur d’une plus grande durabilité dans tous les domaines de la chaîne”, a déclaré Uwe Kohler, responsable du développement des carrosseries de BMW.

“Le savoir-faire cumulé des différents partenaires impliqués dans ce projet pourrait potentiellement débloquer de toutes nouvelles façons d’obtenir des matières premières secondaires précieuses. Cela permettrait d’économiser les ressources naturelles et de réduire les émissions de CO2 lors de la fabrication de nos véhicules.”

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